Recueil Larry (O.S)

In The Breeze.

Celine Dion - My Heart Will Go On.

Les cheveux dans le vent, j'inspirai une grosse goulée d'air. Les bras écartés à la manière de Rose dans le Titanic j'avais la nette impression de voler, comme elle quand Jack la tenait tendrement par les hanches. Un soupir d'aise s'échappa de ma bouche entre ouverte et un sourire sincère illumina mon visage, mes yeux bleus se baissèrent pour contempler la mer semblable à la couleur de mes iris et du ciel, je fermais ensuite les paupières et relevai ma tête au moment-même où une bourrasque de vent s'abattit sur celle-ci.

Je me sentais libre, puissant et imbattable. Un nouveau tourbillonnement ébouriffa ma tignasse au ton châtain qui se retrouvait maintenant sur mon visage. Des mains imposantes se posèrent sur mes hanches me provoquant un nombre incalculable de frissons, je n'eus pas besoin d'ouvrir mes yeux et de me retourner pour savoir qui était cette personne, car sa douce odeur de pomme se propageait dans mes narines remplaçant cette irritante du sel marin. Son menton se posa entre ma mâchoire et mon épaule, il déposa ensuite des baisers papillons, mais malgré tout passionnés dans mon cou. De nouveau, un frisson me parcourut et mon sourire ne fit que s'accentuer, je voulais tout simplement profiter du moment qui s'offrait gentiment à moi. Je relevai ma tête et regardai l'horizon en admirant le soleil se coucher en disparaissant sous les vagues plutôt calmes.

"Tu penses à quoi Louis ? Me demanda l'homme derrière moi ses cheveux bouclés frottant contre ma joue droite.
-Au magnifique paysage.
-Hum..."

Je devinai instantanément que quelque chose le préoccupait, pourtant, je ne relevai pas et attendis patiemment qu'il continue de lui-même, je détestais le forcer à dire ce qui le dérangeait avant qu'il ne le veuille. À mon plus grand étonnement, il ne parla pas et continua ses baisers, ce qui me fit pousser un long soupir de plaisir une douce chaleur commençant déjà à se répandre dans mon bas-ventre, comment pouvait-il me faire éprouver autant de sensations avec seulement des bisous ? J'aurais pu continuer mes réflexions pendant un long moment si Harry ne m'avait pas encore posé une question.

"Tu m'aimes ?
-Bien évidement pourquoi ? Répondis-je immédiatement sans pour autant lui faire face.
-Pourquoi on ne le dévoile pas à tout le monde ? Continua Harry.
-Je te l'ai déjà expliqué ; je ne veux pas que l'on prive les gars de leur célébrité si les choses tournent mal, nous ne sommes pas seuls dans le groupe, nos décisions ne doivent pas entraver la vie des autres membres, justifiai-je en soupirant, mais en gardant tout de même le ton de ma voix calme ; nous nous étions suffisamment disputés à ce sujet.
-Pourtant. Modest n'est pas contre l'homosexualité.
-Je sais, mais les fans ?
-Les vraies resteront."

Je restai silencieux réfléchissant à ce qu'il venait de me dire, voilà presque un an et demi que nous nous cachions du mieux que nous le pouvions, je pouvais comprendre que mon bouclé voulait le révéler, mais j'avais horriblement peur, car si plus personne nous écoutait à cause de notre couple, le groupe s'effondrerait et nous ne pouvions pas nous permettre d'entraîner nos trois meilleurs amis : Zayn, Niall et Liam dans notre chute, nous n'avions pas le droit de les priver de la célébrité et du succès pour notre amour, aussi fort pouvait-il être. Toujours dans mes profondes pensées, je ne sentis pas la main de mon petit ami jusqu'à ce qu'elle passe sous mon tee-shirt et qu'il se mette à effleurer mon ventre du bout des doigts qui se crispa sous son toucher magique.

"Arrête Haz'..., ordonnai-je faiblement et sans conviction en échappant un petit gémissement au moment où il passa et coinça mon téton entre son pouce et son index.
-Tu es tellement facile à exciter, me chuchota-t-il en réponse son souffle s'écrasant sur ma pommette droite.
-Tu ne me dis pas ça quand tu cries mon prénom en me suppliant de te prendre, contre attaquai-je en penchant ma tête en arrière et légèrement sur le côté pour pouvoir mordre son lobe d'oreille lui faisant pousser une plainte rauque alors que mes bras s'enroulaient autour de sa nuque.
-J'aime quand tu jouis en moi, je n'y peux rien, expliqua-t-il, innocemment en me léchant le cou pour ensuite me le mordiller tendrement.
-Pas ici Hazza, dis-je alors que sa main commençait à descendre beaucoup trop bas. À la maison, promis.
-Mouais..."

Il enleva sa main qui était sur ma peau et la remit à la même place que sa jumelle, c'est-à-dire que sur ma hanche. Le silence s'abattit entre nous, mais je ne m'en plaignis pas. Je jouai avec les boucles de ses cheveux en les roulant puis en les faisaient glisser entre mes phalanges, je vidai ma tête de toutes mes préoccupations voulant simplement profiter de l'instant présent comme j'avais toujours eu l'habitude de le faire, mais c'était sans compter sur Harry qui n'avait apparemment aucune envie de se taire.

"Tu y réfléchiras ?
-Oui Harry, acquiesçai-je en soupirant discrètement.
-Promis Lou' ? Interrogea-t-il la voix tremblante.
-Je..."

Je me retournai sans finir ma phrase et le regardai droit dans les yeux, verts contre bleus, émeraudes contre azurs, ce fut à ce moment que je remarquai qu'il était au bord des larmes, il avait sûrement dû croire que j'allai répondre négativement alors que je ne savais tout simplement pas quoi lui dire. À la place, je préférai l'embrasser voulant enlever tout la tristesse présente dans ses iris puis je dis quelque chose que je n'aurais jamais pensé faire ; comme quoi on pouvait faire n'importe quoi par amour.

"Je te le promets Harry, on en discute avec le management et avec le reste du groupe puis à la prochaine interview, on se dévoile au grand jour."

Son visage s'illumina et un magnifique sourire dévoilant ses éclatantes dents et ses craquantes fossettes s'offrirent à moi. Il prit mon visage entre ses paumes et m'embrassa longuement et à plusieurs reprises fou de joie, mes mains rapprochant son bassin du mien et exercèrent une pression toujours plus forte à chacun de ses baisers. Harry me murmura subitement un :« Je t'aime. » auquel je répondis immédiatement par un : « Comme un fou. » il descendit ses pattes au niveau de mes hanches alors que les miennes passaient dans son cuir chevelu. Je pris assurément les commandes et décidai d'approfondir notre embrassade en mordillant sa lèvre inférieure pour qu'il ouvre sa bouche et que je puisse y glisser ma langue pour caresser la sienne, des papillons se propageant dans mon estomac, ce n'était pas fougueux, ni bestial, c'était amoureux et fragile. Il eut une nouvelle bourrasque de vent pendant laquelle je mis fin à notre baiser et en profitai pour échanger nos positions en faisant en sorte que mon flanc soit collé au dos de mon bouclé, il comprit instantanément ce que je voulais faire et ce fut à son tour d'ouvrir les bras à la manière de Rose Dawson. Au moment où son rire éraillé arriva à mes oreilles, je fus comblé de bonheur, j'étais littéralement fou amoureux d'Harry Edward Styles et je ferais absolument tout pour qu'il soit l'homme le plus heureux du monde.

The End.