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Nous allons vite à la bordure du train, il reste plus que 20 secondes avant qu'il reparte. Donc c'est très juste. Je comprends pourquoi tout le monde se précipite. Ma mère nous donne nos tickets. Je monte mes valises sur le train.
En vrai qu'est-ce qui peut nous arrêter?!
On a plus qu'à donner nos cartes d'identité et bienvenue l'Espagne.
Tant qu'on est nous trois qu'est ce qui importe?

                      PRÉCÉDEMMENT

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À écouter: Farewell life (arn Andersson truc) en média

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Les portes du wagon sont déjà ouvertes. Mon frère monte en premier dans ce train puis prend ses valises. Je monte à mon tour quand les portes commencent à se fermer tout d'un coup. Je me retourne et voit ma mère les larmes aux yeux. J-je ne comprends pas. P-pourquoi elle vient pas. Les portes ne sont pas encore fermées. Je la vois rester devant la porte à me regarder. Mais qu'est-ce qu'elle fait. Je regarde mon frère avec incompréhension, je cherche une réponse dans son regard. Il me dit:

- C'est pour notre bien.

Pour notre bien de quoi?! D'un seule coup dans ma tête je capte tout. Je me retourne subitement, le train allait commencer à avancer. Mes yeux commencent à me piquer sévèrement. J-je ne veux pas pleurer, je me sens trahit, en colère, triste, déçu. Tous les mauvais sentiment qu'on peut avoir. Je tape à la grande porte du wagon au milieu de la porte, une fenêtre où je peux distinguer le visage de ma mère en pleure. Je tape à la porte quitte à me faire du mal. Sur ce moment je ressens que de la haine et de la trahison. Trahit par ma propre mère. Elle qui pense nous protéger, elle fait qu'empirer les choses. Elle n'ait pas rentré car ELLE pensait qu'elle nous ralentissait! Le wagon vient de sonner. Le train part! Je commence à voir le paysage avancer au ralentit. Je tape fort à la porte! Quand je vois des soldat A mettre ma mère à terre. C'en est trop je crie, tape pour qui m'entendent de l'autre côté de cette putain de porte qui nous séparent. Je me sens serrer dans les bras de quelqu'un. Je me débat le plus que je peux quand j'entends mon frère me rassurer.

- ne t'inquiète pas je suis là sœurette, tout va bien se passer. Tu es maintenant ma responsabilité.

Sur ces mots, je commence à me calmer et récupérer une respiration à la norme.
Mon frère me dirige vers nos sièges en me tenant la main. Nous nous asseyons, regardant dans le vide, seule des larmes coulaient. Mais j'espère la revoir et je sais que je vais la revoir. Vers la moitié du trajet, la porte s'ouvre. Je pense c'est maintenant où tout ce joue. C'est les contrôleurs. Les hommes arrivent vers nous, je peux reconnaître ce soldat 372 arriver devant moi, mon cœur loupe un bond dans ma poitrine, qu'est ce qui fait là?! Je vais finir par croire qu'il me suit. Ils commencent à parler entre eux pendant que nous nous sommes vers la droite de la cabine.

Homme 1: je contrôle le côté droit ok?!

Soldat 372: QUOI?! Euh je veux dire je voulais faire la droite

Homme 1: ça change quoi d'être à droite ou à gauche? Tu m'expliques?!

Soldat 372: c-car euh il y a des personnes qui ont de la bouffe, je pourrais leur piquer.

Homme 1: c'est pas sérieux?!

Soldat 372: roh c'est pas grave. Tu as un bouchon coincé dans ton fion où quoi.

Je lâche un rire face à cette phrase qui n'avait aucun sens. L'autre homme me lance un regard noir, ce qui me fait ravaler ma salive directement même si j'ai qu'une envie c'est de rire. Ils se dispersent chacun de leur côté. Ce soldat vient vers moi:

-tu peux rigoler tu sais.

En me faisant un sourire mais qu'il a quand même envie de rire. Je commence à rigoler voyant sa tête et lui aussi si met. Quand l'homme tape du poing pour qu'on se stoppe. On redevient sérieux d'un seul coup mais sa me faisait rire. Sur le moment j'oublie ma mère, les histoires et tout...
Il me demande:

Soldat 372: ah oui donc vos billets et cartes d'identités s'il vous plaît ma chère.

Je dépose mon billet sur la table du wagon et je pose ma main sur la poche de mon pantalon pour y récupérer ma carte d'identité.

Vide

C-c'est pas possible. E-elle était là

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Un peu avant:

*crac*
Nous restons figés, incapables de se retourner pour voir ce que c'est ou qui c'est. Je me concentre et attrape mon poignard dans ma poche de pantalon et me retourne subitement mais Rien.
On peut y voir juste de longs arbres volés à cause du souffle du vent d'Est.

Maman: oui c'est rien, juste les feuilles qui tombent rien de grave.

Je fais un hochement de tête pour acquiescer et remis mon poignard dans ma poche.

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C'est ça, ma carte d'identité qui était tombé par terre en enlevant mon poignard de ma poche. Je regarde mon frère avec détresse. Il comprend vite. Je commence à faire une crise. Ça se trouve cette fois ci il va nous tuer?!!
Je peux pas m'enlever cette question dans ma tête. Ma respiration commence à s'accélérer de plus en plus. Quand l'homme demande:

Homme: ça va là bas?!

Soldat 372: oui oui ça va je gère.

Homme: attend j'arrive

Oh nan nan c'est pas possible. Il arrive vers nous. Déjà que je me suis foutu de sa gueule mais là je suis morte!!!

Homme: bon tu les as contrôlé?!

Soldat 372: oui oui t'inquiète c'est fais.

Je le regarde, il me fait un clin d'œil discret mais pas assez pour que l'autre homme voit.

Homme: c'est quoi ce clin d'œil? Tu le fais à qui?!!

Soldat 372: ohh ça Mm c'est un tic depuis que je suis petit et j'ai du me faire opérer mais ça n'a p-

Homme: je m'en fou

Oh non le pauvre, je mets ma main devant ma bouche pour ne pas éclater de rire même si le pauvre il me fait de la peine, il se fait pas respecter! Il fait mine de me bouder. Rolalaa ça à l'air d'un gamin.
Il m'écrit sur le ticket

Attend moi devant la gare

Suite⤵️
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1060 mots

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 10, 2020 ⏰

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3e guerre mondiale //payton//Où les histoires vivent. Découvrez maintenant