Chapitre 15

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Rapel de l'auteur :

les dialogues écrit normalement seront en français !

Les dialogues écrit en gras seront en corée !


PDV Clarisse :

Je vis ses yeux s'écarquillerer et ses muscles se contracter.

- Quoi ? Des saseangs ? s'exclama t'il

Je hochais vaguement la tête avant de la tourner de nouveau vers l'extérieur. Elles devaient être une dizaine, portant des pulls à l'effigie d'ateez, leur lightstick, et même des pancartes avec écrit le nom de San dessus. Elles regardaient partout autour d'elles en criant d'excitation en hurlant son nom de temps en temps. Certaines s'éloignaient quelques secondes comme pour vérifier qu'il ne se trouvait pas dans une rue adjacente. Je tournais le regard vers San et vit qu'il m'observeait avec intensité. Il avait l'air totalement dépassé par la situation. J'avoue que je ne la gérais pas mieux non plus.

Elles n'ont pas l'air décidées à partir, finis-je par dire après de longues minutes.

Il souffla en passant ses mains sur son visage. Pour l'instant, tant qu'elles ne le repéraient pas, la situation était gérable. Mais si elles venaient à le voir ou à entrer dans le café, ça allait être beaucoup plus compliqué. Je réfléchissais intensément en les surveillants du regard, cherchant en même temps une solution avant que la situation ne dégénère. C'est à ce moment-là que je vis une fille aux cheveux décolorés coller son visage contre la vitre et observer l'intérieur du café. Je me tournais brusquement vers San et fit le plus grand sourire que je pus.

- L'une d'elle est en train de nous observer, lui expliquais-je voyant son incompréhension face à mon comportement. J'essaie de paraitre naturelle ... San faut qu'on parte avant qu'elles aient l'idée de rentrer dans le café.

Je le vis réfléchir quelques secondes sans me quitter des yeux, perturbé alors que je continuais de lui sourire. S'il ne m'avait pas pris pour une folle jusqu'à présent, là... c'était foutu.

- Notre dortoir n'est pas très loin, finit-il par dire, à environ 20 minutes d'ici...

- C'est trop risqué... annonçais-je, Il suffit qu'elles te croisent par hasard pour qu'elles te suivent et que les fans savent ou vous habitez.

On resta là plusieurs longues secondes sans parler et sans se quitter des yeux alors que je continuais de lui sourire et que je réfléchissais intensément. J'essayais de paraitre la plus détendue possible, mais ma respiration rapide et ma jambe qui tapait nerveusement sur le sol ne m'aidait pas à cacher mon stress.

- J'ai peut-être une idée, finis-je par annoncer, Ou se trouve votre agence ?

Il me regarda avec étonnement avant de me donner l'adresse de la Kq. Je sortis mon téléphone et ouvrit Google map pour la repérer sur la carte. L'agence se trouvait à 40 minutes d'ici. C''était clairement beaucoup trop loin pour qu'on s'y rende à pied. Ça laisserai tout le temps aux saseangs de nous poursuivre, mais mon appart était sur le chemin.

- L'agence est trop loin dit-il, alors qu'il comprenait ou je voulais en venir, à 40 minutes du café.

- Mais mon appart se trouve à mi-chemin. Expliquais-je, Je posais son téléphone avant de fixer mon regard au sien. Si on se rend jusqu'à chez moi, mon amie Fanny pourra ensuite te conduire en voiture jusqu'à l'agence en sécurité. Et puis comme ça, si elles nous suivent, elles tomberont sur mon appart pas le tien.

Le concert des ATEEZOù les histoires vivent. Découvrez maintenant