Partie 2.

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- Partie 3

Ça fait aujourd'hui une semaine que je ne l'ai pas vu. Une semaine que je me réveiller avec un plateau repas pour la journée posée sur le bureau. Puis plus rien, la porte ne s'ouvre jamais. Une semaine que je tourne en rond dans ma chambre, en écoutant les musiques qui sont sur le iPod. Elles sont toutes soit tristes, soit sentimentales, mais aucune n'est trop rock, ou trop "hard". Et tant mieux, je n'aime pas trop ces musiques là. Mais c'est étrange, parce que ça ne lui correspond pas vraiment.
J'ai une sensation tout aussi étrange, je ne suis pas heureuse ou quoi que ce soit de ne plus le voir. Je suis en manque. Littéralement en manque de lui. De sa proximité, de son odeur, de ses yeux, de sa voix. De lui. Je ne sais même pas comment il s'appelle.. Je suis tellement pathétique. Mais je j'ai plus rien a perdre. Alors je décide que demain, je me réveillerais plus tôt, et je le verrais. Et lui demanderais pourquoi il ne veut plus me voir.

**

C'est le moment. J'entends ses pas résonner dans le couloir. La porte se déverrouille, je me redresse pour lui faire face. Et elle s'ouvre sur lui. Il entre la tête baisser, avec mon plateau repas. Lorsqu'il remonte la tête, ses yeux s'ancrent dans les miens comme par reflex. Il les ouvre grand pour exprimer son étonnement, et sa bouche forme maintenant un O, me laissant apercevoir sa langue qui me donne tellement envie.

- Tu m'évite. Je dis avec une voix sèche.
- Non.
- Je.. C'était pas une question.

Il me déstabilise tellement.

- Je ne t'évitais pas toi, j'évitais ce que tu provoque en moi. C'est différent.
- Tu.. Quoi?
- J'ai aimer t'embrasser. J'aimerais aussi le refaire, mais je ne peux pas.
- Pourquoi?
- Parce que.
- Embrasse moi.

Il reprends la même expression que tout a l'heure, choqué par ce que je viens de dire, et je le suis aussi.

- Je ne peux pas..

Je me lève du lit et m'approche de lui. Il a baisser les armes, c'est le moment d'attaquer.

- Tu peux, tu me retiens ici depuis des jours, tu peux abso...

Il détourne le regard comme si il avait honte de lui, de ce qu'il a fait.

- Je ne peux pas. Je ne peux pas. Tu ne comprends pas. Je ne peux pas parce que tu n'es pas comme les autres que j'ai kidnapper, tu n'es pas comme elle, toi tu es faible, et tu me rends faible aussi. Sauf que tu deviens forte, tu prends de ma force et moi je suis la et je ne contrôle plus rien quand je suis avec toi. C'est ça que tu comprends pas. Je ne compte pas me laisse affaiblir par quelqu'un comme toi. Jamais.

Ses mots sont durs et la je comprends. Je ne suis pas la seule a avoir était dans cette situation.

- Les... Les autres?
- Oui les autres. Elle sont.. Enfin étaient, faibles, elles aussi, mais je ne changeais pas avec elles. Elles étaient simplement faibles.
- Embrasse moi.

Il est encore une fois surpris de mon impulsivité. Sauf que cette fois il s'approche de moi et me chuchote a l'oreille de fermer les yeux. Chose que je fais, m'attendant a ce qu'il m'embrasse. Mais il ne le fait pas et j'entends la porte se refermer. Et il me laisse la toute seule, debout.
Ce que je pensais se confirme donc, je le change. Je le change comme il me change. Et je meurs déjà d'envie de le revoir..
Étrangement je n'ai pas entendu le verrou de la porte lorsqu'il est parti, je m'avance de la porte et pose la main sur la poignée, mon cœur bat aussi fort qu'un tam-tam. Ça fait un peu plus d'une semaine que je ne suis pas sortie de ma chambre. Oui parce maintenant je l'appelle ma chambre.
Lorsque je tourne la poignée, la porte s'ouvre. Elle s'ouvre sur le couloir que j'ai traverser après ma douche. Je prends mon courage a demain et sort. Je marche jusqu'à la fin du couloir. Je croise plusieurs portes fermées, mais je préfère me diriger vers les escaliers qui me paraissent une meilleure option pour trouver mon inconnu.
Je descends les escaliers en me faisant la plus petite possible. Et il est la, assis sur un canapé, la télé éteinte, mais fixant un point précis, il doit réfléchir. Je m'accroupis pour l'observer.
Lorsque mes yeux ont imprégné l'image qui m'étais exposé, je me relève et marche vers lui. Il ne m'étends pas arriver tellement il est perdu dans ses pensées, c'est seulement lorsque je tends ma main vers lui qu'il réagit. Il saisit mon poignée avec une force dont il n'avait jamais fait preuve avant. Je sens toute ma main se crisper. Et ses yeux me font trembler, ils sont vides. Aucune émotions. Il se relève a une allure incroyable et me jette au sol.

