Ángel Oscuro

CHAPITRE XLIV

J'ouvre les yeux, et constate que mon amant dort toujours. Je prends quelques secondes pour repenser à la nuit précédente. Je me rappelle de la pièce où j'ai failli entrer avant que l'interphone ne m'en empêche.

- J'étais sur le point de faire une grosse connerie. Pensai-je, tout en observant le plafond.

Ensuite, les souvenirs de la nuit torride avec mon amoureux remplissent mon esprit; alors je me tourne vers lui, et avec mes mains, je caresse son torse, puis ses cheveux châtains clairs, tout en admirant la beauté de son visage.

- Tu sais que tu n'es pas discret là? me dit-il les yeux encore fermé, et un léger sourire aux lèvres.

- Je t'aime mon beau vétérinaire. Dis-je avec un doux sourire, en reculant les mèches de cheveux de son visage.

- Moi aussi je t'aime.

Il m'arrête la nuque avec sa main droite, et me pencher vers lui pour l'embrasser. Nous nous embrassons passionnément, puis je descends vers son torse, et y repose ma tête pendant qu'il m'entoure de ses bras.

- Mon roi, j'ai pensé à quelque chose...

- Vas-y, je t'écoute...

- Avec toi, je me sens bien. Hier, j'ai passé une belle journée au ranch avec Alex mon assistant, et à mon retour, mes employés de la résidence m'ont fait une superbe surprise...

- Ah ouais ? Dit-il sur un ton légèremment jaloux. Comme ça mon petit-ami a passé toute l'après-midi avec ce Alex ?... J'espère qu'il n'y a rien entre vous, sinon j'irai personnellement le voir pour lui faire intégrer que tu es déjà pris.

Je me redresse pour le regarder

- Cesse de faire l'idiot mon amour... Bien sûr qu'il n'y a rien entre Alex et moi ; d'ailleurs, il sait très bien que je n'ai d'yeux que pour le meilleur vétérinaire des USA.

- Si tu le dit ! Mais vu que Santiago était aussi ton assistant, je préfère rester sur mes gardes.

- Avec Santiago ce n'est pas pareil... Santiago était mon meilleur ami, mon confident, et je lui ai fait du tort... toi-même tu m'as reproché la gifle que je lui ai donné en public. Il n'était pas juste mon assistant, il était comme un frère, et c'est de ma faute s'il a démissionné... Je crois que je lui donnais inconsciemment de faux espoirs, qui ont nourrit son amour pour moi....

- Là je ne te suis pas vraiment mon chéri.... Comment ça de faux espoirs ?

- Peut-être que le fait que je me confiais à lui, lui a fait croire qu'il pourrait avoir une chance avec moi... Dit-je un peu agassé. Je ne sais pas vraiment mon amour, mais changeons de sujet s'il-te-plait ; je ne veux plus parler de lui.

Il se penche vers moi et me donne un chaste baiser.

- C'est d'accord mon chéri... Comme tu voudras

- j'étais entrain de dire que hier, j'ai passé une belle journée avec Alex, et une belle soirée avec mes employés de la résidence. Cependant, t'avoir à mes côtés toute la nuit était plus merveilleux que tout le reste. C'est juste avec toi que je ressens vraiment que j'ai de la valeur, même si on se chamaille souvent et rarement d'ailleurs. Dit-je en rigolant à la fin. Je ne me vois pas vivre sans toi ; je suis prêt à tout abandonné pour te rendre heureux... Et si on me demandait entre la journée avec Alex, la soirée avec mes employés et la nuit avec toi, quelle est la partie que j'ai adoré, quelle est la partie que j'aurai aimé qu'elle ne finisse jamais ?... je répondrai sans hésitation que j'aurai aimé que cette nuit n'ait jamais de fin...

- Oh mon ange ! C'est très beau ce que tu viens de dire... je t'aime mon chéri, et d'ailleurs, moi aussi j'aurai aimé que cette nuit ne s'arrête pas. Tu sais, hier matin, j'ai pris le petit-déjeuner avec Victoria, ensuite j'ai passé la journée dans mes manuels de médécine, avant de me rendre en fin d'après-midi à la clinique pour des opérations d'urgence. Tu me manquais énormement, et le fait de t'avoir dans mes bras, dépasse tout ce que j'aurai pu être entrain de faire maintenant, parce qu'il faut que je t'avoue que j'ai quitté mon travail dès que j'ai vu la vidéo, pour passer la nuit avec toi, entre amoureux.