Cinq

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Je suis terriblement désolée pour le retard de malade que j'ai pris avec les commandes, mais je m'en occupe! Voici ta commande @DeutschLea!

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« Numéro 8 ! gronda l'insupportable voix de père.

- Je suis juste en face de vous père, répondis-je lassement, pas besoin de...

- Parlez sur un autre ton ! s'insurge Le Monocle. »

Je me contente de lever les yeux au ciel tandis que sans prévenir, Le Monocle m'envoie un objet en plein dans le ventre. Je me plie sous la douleur et le fusille du regard, lui faisant comme une promesse de lui en faire baver. Je suis une enfant, pas un objet d'expérimentation. Je disparus pour laisser mon vieux père crier dans le vide tandis que je rejoins Klaus et Ben dans ma chambre. Je réapparais et offre une ombre de sourire à mes deux frères préférés, qui eux m'offrent un sourire radieux. Je n'aime pas sourire. Notre cher père n'est qu'un enfoiré j'aurais préférée ne jamais le rencontrer, mais c'est un peu grâce à lui que je connais ces gens. J'entends Le Monocle crier après moi et je regarde mes frères. Nous explosons de rire. Il est ridicule.

« Tu t'es encore enfuie de ton entraînement soeurette ? me lance Klaus.

- Nooon, je vois pas de quoi tu parles, j'ironise.

- C'est au tour de l'entraînement de qui maintenant ? réfléchit Ben.

- Luther je crois, je lui réponds, ou Allison, je sais pas trop. Bon, on fait quoi maintenant ? »

Nous nous regardons dans le blanc des yeux, en silence. On peut pas faire grand-chose. On ne peut pas sortir et il n'y a pas vraiment de quoi s'amuser ici.

« Et si on allait voir les autres ? Rester dans cette chambre va me donner la gerbe tellement je la vois, je leur propose. »

D'un commun accord, nous sortons de ma chambre et traversons les couloir de l'académie. Je me stoppe devant la chambre de Diego. J'ouvre sans toquer. Un couteau se plante à côté de ma tête. Je reste stoïque et fixe mon frère.

« Ravie de te voir aussi Diego, je lui lance.

- Arrête de toujours rentrer sans toquer Léa, soupire-t-il. Qu'est-ce que vous venez faire là ?

- Eh bien, on essaie de se divertir et t'as pas l'air de faire grand-chose, je lui explique, tu nous rejoins ?

- Pourquoi ? demande-t-il.

- On s'ennuie ? dit Ben.

- Pas faux, j'en suis, accepte-t-il. »

Il range quelques couteaux dans ses poches, comme à son habitude avant de nous suivre dans les couloirs si banals et si ennuyants de l'académie. Je passe devant la chambre de Cinq et hésite un moment. Va-t-il vouloir venir ? Je suis pas vraiment convaincue... Mais je n'ai pas à hésiter une seconde de plus que celui-ci apparaît d'un nuage bleuâtre devant sa porte. Il nous fixe étrangement. Je lève les yeux au ciel.

« Si tu veux venir, tu viens, sinon tu reste ici, je lui lance. »

Puis sans attendre je fais demi-tour en direction de ma chambre, accompagnée de cette joyeuse troupe d'adolescents que nous sommes. Je ferme ma porte de chambre derrière nous et remarque que Cinq à décider de venir. Mon cœur bat un peu plus rapidement mais je le calme. J'ouvre ma fenêtre qui mène sur la ruelle à côté de l'académie, il y a des escaliers de secours. Je fais signe aux garçons de passer en premiers et de m'attendre en bas. Je fouille ma chambre et je prends un petit sac en bandoulière noir que j'ai trouvé lors d'une de mes escapades nocturnes. Je me tourne vers ma fenêtre et tombe nez à nez avec Klaus. Je sursaute puis soupire.

Umbrella Academy // Imagines| Réactions| ImagifsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant