𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟖: 𝐂𝐚𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬.

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                       La nouvelle proximité entre les deux « amis », perturba de nouveau le brun. Le parfum encore frai des bains posé sur la peau nue du fils de la lune, l'enivre et lui enlève toute résistance à sa demande particulière. Alors qu'il ne comprend pas pourquoi il lui était impossible de remettre son yukata pour être présentable, les doigts de Kirua en profitèrent pour parcourir son avant-bras frissonnant. Qu'elle discussion était si importante pour venir s'introduire en pleine nuit dans ses quartiers privés ?

Les yeux sombres de l'assassin, répondent à l'incompréhension de Gon, si profond, embués d'un sentiment encore inconnu pour les deux garçons qui essayent de trouver les mots pour débloquer cette situation. Mais la parole n'est pas assez pour exprimer toutes les émotions qui se succèdent dans leur esprit troublé. Au creux de leurs estomacs, leurs organes se tordent comme pour contenir une pression impossible, comme si tout était sur le point d'exploser. Mais ils ne peuvent que se regarder ainsi, si près et si loin à la fois, se demandant à quoi pouvait penser l'autre dans pareille situation. La main puissante du fils de la baleine, vient cueillir celle de son compagnon qui s'est perdu sur son épaule. Ce contact, pourtant simple, les réveille tous les deux de cette torpeur, comme s'ils s'accordaient enfin le droit de respirer.

-Alors, commença Gon en croisant ses doigts à ceux du Zoldik, quelle conversation souhaitais-tu terminer ?

Cette simple question fit instantanément rougir l'intéressé, parce qu'à l'instant, il n'avait pas envie d'échanger des mots. Une part de lui le dévorait de l'intérieur pour obtenir enfin la solution pour mettre fin à cette torture. Une étrange chaleur irradiait tout son corps, la nervosité, l'envie, l'espoir, le doute, se mélangeait comme un délicieux poison au creux de ces reins lorsque le brun pose sur lui, un regard qui lui fait perdre tout moyen.

-Dans les bains, tu disais que tu pensais à moi ...d'une façon étrange, finit-il par répondre enfin après une éternité. Qu'est ce que tu entendais par-là ?

-Et bien, tenta Gon en se raclant la gorge, depuis un moment je pense à toi, à nous et à ce que j'ai envie de te faire en cet instant. C'est puissant mais j'en ai tellement peur. Peur de te perdre, peur de te décevoir. Mais, je ne peux pas m'empêcher de penser que je te veux...pour moi.

Il prononça la fin de sa phrase en cachant son trouble au creux de la paume de l'argenté. Son visage vint épouser la courbe de sa main, les lèvres frémissantes contre sa peau tandis que ces yeux eux, ne pouvaient se détacher de ceux de Kirua. Le cœur de celui-ci chavira en voyant ce mélange de désir et de retenu chez son ami comme s'il s'apprêtait à le dévorer sans état d'âme. Cette sensation de tomber dans ces pupilles d'or, le Zoldik ne l'avait encore jamais ressenti, c'est comme s'il redécouvrait cet homme avec qui pourtant il avait traversé tant d'épreuves déjà. Le brun redressa alors timidement la tête, comme s'il attendait une réponse silencieuse afin d'apaiser ses propres tourments.

-Gon... Je ne sais pas ce qui se passe mais, haleta le fils de la lune alors que ses doigts vinrent s'emparer de la nuque de l'aventurier, lui provocant une douce avalanche de frissons, moi aussi je me sens...étrange. Tu sais que je t'ai toujours...apprécié mais maintenant, j'ai moi aussi cette sensation bizarre qui en demande toujours plus de ta part. Alors pourquoi...ne pas voir ce que c'est ?

Cette proposition déstabilisa le natif de la baleine qui ne pensait pas obtenir une telle faveur. Pourtant, son regard devenu soudain plus intense, admira le corps souple de son partenaire, venir encore plus près que ce qu'il aurait pu l'imaginer jusqu'à venir se dresser à califourchon sur lui. Le souffle enflammé du brun, vint alors embraser la peau dénudée de l'argenté dont le yukata était légèrement tombé. On pouvait entendre leur respiration se faire alors un peu plus profonde, un peu plus grave et l'atmosphère se fit lourde de sens et devint ardente. Comme s'il lui donnait une permission muette, Kirua posa ses mains sur les épaules tendues de son « meilleur ami », avant de remonter celle-ci sur sa nuque, coulant une main dans ses cheveux pour en savourer la douceur. Impressionné, timide, le brun ne put alors s'empêcher plus longtemps. Ses lèvres vinrent doucement se poser dans le creux du cou du fils de la lune, gouttant cette peau tremblante et sucrée. Avec une maîtrise maladroite, il se mit à parcourir cette partie nouvelle et cette relation taboue. Il lui offrit un collier de baisers chastes, ne pouvant encore se rendre compte de toute la pression qui commençait à s'accumuler dans son propre corps. Il voulait posséder cet ami pour qui il n'avait pas été là à temps, sentir l'argenté frissonner et s'accrocher à lui ainsi pour ne pas trembler, fit perdre patience au brun qui se fit plus insistant. Ses propres mains vinrent chercher les hanches de ce dernier afin de l'approcher à lui et ses baisers doux et timides, laissèrent place à une bouche affamée qui se mit à mordre cette peau blanche.

Un léger soupir surprit brisa le silence qui s'était installé. Le pauvre Kirua qui au départ trouvait la bouche du fils de la baleine bien trop généreuse en sensation, bascula dans quelque chose de moins prude et sa bouche s'entrouva sans le vouloir. Il mordit sa lèvre inférieure pour ne laisser sortir aucun son qui se formaient dans sa gorge mais le souffle lui manquait trop. Une des mains puissantes du guerrier, se glissa sur le dos tremblant de l'argenté, afin de pouvoir atteindre sa si belle chevelure, s'en saisir, avant de faire basculer sa tête en arrière. Le Zoldik se plia à cette étreinte animale alors que sa pauvre peau lactée se vit couvrir par des morsures dominatrices, qui ne pourraient partir à l'aube. Gon prit soin de marquer son territoire et il se délecta des sons que son ami tentait d'étouffer. Prenant appuis sur ses genoux, il fit basculer l'hériter assassin sur son futon afin de le surplomber. Les deux âmes s'admirèrent un instant, troublées, désirantes le souffle rauque. L'argenté implora alors à son amant par ses doigts tirant son yukata, de reprendre ce qu'ils n'étaient pas encore capables de nommer. La bouche de l'aventurier reprit sa place, descendant bien trop dangereusement sur le torse fébrile du Zoldik qui ne put retenir ses hanches, il se arca attrapant alors les cheveux en bataille de Gon, essayant de retenir la salive qui désormais, coulait au coin de ses lèvres.

-Non Gon... pas ici, haleta-t-il soudain alors que son compagnon exprima clairement son refus de l'épargner après tant d'attente, descendant toujours plus vers la limite du bas de son yukata.

 pas ici, haleta-t-il soudain alors que son compagnon exprima clairement son refus de l'épargner après tant d'attente, descendant toujours plus vers la limite du bas de son yukata

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Mot de l'auteur:

Bonjour mes petits! Mon dieu les 200 vues déjà? Je suis si touchée merci, merci beaucoup! J'essaye malgré mon travail de rester fidèle alors attendez moi et ne perdez pas espoir. Aujourd'hui plus de pavés que de dialogues ce qui explique la taille plus petite! Ce soir je suis en week-end j'essaye de vous offrir une suite au plus vite, en attendant j'espère que cela vous aura autant plu qu'à moi huhu


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