- Qu'est ce que tu fous la bordel?! Je t'avais pas dis de ne jamais sortir de ta putain de piaule?! Tu m'as désobéis et je ne le tolèrerais pas c'est clair?! Je pensais avoir était assez généreux pour toi en te donnant une vraie chambre mais Mme n'est pas satisfaite c'est ça?! Tu veux vraiment que je sois une brute c'est ça?! Tu veux que je te frappe?! Tu ne mérite même pas que je te regarde! Relève toi. RELÈVE TOI PUTAIN!

Je saute sur mes jambes des qu'il hausse la voix mais je garde les yeux fixées au sol.

- Tu comprends pas que je te donne tout?! Je te donne tout ce que tu peux vouloir et toi t'en veux putain de plus, tu comprends pas ça?! Faut que je fasse quoi pour que tu me respecte hun?! Il fait que je te frappe c'est ça?! Regarde moi bordel! Tu veux que je te frappe?!

Il lève la main vers moi.

- C'est ça que tu veux?!

Il me saisit le haut du bras et me tire vers une partie de la maison ou je n'avais jamais était avant. Il est tellement en colère, ses lèves sont rougie, les veines dans son cou sont bien sortie. Ses mains sont tellement accrocher a moi que la jointure de ses doigts est blanche. Lorsqu'on arrive a destination, il me retourne pour que je lui fasse face.

- La. Tu veux vraiment que je te fasse du mal?! Tu veux vraiment ça?!
- Je ne v..

Il me met une baffe énorme, ma joue me pique et des larmes coule sur cette derniere. J'entrouvre la bouche et le regarde horrifier. Lorsqu'il re-tente de me prendre le bras, je me recule d'un geste vive. Je tremble tellement j'ai peu de ce qu'il pourrait me faire a présent. Un rire sarcastique sort de sa bouche.

- Tu as peur de moi maintenant? C'est bien la première fois ça. Si il t'arrive ne seraisse qu'une fois de ressortir sans mon autorisation, c'est pas ma main que tu vas te bouffer, c'est la balle de mon flingue c'est clair?

Je hoche doucement la tête.

- Maintenant suis moi.

Il part et je le suis, je ne lui désobéirait plus. On arrive dans la salle de bain. Et je me regarde dans le miroir quand je passe devant. Je saigne. Du sang sort de ma bouche et au coin de mon œil aussi. Ma joue est toute rouge et un peu enflée. Il se rapproche de moi avec un morceau de tissue, et il essuie le sang qui coule. Il passe de l'eau sur mes blessures. Mais ses gestes sont toujours aussi durs, il ne sont pas doux comme on pourrait le penser. Il ne veut pas me faire de bien. Il ne veut juste pas me faire de mal.

- Tu n'aurais pas du faire ça.

Sa voix est plus posée, beaucoup moins dure. Je baisse les yeux lorsqu'il me dit ça. C'est vrai, quel idée de faire ça? Je cherche vraiment la merde des fois. Lorsqu'avec le tissu il touche la zone de ma joue qui me fait le plus mal, je pose ma main sur la sienne pour l'empêcher d'appuyer plus qu'il ne le fait. Il se crispe a mon contacte. Je lâche directement prise, je ne voudrais pas qu'il se fâche ou quoi que se soit.

- Ok, déshabille toi, tu vas te doucher.
- Reste..
- Je reste.

J'enlève d'abord mon tshirt, puis mon short, et me retourne vers lui, et dans ses yeux, je vois une étincelle, mais pas celle de la rage, celle du désir. Ses yeux détaillent mon corps de haut en bas, et parfois ses lèvres ont un espèce de petits spasmes qu'il essaye de dissimuler. Il pourrait très bien me violer, ou me toucher. Il aurait pu le faire des le début. Mais il ne l'a jamais fait.
Lorsque je détache mon soutien gorge, sa bouche s'entrouvre. Avant d'être kidnappeur, c'est un homme. Il fait quelques pas vers moi, puis tends la main. Mais elle passe a côté de moi et allume simplement la douche. Il recule un peu plus. J'enlève ma culotte et entre dans la douche. Je laisse ma tête partir en arrière au contacte de l'eau chaude sur mon corps. Je sens tout mes muscles se détendre un a un, tout les nœuds qui s'étaient formés dans mon corps se dénouent.
Je sursaute lorsque je sens des maison saisir mes hanches, et remonter sur ma taille. Mais ces mains me sont étrangères, et lorsque je me retourne, ce n'est pas mon inconnu que j'ai face a moi, mais un autre homme, grand, brun avec des yeux verts. Je me recule et me cogne contre la paroi de la douche, mon souffle est coupé, et plus aucun bruit ne sort de ma bouche. Il a un sourire en coin lorsque ses yeux se posent sur moi. Il s'avance d'un pas, et m'attrape la main.

- Salut ma belle, ça te dit qu'on s'amuse un peu, juste toi et moi?
- ...

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Voilà, détestez moi! 😂
Alors vous en pensez quoi? A votre avis il va se passer quoi? ❤️
#Unicorn

Stockholm syndrome.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant