Chapitre 64 : Impuissante

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Je ne peux décrire la douleur que je ressens tellement elle est immense.

Je suis tombée sur mon bras droit, enfin je crois.

Je ne sais même pas si je suis toujours en vie.

"Tu es absolument pathétique Haru, je m'attendais à tellement mieux."

Je lève la tête tant bien que mal et aperçois difficilement sa silhouette.

Alors c'est comme ça que ça se termine ?

- Qu'est-ce que tu attends ?

Sans prévenir, ce qui semble être son pied vient s'écraser contre ma main, je ne gémis pas et me contente d'encaisser.

"Tes parents se sont battus jusqu'au bout, essaie de leur faire honneur avant de perdre la vie aussi lâchement gamine." Crache t'il d'une méchanceté énorme, continuant à augmenter la pression de son son pied contre ma main.

Ses paroles semblent me poignarder de plusieurs coups de katana.

Je ferme les yeux pour espérer moins ressentir la douleur.

- Lève ton pied.

"Pardon ?"

Étrangement il m'obéit, se rapproche de moi et attrape mon visage du bout de ses doigts.

"Tu ne m'arrives même pas à la cheville alors ne me donne pas d'ordres d'accord ?"

- Cheveux noirs et courts, masque orange laissant apercevoir un sharingan, je m'en souviendrai, je te retrouverai et je te montrerai à quel point tu me sous-estimes.

"Tu es si naïve, contente-toi de survivre et de vivre dans la peur de me revoir et de finir comme tes malheureux parents." Il s'éloigne légèrement et me fixe avec mépris.

Je suis tellement impuissante.

Quelle honte.

Je pensais que j'avais évoluer, que j'étais enfin capable de me défendre seule mais on dirait que je suis bien loin de ce que je pensais pouvoir faire.

Incapable de me protéger, incapable de le protéger, incapable de les protéger.

- Je suis tellement minable. Dis-je en chuchotant.

L'homme masqué m'attrape violemment le bras et essaie de me porter.

- Q-qu'est-ce que tu fais ?

Mes battements s'accélèrent, j'ai l'impression que mon cœur va sortir de ma poitrine.

"J'ai finalement change d'avis, j'ai besoin de ton bijû."

Ce n'est qu'à ce moment-là que je remarque son accoutrement, identique à celui d'Itachi.

Il essaie tant bien que mal de me relever, en vain, je ne suis pas décidée à bouger.

- Sale gamine.

Je ferme les yeux et sens une larme tombait le long de ma joue, je réouvre les yeux avant de retrouver une force gigantesque.

Non, ce n'est pas la mienne c'est sûr.

Ce que je ressens est incroyable, il y'a quelques secondes j'étais complètement vidée de mes forces il m'était impossible de me débattre, de me défendre mais en ce moment une force m'enveloppe et s'occupe de projeter l'homme au masque plusieurs mètres devant moi.

Il atterrit sur ses pieds et contente de fixer mon corps complètement à terre mais tout de même comme protégé ?

"Tiens tiens, intéressant."

Le Passé d'HaruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant