Ángel Oscuro

CHAPITRE XXXVII

Étant donné que Oisín est sacrément amoché, je l'ai fait monter dans ma multispace pour le déposer chez lui, pendant qu'un de mes gardes du corps conduit sa voiture. Durant tout le trajet jusqu'à la résidence de Oisín, je pouvais apercevoir les yeux foudroyants de Alex. D'ailleurs, c'était le silence total dans la voiture; personne n'osait prendre la parole. Moi, j'étais aux côtés de mon copain, essayant de le soulager des douleurs musculaires par mes caresses.
Une fois arrivés, le chauffeur gare ma voiture juste à l'entrée, tandis que celle de Oisín entre dans son garage. Avec Elvis, j'aide Oisín à accéder à l'intérieur, tandis que Alex, Marcos, et mes deux autres gardes du corps attendent dans la voiture.

Je vais à la cuisine chercher de la glace dans le congélateur, puis je reviens au salon pour la mettre sur le front de mon amoureux.

- Mon chéri ça va ?.. Ça fait pas trop mal j'espère.

- ça va mon amour... Je ne ressens presque rien.

- Tu sais ?... J'ai remarqué ta gêne dans la voiture...

- Ángel..... Je sais que tes employés ne m'apprécient pas du tout ; surtout qu'à cause de moi, ce Santiago a démissionné... Ton deuxième assistant nous foudroyait littéralement du regard.

- Oisín mon amour... Ne te culpabilise pas, parce que tout ce qui s'est passé n'est pas de ta faute. Répondis-je avant de lui donner un baiser. D'ailleurs, c'est toi la victime dans l'histoire. Regarde dans quel état t'a laissé Santiago.

- Ángel.. Il me prend par le poignet avec sa main droite pour attirer mon attention. C'est parce qu'il est amoureux de toi.. Me répond-il droit dans les yeux.

- Oisín.. Dis-je en déposant le paquet de glaçons sur la table. J'ai très bien entendu lorsqu'il m'en a parlé ; tu n'avais pas besoin de me le rappeler.

Il se lève de la chaise pour me regarder de nouveau dans les yeux.

- Tu l'as humilié Ángel... Tu lui as donné une gifle alors qu'il te déclarait son amour ; et devant tous les employés de la fondation, qui, en plus, avaient des portables à la main pour filmer la scène.

- Qu'est-ce que tu me reproches Oisín ?... Je t'ai défendu, alors que Santiago t'avait roué de coups. Je devais mettre tout au clair avec lui, afin que ce genre de situation ne se reproduise plus.... Ou alors, tu aurais aimé que je nie notre relation, c'est ça ?

- Mon amour... Mon amour... Hey. Il relève mon menton. Regarde-moi.

- Oisín... Tu as des bleus presque partout, et je ne veux pas de dispute ; surtout si cela concerne Santiago.

- Mon ange.. Je te remercie d'avoir pris ma défense et de ne pas avoir eu honte de notre relation devant tes employés de la fondation. Mais, je ne te nie pas que je comprends la réaction de Santiago.

- Que veux-tu dire ?

- Il a toujours eu un faible pour toi, il t'a toujours aimé, et le fait de me voir avec toi l'a rempli de jalousie et de colère. Je t'avoue que si j'étais à sa place, j'aurai peut-être fait pareil.

- Tu veux dire que si un jour tu me vois embrassé un autre mec, tu le frapperas ?

- j'en suis capable mon ange. Je ne supporterai pas qu'un autre homme que moi te touche, t'embrasse, te caresse. Je suis capable de me battre...

- Eh bien... Saches que moi je ne supporterai pas de te voir avec quelqu'un d'autre. Tu es à moi Oisín Yecart, et je ne partage avec personne ce qui m'appartient.

Je me jette sur lui, et l'embrasse passionnément. Nos deux langues s'entremêlent. Il me recule vers le canapé, et me fais m'allonger dessus, et lui s'allonge délicatement sur mon corps. Nous poursuivons nos baisers de plus en plus sauvages et passionnés, lorsqu'une voix féminine se fait entendre.