J'erre dans cette douce nuit d'été.
Ta légère voix caramélisée berce mes pensées grouillantes.
Tu attends que je te rejoigne et tendant ta chaleureuse main.
Tu observes mes allés et retours sans but apparent.
J'arpente les petites ruelles pavées en laissant mes pensées me guider.Tu as toujours été cette petite voix dans ma tête qui me guidait.
Je t'ai suivie avec confiance et enthousiasme.
Mais il y a toujours eu quelque chose de mystérieux en toi.
Quelque chose que je voulais à tout prix découvrir.
Or plus je désirais me rapprocher de toi, plus tu me fuyais.C'était comme une course poursuite sans fin.
Désespéré, je courais de plus en plus vite pour pouvoir te toucher.
Mais c'était en vain.
Tu avais peur d'être démasquée.
Cette peur était de plus en plus grande.
Je pense que tu avais juste peur de me perdre en voulant te connaître.Alors cette main qui me guidait m'a lâché.
Tu m'as jeté un sourire en laissant couler une larme de regret.
Puis tu t'es retournée doucement.
En essayant de ne pas écouter mes cris et mes pleurs.
Et tu t'es éloignée petit à petit de moi.
Ce foutu masque est devenu de plus en plus épais.
Tu t'es transformée en un mythe inaccessible.
Plus je voulais te toucher plus je te brûlais.
Tu as fait naître en moi une certaine admiration.
J'avais un désir brûlant de ôter cette barrière entre toi et moi.
Tu étais telle une légende.
Une personne dont nous ne savons pas si elle existe réellement.Une séduisante jeune femme souriant avec le cœur.
Les cheveux noirs, sauvages, virevoltant dans le vent.
Les yeux pétillants qui laissent entrevoir une part de bonheur.
Et la silhouette élégante me rendant tout admirateur.Le soleil qui voulait briller pour toi t'as brûlé.
La lune qui me désirait s'en est allée.
Cette face cachée nous a abîmé.
Ma mystérieuse lune qui n'a jamais dévoilé sa face cachée.
Je t'aimais mais j'étais tellement passionné.J'erre dans cette inquiétante nuit d'été.
Ta petite voix reste ancrée dans mes lointains souvenirs.
Je cours à tes trousses mais tu ne m'attends pas.
Tu observes mes allés et retours sans but apparent.
J'arpente les petites ruelles pavées en laissant ces souvenirs disparaître dans la nuit.Pourquoi ne m'attends-tu pas ?
Ce soleil essaye de te réchauffer.
Mais tu es trop éloignée.
Laisse-moi réchauffer ton cœur s'il te plaît.
Laisse-moi au moins contempler une dernière fois ce sublime sourire.
Qui laisse entrevoir une lueur de désespoir.