Fate Dream For Gods

Chapitre 12: Aveux

Un long silence planait dans la maison. Caster était toute rouge. De honte ou de gêne ?

-Sarah, je suis très touchée, et moi aussi je t'apprécie énormément.

Elle me décoiffa avec son sourire charmant mais sa réponse me brisa le coeur.

-Notre amour est fort, mais il ne doit pas être comme ça. Crois moi.

Elle posa son index sur mon front. Me sourit encore une fois et me dit.

-Aller viens, on a mieux à faire que d'y penser. Pense plutôt à toi et des prochains événements.

Je la suivais jusqu'au salon où se trouvait Ruler, Archer et son Master.

-Bonjour tout le monde !

-Bonjour Sarah installe toi. Me disa Rin d'une humeur sérieuse.

-Un Master qui fait la grasse matinée, j'ai de la peine pour toi Caster. Dis Archer d'un ton moqueur.

-Je suis fière d'être avec elle.

Pendant que Archer et Caster se querellaient, Ruler s'en alla dans la cuisine pour préparer un thé. Je regardais le Master d'Archer qui avait sans cesse la tête baissée quand elle était entourée de personne.

-Bon, ça suffit !

Rin mis un terme à la dispute. Elle nous servit notre thé.

-Quel est le plan, Ruler.

-Rider et Assassin veulent ma peau. Si elles s'allient ça pourrait très mal tourné. Sachant qu'on a aucune information sur Berserker et Assassin.

Caster me regarda et me fit comprendre de me taire.

-Personne n'a d'indice ?

-Aucun de notre côté. Et toi Caster ?

-A part qu'il ressemble à un amas de muscle ambulant et qu'il fait beaucoup de bruit. Non.

-Mais on est obligée de s'allier ? Je veux dire on ne peut pas faire comme si de rien n'était ?

-Sarah tu es trop naïve. Me répondit Ruler.

Rin était très studieuse dans sa réflexion.

-Je crois que Berserker n'est pas notre problème numéro un, il fait trop de bruit on peut facilement l'éviter et il a l'air passif.

-Un Servant comme lui ? Passif ? Cria Archer.

-Aussi fou que ça peut paraître, c'est bien le cas.

-C'est quoi cette guerre ?

Archer était à bout. C'est vrai que cette guerre n'était pas commune. Même une guerre tout court. Tous ces événements nous dépassaient.

-Master. On s'en va. Ruler, je me charge de Rider.

Les deux s'en allaient. On dirait que notre compagnie ne plaisait pas à Archer. Même Rin n'avait pas l'air de comprendre sa réaction.

-Occupons nous donc d'Assassin.

-On s'en charge également.

-Je viens avec vous. C'est celle qui me fait le plus peur.

-Rin ?

-Oui ?

-Ca te dérange d'y aller avant nous ?

-Comment ça ?

Caster expliqua son plan. Il était très simple. Ruler devait chercher Assassin pendant que Caster utilisait son Noble Phantasm pour les localiser.et ainsi mieux comprendre le secret d'Assassin. Rin accepta et nous donna des pierres bleues.

-Ceci vous donnera un code magique pour vous déplacer plus vite. Je sais que tu connais comment t'en servir. On se revoit tout à l'heure.

Caster posa sa main sur Ruler et lui disa qu'elle pouvait compter sur nous et lui souhaita bon courage. Elle partait en dehors de la maison et nous dans notre chambre.

-J'ai failli tout faire raté. Me lança Caster affolée

-J'ai pu le deviner. Mais tu gères toujours.

-Allons dans notre royaume.

Ce paradis m'avait manqué, mais il me faisait peur maintenant.

-Ca va aller Sarah ne t'en fais pas, je suis là. N'oublie pas.

-Jamais !

-Allons ouvrir le portail.

-Au fait, j'aimerai te parler de ce matin. J'aimerai savoir ce que tu voulais dire exactement.

-Tu ne l'as toujours pas deviner ?

-Non ?

Je ne comprenais vraiment pas ce que voulais me dire Caster. Elle était trop mystérieuse avec ce sujet là.

-Je pense qu'il est temps pour moi de te dire mon identité. Tu es devenue assez forte et mature pour que je te le dévoile enfin.

J'étais impatiente de savoir mais aucun mot répondait à ma curiosité.

-Caster ?

-Portail des Cauchemars !

Elle avait activé son pouvoir pour observer Rin. Mais dans l'eau il y avait quelque chose d'étrange. Le reflet... Je ne comprenais pas ce que je voyais.

-Je... Impossible.

-Et pourtant. Répondit elle.

Dans ce reflet, il n'y avait pas mon reflet, ni celui de Caster. Mais une déesse qui répondait au nom de Sarah Wilas.