Deux âmes faites pour surpasser les entraves de la vie, ensemble.
Il allait toujours se réfugier chez sa meilleure amie lorsqu'il n'avait plus confiance en lui ; c'est grâce à elle qu'il regagnait confiance en lui et réussissait à retrouver son che...
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Deux mois, c'est si long...
Pendant deux longs mois, je n'ai pas pus voir une seule fois Mingi. Il s'entraînait encore, encore et encore et je ne pouvais donc pas le voir. Il tentait de m'envoyer des messages lorsqu'il le pouvait, mais il m'a appris que l'agence lui prenait souvent leurs téléphones.
Sympa...
Hébétée, j'ai essayé de faire quelque chose de ma vie ; j'ai continué les allez retours entre ma maison et mon lieu de travail, tous les jours : la routine.
Je ne sors pas très souvent, mais lorsque c'est le cas, je vais boire un café, où m'échappe au cinema pour visionner des films d'horreurs. Autrefois, je détestais sortir seule.
Cela me terrifiait.
Je restais toujours aux crochets d'un groupe d'amis au collège ou au lycée. Un groupe d'amis qui ne faisait pas vraiment attention à moi, seulement lorsque cela leurs arrangeait.
L'angoisse. Le néant.
C'est ce que je ressentais lorsque j'étais seule. J'avais l'impression que tous les yeux étaient rivés sur ma personne. Chaque petits chuchotements qui me parvenaient aux oreilles me retournaient l'estomac : j'avais l'impression que chaque paroles m'étaient visés, que les bouches malsaines des élèves arrogants mouvaient pour parler sur moi.
Mais, grâce à Mingi, j'ai appris à vivre par moi même. Grâce à mon meilleur ami, j'ai appris à ne dépendre de personne.
En repensant à ce fait, je trouve ça incroyable que maintenant, je n'ai plus aucun mal à sortir toute seule, accompagnée de moi et seulement moi.
Bon, après, je ne sors pas souvent, et je fais pas grand chose, mais les choses ont quand même bien changées.
Doucement, je quitte la prison qu'est mon esprit pour me re concentrer sur le présent : je finis de passer la serpillière, avant d'aller ouvrir la porte.
Il est déjà là...
— Bonj-...
— Seungha! Je te présente Naya. Ça fait un moment que l'on s'est pas vu!
Mon père se tient la, devant moi au côtés d'une femme serré dans sa robe rouge extraordinairement courte.
Et moi, la main encore sur la poignée de la porte d'entrée, toute transpirante après avoir fait le ménage total de la maison, j'eus le souffle court ; comme il vient de le dire, cela fait un moment que l'on s'est pas vu. La dernière fois remonte à au moins trois semaines.
Et, il était resté seulement deux jours. Maintenant, mon père se tenait la, devant moi, un large sourire aux lèvres, habillé d'un costume noir élégant au côtés de...
— Qui êtes vous?
Ses lèvres de la même couleur que sa robe m'a l'air un petit peu trop foncé : on ne voit que ça. Le regard hautain qu'elle me lança ne me plut gère. La gorge serré et les mains tremblantes, j'ai peur qu'elle se doit de rester à la maison.
