Prologue

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Le monde est un mystère. Personne n'a jamais réussi à percer le secret de l'univers. Comment avons-nous été créer ? Qui y avait-il au commencement ? Quand arrivera donc la fin ? L'apocalypse ? Personne n'en est vraiment sûr.

Une autre question peut s'ajouter à cette liste sans réponse clair. "D'où vient la magie ?". Personne ne le sait, et ne le saura sans doute jamais. Pourtant, des êtres habitent cette terre, des humains dotés de dons vivent avec nous, des mystères non résolus continuent de perdurer...

Enfin, une dernière, toute dernière question à poser.

Qui est Zia ?

/.\

Cette nuit-là, il faisait froid. L'obscurité se glissait dans chaque coin de rue, dans chaque ivrogne affalé dans les ruelles sombres et peu fréquentables de la ville de Barcelone.

Certain ce glissait dans la pénombre pour voler, d'autre s'enfuyait main dans la main rattachée par le fil rouge d'un amour interdit.

D'autre, buvait et riait à gorge déployée, une bière à la main dans les tavernes ou l'ambiance est toujours à son comble. Les serveuses s'activaient autours des tables, évitant au passage les mains baladeuses d'un air expert en la matière.

La plupart de ces clients étaient des marins, tous des hommes. Il était bien rare de voir une femme oser s'asseoir à une table, entourée de si grand nombre de personne masculines. Les hommes ne voyaient jamais les femmes dans les tavernes comme courageuses, mais plutôt comme des p*tains voulant voir ailleurs que dans leur mariage.

Alors, cela n'étonna pas la jeune femme quand un homme à moitié ivre s'installa à sa table sans permission.

La jeune femme posa sa chope de bière d'un coup sec, faisant sursauter son interlocuteur. Elle resserra sa longue cape brune autour d'elle, ne laissant que son visage à découvert.

<<Hé ma jolie, tu voudrais pas qu'on sorte d'ici pour tu sais...Passer du bon temps ?>>

Ce genre de personne dégoutait la jeune femme aux yeux d'encre. A chaque fois, tous les hommes dont elle avait malheureusement fait la connaissances ne pensaient qu'a la mettre dans leur lit. Celui-ci ne faisait que s'ajouter à une longue liste.

Elle bailla légèrement, signe qu'il était ennuyant. L'homme commença cependant son "beau" monologue pour tenter de séduire la jeune femme. Sans succès bien entendu. Elle essaya cependant de prêter attention à ce que disait l'homme. Après tout, elle n'avait rien d'autre à faire et écouter des choses ridicules l'amusait. Toujours les mêmes flatteries, ''tes beau cheveux d'ébènes *hic* ton beau visage harmonieux *hic*'' etc...

Finalement irritée et ennuyée par cette énergumène qui ne pensait qu'à ''passer du bon temps'' comme il disait, elle tapa la table en bois de sa main. Le soudain silence de l'homme la fit sourire. Elle le fixa de ses yeux, une haine profonde ancrée dedans. Cette haine donnait l'impression à l'homme d'être déchiré comme du vulgaire papier. Il déglutit, se leva de la chaise qu'il c'était permit d'emprunter un peu plus tôt, puis partit sans demander son reste. La jeune inca finit son verre d'une traite, laissa quelque pièce sur la table puis quitta la taverne.

Une fois dehors, elle se maudit encore une fois d'avoir déchirer sa capuche, lui permettant de cacher son visage attirant les imbéciles. Elle serra pour la deuxième fois sa cape sans capuche autour d'elle. Puis, dans la nuit sombre, elle s'engouffra dans une ruelle.

Cette jeune femme se nomme Zia.

Et vous la connaissez très bien.





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(Réécriture faite)

&quot;𝙴́𝚕𝚞&quot; {Les mystérieuses cités d'or}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant