Deux âmes faites pour surpasser les entraves de la vie, ensemble.
Il allait toujours se réfugier chez sa meilleure amie lorsqu'il n'avait plus confiance en lui ; c'est grâce à elle qu'il regagnait confiance en lui et réussissait à retrouver son che...
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Je me change rapidement avant de quitter mon lieu de travail. Qu'est-ce que je hais ce supermarché, et pourtant, je devais m'y rendre presque tous les jours. Ayant enfin terminé mon service, je pris directement le chemin menant à ma maison. Mon dos menace de se briser en quatre, et il fait toujours aussi froid. La peur de glisser sur la neige me fait peur, et pourtant mon esprit s'amuse à m'imaginer m'étaler tels une étoile sur le sol glacé.
L'esprit occupé, je commence à démêler mes écouteurs lorsque subitement, je sentie une main se poser sur ma tête. Surprise, je me stoppa avant de regarder la personne à mes côtés. Mon cœur battait la chamade et un sourire naquit sur mes lèvres gercées.
— Mingi !
Habillé tout en noir de la tête — à commencer par son bonnet — jusqu'à pieds, ce dernier m'offrît son plus beau sourire, dévoilant ses dents aussi blanches que la neige qui continue de tomber.
— Salut, Seungha!
— Qu'est-ce que tu fais la? Il est 17htu ne devrais pas être en train de t'entraîner...? Aïe, j'ai tellement mal au dos je vais mourir.
Je remonte la bretelle de mon sac qui ne fait que tomber de mon épaule, tout en traversant au passage piéton. Mon regard croisa ses pupilles noirs, et je ressentie une décharge électrique parcourir mon corps. Ce dernier baissa la tête, puis il passa une main dans ses cheveux soyeux et parfait.
Tout est parfait chez lui.
En inspirant par la bouche, de la buée créa des formes dans l'air. Ma bretelle glissa encore sur mon épaule alors je la remettais à sa place non sans râler. Puis, une main passa sur mon épaule courbaturé pour récupérer mon sac.
— Mmh, fut sa seule réponse.
Je ne me débattis pas lorsque Mingi récupéra mon sac. Il le fait assez souvent, puisque je cite « ça évite de m'entendre râler pour rien ».
Après un laps de temps, je me rendis compte qu'il avait un air triste. Même fatigué, il parlait à tout bout de champ. Le calme présent n'est pas habituel.
— Quoi...? Qu'est-ce qu'il y a?
Je m'arrête finalement au milieu du chemin avant de me tourner vers celui-ci. Les yeux fixant ses chaussures abîmés, j'entends sa réponse avec difficulté :
— L'agence a décidé de repousser mes débuts.
— QUOI?!
Le seul passant qui vient de passer à côté de nous me jeta une œillade, l'air de me juger que j'ignore complètement. Le stress et l'angoisse. Mon ventre se tord et une boule d'angoisse se créa au creux de ce dernier. Mes épaules se font lourdes, et mes yeux sont grandement ouvert, sous le choque.
— Je n'y crois pas...
Lentement et dans le silence, nous nous remettant à marcher ; encore une fois, je m'arrêtais sous le choque. Puis, mon corps se approcha instinctivement de mon meilleur ami. Tendu, je pouvais lire la déception sur son visage. La colère fit bouillir mon sang en pensant aux personnes qui avaient a pris cette décision.
Ces personne qui venaient de faire du mal à l'être humain que je préfère. Celui qui mérite le bonheur et la réussite.
Celui qui travaille dure ;
— Mais...pourquoi?!
— Ils ont décidés qu'il serait mieux pour moi de débuter plus tard, et finalement le groupe dans lequel je devais débuterne débutera pas.
Un sentiment de haine et de tristesse s'empara de moi. Il travaille pourtant si dur...je ne comprends pas. Et puis, le ton de sa voix me brise le cœur. J'espère au fond de moi qu'il ne pensait pas à abandonner. Il doit oublier cette idée. Je le convaincraient de continuer à pourchasser son rêve, encore.
Un souffle quitta les lèvres démontrant mon mécontentement ; Mingi posa sa main sur ma tête en souriant, les yeux brillants malgré lui, je peux littéralement y lire un sentiment profond de désespoir qui me fonds le cœur.
— Ce n'est pas grave. J'y arriverai!
— Oui, tu as raison. Tu finiras par y arriver! Je crois en toi, Mingi! Tu es proche du but!
Au moins, il sourit. Sur son dos, son sac a dos assortit à sa tenue semble plus lourd que d'habitude. J'essaye de récupérer mon sac de ses mains avant de continuer le chemin, mais il fit un sorte de l'éloigner de moi.
Son rire mélodieux résonna lorsqu'il croisa mon regard noir. Ainsi, le chemin s'était fait rapidement. Mingi m'ayant raccompagné chez moi, nous avions parlés de tout et de rien. J'ai essayé de le faire rire. Malgré que je me sens épuisée à en mourir, je veux au moins voir un sourire sur son visage angélique.
Enfin arrivée chez moi, il refusa pour la première fois d'entrer. Il mit ses mains dans les poches de son jean avant de me regarder ouvrir la porte en silence. Je trouve ça assez étrange, mais ne riposte pas.
— Pourquoi tu n'entres pas...?Lui demandais-je surprise et hébété.
— Il faut que j'aille m'entraîner..., murmura t'il en déposant mon sac près de mes pieds.
— Vas-y donc. Tu as raison, en plus tu as l'air vraiment motivé. Et n'oublie pas! Ce n'est pas un échec.
Il me sourit avant de me faire un signe de la main. Comme d'habitude, mon regard suivit ses gestes : il se retourna et sa silhouette s'éloigne.
Et, une question me vint à l'esprit.
Et si Mingi réussissait, est-ce que je finirais vraiment seule...?
