New world..

Chapitre 1.

Je me réveille calmement, pour la première fois depuis longtemps, j'ai étonnamment bien dormi. Un rayon de soleil, qui avait réussi à se faufiler entre mes rideaux, venait se frotter contre mon visage. Je me redresse sur mon lit et m'aperçois que je ne suis pas seule. Au même moment, un vilain mal de tête se fait sentir.

- Bouge ! criais-je énervée.
- Ça t'as pas plu hier ? demanda l'inconnu.
- Si seulement je m'en souvenais, dis-je avec ironie, maintenant dégage de chez moi !
- Du calme..

Je me lève en marchant jusqu'à la fenêtre, par laquelle j'aime regarder l'horizon.

- On se voit tout à l'heure, beauté.. dit-il en s'approchant dangereusement de moi.
- Tout à l'heure ?
- Oui, pour la cérémonie de bienvenu à Enthrall High.

Je me rappel maintenant. Hier, j'étais à une soirée organisée par ma nouvelle école pour que tous les nouveaux élèves fassent connaissance avec les anciens avant la rentrée. Aussitôt, je pars dans ma salle de bain pour prendre une douche et quand j'eu fini, mon invité de la soirée était partie. Je descend donc dans la cuisine où se trouvait mon père.

- Alors, comment il s'appelait celui ci ? dit-il amusé.
- Je sais même pas si il me la dit..
- Je m'en doutais un peu.. Tiens ça, pour ta gueule de bois, dit-il avec un large sourire.

Je pris le verre qu'il me tend et bu tous son contenu.

- Toujours aussi dégoûtant, dis-je en faisant la grimasse.
- Ne critique pas mon remède miracle.

Mon père est vraiment bizarre, mais c'est parce que il n'est pas vraiment mon père. En fait, c'est mon oncle, il nous a adopté moi et mon frère Paul quand nos parents sont mort, il y a dix ans maintenant. Alors, il me laisse faire un peu ce que je veux, comme boire et m'amuser avec n'importe qui. Je sais que c'est pas bien, mais autant profiter de la vie tant qu'on est jeune, nan ?

- J'y vais, sinon je vais être en retard, à ce soir et oublie pas d'emmener Paul à son entrainement à 15h, dis-je en sortant de la maison.

La musique dans les oreilles, je marche jusqu'à mon arrêt de bus qui est placé à la sortie de ma rue. Quelques minutes après, je vois une voiture qui sort de celle ci, elle s'arrête à ma hauteur puis repart. Je suis seule, seule à attendre ce putain de bus qui ne se décide pas à arriver. Quand celui ci parvient à s'arrêter devant moi, je monte à l'intérieur. Le trajet dure environ 15 minutes, mais c'est déjà 15 minutes de trop qui me font arriver en retard. Je cours jusqu'au secrétariat, une gentille dame me donne ma classe car l'attribution est déjà terminée. D'un pas pressé, j'arpente les couloirs pour finalement arriver devant ma salle de classe. Je frappe à la porte.

- Entrez !
- Excusez moi, mon bus était en retard, dis-je.
- Bien, comment vous appelez vous mademoiselle ?
- Wilton, Charlie Wilton..
- Eh bien, asseyez vous dans le fond, Mlle Wilton.

Je commence à marcher jusqu'au fond de la salle, sur ma route, j'entendis toutes sorte de rumeur ci et là qui avait pu être raconter suite à la mort de mes parents. Je m'assied à ma place, un peu plus loin, je vis un visage qui ne m'étais pas inconnu, mais ce n'est que à la fin du cours que je me rendis compte que c'était Joe Simons. On était meilleurs amis au collège, mais j'ai fait ma seconde dans un autre lycée et on ne s'était plus revu. C'est digue comme il a changer. En sortant de la salle après la sonnerie, je ne le vis pas, alors, je pars à mon casier. J'y dépose les cahiers dont je n'aurais pas utilité pour les autres cours de la matinée.

- Comment ce fait-il qu'une Wilton n'ai pas passer ça seconde ici, elle ne devrait pas avoir le droit de suivre les cours de première et en plus elle se permet d'arriver en retard, dit une fille pas très loin.
- Ne fait pas attention Lie, dit une voix masculine derrière la porte ouverte de mon casier.

Je ferme mon casier pour voire à qui cette voix appartenait, et découvrir qu'il s'agissait de Joe.

- Tu n'as pas vraiment changer en une année, se moqua t-il.
- Contrairement à toi, dis-je avec un sourire, pourquoi elles parlent de moi comme ça ?
- Elles sont jalouse que tu ais pu accéder à l'enseignement de deuxième années alors que tu ne connais rien, enfin, c'est ce qu'elles pensent, tu sais au moins pourquoi tu es ici ?
- Jake m'a dit que c'était pour faire meilleur impression au travail.
- Donc tu ne sais vraiment rien, attends, viens avec moi.

Il attrape ma main et me fait traverser l'établissement jusqu'à une sorte d'immense jardin, si ce n'est un parc. Il me demanda de m'assoir sur un banc.

- Il ne s'est pas passé des trucs bizarre dans ton ancien école ?

Suite à sa question, je repense à la fois où, à la cafétéria, il y avait eu une coupure de courant, la fois où, en cours de chimie, le robinet avait exposé. Mais surtout, quand en cours de français toutes les vitres avaient exploser ce qui envoya trois élèves à l'hôpital.

- Peut être, dis-je en attendant la suite de son récit.
- Tu es ici, parce que, c'est toi qui en était la cause, généralement cela se déclare plutôt..
- Plutôt, mais de quoi tu parles ? dis-je inquiète.
- On appelle ça la diffusion, c'est quand ton pouvoir qui était concentrer se met à se diffuser dans ton corps et alors tu perds le contrôle de toi.
- Ca suffit, tu délires..
- Nan, attend.. tu as un briquet ou une allumette ?
- Oui, tiens, dis-je en sortant mon briquet de mon sac.
- Tu devrais arrêter de fumer !

Il le prit de ses deux mains et ce concentra sur le briquet, en ce moment, il avait juste l'aire débile à fixer un briquet comme il le fait. Mais sans enclencher le mécanisme de celui ci, il réussit en faire sortir une flamme. Comment il a fait ça.

- Comment ?
- Toi aussi, tu peux le faire, dit-il en me rendant mon briquet. Si tu te concentre tu verras.
- Ok.

Je pris mon briquet et imagina que ce soit possible, quand je pose mon regard sur celui ci, il ne se passe absolument rien. Je ris en rangeant mon briquet.

- Bref, on va à la cafète, j'ai faim.
- Promets moi que tu vas réessayer chez toi ?
- Oui..
- Alors, allons manger.

Le reste de la journée ce déroula sans grand intérêt. Je rentre chez moi, mon père et Paul ne sont pas là, ils sont surement encore à l'entrainement de tennis de Paul, il a une compétition dans quelques jours. Je me fais donc un sandwich que je mange dans ma chambre devant mon ordi et fini par m'endormir vers les 23h après avoir couché Paul.