Juda [ Terminé ]

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Parmi les trésors de l'amitié se cachent parfois des faux joyaux, brillants en apparence, mais ternes dans leur véritable essence.

Pour ceux dont l'âme sincère s'est vue trahie par les artifices de l'amitié , cette histoire est pour vous .....

C'est encore une fois que je me retrouve en train de sourire en regardant cet homme en face de moi, qui représente à la fois ma joie de vivre et mon tout. Parfois, je le fixe et je réalise la chance immense que j'ai de l'avoir dans ma vie.

Lui : Eh bien, tu ne fais que me regarder, qu'est-ce que tu veux que je t'achète, madame ?

Moi : Pardon ? Arrête, qu'est-ce que tu veux dire par là ? Est-ce que tu insinues que je te regarde seulement parce que je veux quelque chose en retour ?

Lui : Bien sûr, et ce n'est pas la première fois que tu me fais ce genre de coup.

Moi : Je suis vexée, mon amour. Je n'ai pas le droit de te fixer des yeux ?

Lui : Bien sûr que si, allez, je dois partir au travail.

Je me lève du lit et m'approche de lui pour arranger sa cravate. Mon mari était si beau.

Moi : Déjà ? Tu ne veux pas rester un peu avec ta petite femme chérie ?

Lui : J'aimerais bien, mais je suis pressé. De toute façon, je rentrerai ce soir et nous aurons tout le temps, ne t'inquiète pas.

Je pousse un soupir et lui tends son sac de travail, sentant un profond dégoût. Depuis notre mariage, il ne m'a jamais laissée seule à la maison, même si nos vacances prennent fin aujourd'hui et que les siennes ne reprennent que la semaine prochaine.

Je l'accompagne jusqu'à sa voiture.

Moi: Mais chéri, es-tu sûr de ne rien vouloir manger ?

Lui: Depuis que je me suis réveillé, tu n'as cessé de me prendre la tête, et maintenant tu me parles de manger ? Tu crois que j'ai le temps, vraiment ?

Je ris.

Moi: Après tout, tu es le patron, n'est-ce pas ? Tu peux te permettre d'être en retard, personne ne dira rien.

Lui: Il faut donner l'exemple, ma chérie, donc laisse-moi aller travailler maintenant.

Moi: Mais attends au moins, je vais te l'apporter.

Il pousse un long soupir.

Lui: Si tu n'es pas là dans 3 minutes, je pars, je te préviens.

Je souris et retourne à la maison pour chercher son déjeuner. Je refuse que mon mari aille travailler le ventre vide. Il est important pour moi qu'il se sente bien.

Je retourne à la voiture avec son repas, que je glisse dans son sac de travail.

Moi: Voilà, une fois au travail, n'oublie pas de manger hein ?

Lui: Ouais, ouais.

Moi: Bonne journée, mon chéri.

Je lui donne un dernier baiser et il s'en va. Soudain, une vague de tristesse m'envahit. Il va tellement me manquer, mon bébé. Je baisse la tête et rentre dans la maison, les larmes aux yeux. Même si je sais que je peux paraître enfantine, vous ne pouvez pas comprendre.

C'est la première fois que je vais passer une journée loin de lui.

Je me dirige vers la cuisine pour me préparer quelque chose à manger, mais on frappe à la porte. Je fronce les sourcils et vais ouvrir.

Quand j'ouvre, je laisse échapper un petit sourire.

Moi: Monsieur Daniel, qu'est-ce que vous voulez encore ?

Daniel: Tu es triste ?

Moi: Donc, parce que je suis triste, tu ne veux pas aller au bureau ? Quand tu te feras virer, moi, je serai tranquille avec mon travail.

Je dis ça, mais au fond de moi, je suis vraiment triste.

Daniel: Avec ton petit cerveau, depuis quand le patron se fait virer ?

Moi: Excuse-moi !

Daniel: Je n'aime pas te voir triste. Si tu veux, je peux rester encore un peu avec toi.

Moi: Mais tu es fou ? À cause de moi ?

Daniel: Et alors ? Au moins, je serai en retard pour une bonne raison.

Moi: Non, pars. Je ne suis pas une petite fille, je peux rester seule. Il ne m'arrivera rien.

Daniel: Tu es sûre ?

Moi: Bien sûr, pars maintenant, allez !

Il sourit, me fait la bise, puis s'en va. Je referme la porte et ris légèrement, les larmes aux yeux.

Voilà, une longue journée m'attend aujourd'hui sans mon mari à mes côtés.

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A suivre !