CHAPITRE LI

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- Mon amour, merci  pour cette incroyable journée… Merci d’avoir accepté de venir avec nous

- Je ne voulais pas y aller, mais je savais que tu réussirais à me convaincre, alors j’ai juste voulu éviter des discutions inutiles.

- Et tu as bien fait. Dit-il avec un semblant de sérieux. Je t’y aurai obligé de toutes les façons possible.

Il me prend dans ses bras et m’embrasse  fougueusement. Ensuite, il descend lentement ses mains baladeuses, vers mon dos, et arrive à mes fesses.

- J’ai envie de toi mon ange.

- Mon roi… Répondis-je entre deux ou trois baisers. Je dois dormir tôt ce soir, parce que demain j’ai une journée bien chargée.

-  Je n’irai pas me coucher sans toi. Me dit-il d'une voix rauque, en reprenant ses baisers.

Je me laisse faire, et répond à chacune de ses pelles. Il malaxe de nouveau mes fesses, et me serre fortement contre lui. Je ressens parfaitement son entre-jambe, et je peux facilement deviner qu’il est entrain de bander ; alors, j’arrête de l’embrasser, et le repousse légèrement.

- Mon amour, nous sommes dans le couloir. Quelqu’un pourrait nous voir…

- Dors avec moi mon amour… Me dit-il en se serrant de nouveau à moi. Je t’en supplie, ne me laisse pas dans cet état.

Je prends son visage dans mes mains

- Mon amour… Demain j’ai un planning chargé. Je dois dormir tôt…

Suite à mes paroles, je vois son visage légèrement se froisser.

- C'est d'accord! Je n’insisterai pas. Me répond-il froidement.

Il s’éloigne de moi et ouvre la porte de sa chambre.

- Bonne nuit. Me dit-il d’un ton sec.

- Mon amour…

J’entre dans sa chambre après lui, et referme derrière moi. Puis je me jette dans ses bras, et lui fait un câlin, avant de me séparer de lui.

- Pourquoi fais-tu cette tête ?... Qu’est-ce qu’il y a ?

- Une fois, tu me reprochais de t’abandonner pour l’église alors que tu avais mis des réunions et conférences en plan, pour passer le weekend avec moi… Cette fois-ci c’est moi qui te reproche de m’abandonner pour le travail, alors que j’ai laissé le mien pour être avec toi.

- Qu’est-ce que tu veux que je fasse Oisín ?...  Je ne peux avoir des rapports sexuels avec toi ce soir.

- Ce n’est pas juste une question de sexe Ángel ! Tu sais que je devais superviser la formation des jeunes vétérinaires de ta fondation, et j’ai aussi des cours en ligne à faire à des jeunes étudiants en médecine animale ; mais j’ai renvoyé cela pour être avec toi, et toi tu t’en fous…

Il se déshabille et se met en boxer, puis entre sous la couverture.

- Mon amour… Dis-je avec douceur pour essayer de l’apaiser.

Je me rapproche de lui, et m’assois au bord du lit.

-  Je dois me rendre demain à une de mes universités à Broadway. Ensuite, J’ai des victimes de mes associations à voir pour les aider à sortir de la dépression, et à laisser tomber leurs idées de suicide à cause des viols qu’ils ont subis. Je ne peux pas leur poser un lapin… Et d’ailleurs, ce n’est pas comme si je vous laissais, puisque je reviendrais dans la soirée ou demain matin.

Je me penche vers sa bouche et lui donne un baiser, qui semble l’apaiser.

- Comprends-moi !

Il sourit légèrement, baisse la couverture, et s’assoit.

Ángel OscuroOù les histoires vivent. Découvrez maintenant