CHAPITRE XXXIX

12 3 3
                                    

PDV OISÍN

Victoria vient enfin de s'endormir. J'avoue que j'ai dû lui donner des calmants pour qu'elle cesse de pleurer. Elle est si gentille, et tellement aimable ; et je n'aime pas la voir dans cet état.

- Quelle journée merdique ! Pensai-je en sortant de la chambre de Victoria.
Je descends au salon, pour me changer les idées en regardant un film.

J'allume donc la télé, et m'installe sur le canapé, mais avec difficulté. Je peux dire que ce Santiago n'y est pas allé de main morte ; mon corps ressent très bien sa colère.

1h après, je commence à fatiguer. J'entends des bruits dans les escaliers, et j'essaie avec peine de me retourner pour voir la personne qui approche. Quelques secondes passent, et je vois des pattes blanches sortir de l'obscurité.

- Hey Free... Qu'est-ce que tu fais encore debout ? Parlai-je, surpris de la voir.

Elle vient près du canapé, et commence à me lécher le visage.

- T'as pas sommeil, c'est ça ?

Elle remue la queue, et vient s'allonger à côté de moi. Je remonte la couette sur nous deux, et passe le bras sur ses longs poils gris, pour la caresser. J'avoue que l'avoir près de moi me réchauffe le cœur, et mes pensées se dirigent inévitablement vers mon amoureux.

- Ángel... Soupirai-je.

Je déteste lorsque nous nous disputons.

- J'aimerai tant t'enlever toute cette haine que tu gardes encore au fond de toi. Parlai-je à voix basse, sans vraiment m'en apercevoir.
_____________________________________

- Oisín...

Je ressens une main me toucher l'épaule. J'ouvre les yeux lorsque j'entends une voix m'appeler

- Oisín.. Le petit déjeuner est prêt.

- Victoria ?... Dis-je, surpris de la voir. Tu es déjà debout ?

- Il est 10h Oisín. Je me suis levée il y a trois heures, et j'ai eu le temps de prendre ma douche et d'apprêter le petit déjeuner.

Je touche la place libre juste à côté de moi, et m'étonne d'être seul sur le canapé. Alors, je me relève, retirant la couverture.

- T'as vu Free ?

- Oui, elle te regardait dormir lorsque je suis arrivée au salon. Lorsqu'elle m'a vu, elle est descendu et a commencé à se frotter à ma jambe, et j'ai donc pensé qu'elle avait faim ; alors je lui ai donnée ses croquettes.

- Oh merci Victoria ! Et où est-elle maintenant ?

- Elle est dans le jardin, elle joue avec le chien du voisin.

- D'accord, je me lave la figure, et je te rejoins à la cuisine.
_________________

- C'est trop bon... Parlai-je en mangeant les pancakes.

- Tu aimes ma cuisine ?

- Bien sûr ! Tu cuisines super bien Victoria, mais les repas de mon ange sont les meilleurs...

Je m'arrête tout de suite après cette comparaison. Je constate que je viens de faire une gaffe. Je vois le visage de Victoria s'assombrir légèrement. Elle baisse la tête et continue de manger

- Pardon Victoria... Je n'aurai pas dû..

- C'est pas grave Oisín. Il est ton petit ami ; c'est normal que tu parles de lui.

- Pardon... Je ne t'ai même pas demandé comment tu te sens maintenant. Tu as l'air de n'avoir pas vraiment dormi.

- Oisín. Je t'avoue que je me sens très mal. C'est juste la cuisine qui me permet de me détendre. Ángel a été très dur, et je sais que je l'ai méritée. À cause de moi, vous vous êtes disputés..

Ángel OscuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant