Ambre : De l'ombre à la lumière.

LA Liste ! Tw !

Mes petites étoiles d’amour, vous vous sentez honteuse ? 

Vous me faites pitié, vous avez bien raison, bande de petites garces sans cœur ! 

Vous le pensez si fort ! Je vous entends... 

Franchement il l’a trop mérité quoi ! Tu as vu tout ce qu’il lui a fait subir, elle a bien le droit de se venger c’est normal Non ? 

Elle a des circonstances atténuantes la petite Ambre. 

Ta gueule ! Ta gueule ! Taisez-vous ! 

Ho ! Un papillon de nuit, tu es comme moi, tu ne verras pas la lumière du jour. Et si on sautait ensemble ! 

Ha ! Toi aussi tu as des choses à dire avant de mourir. 

Oups désolé je t’ai écrasé avec ma main , ne m’en veux pas mais il n’y a pas de place pour deux dans cette histoire . 

Désolée, je me suis égarée en chemin mes petites étoiles. 

Ha oui j’en étais là ! 

Pardon ? 

Atténuante vous dites ? 

Si mon père vous avait raconté les sévices et le traumatisme qu’il à vécu enfant, auriez-vous aussi trouvé une circonstance atténuante pour ce qu’il m’a fait vivre ? 

Hypocrisie, vous le savez aussi bien que moi ! 

Il n’y a rien qui puisse légitimer telle barbarie ! 

Non, non ne pleurez pas ! 

J’ai peut-être été un peu dure avec vous mesdemoiselles, c’est que vous me ressemblez tant, vous êtes si belles. 

Je ne cherche qu’à vous sauver de vous-même avant de vous protéger des autres. 

Pour que vous puissiez comprendre, je vais continuer mon récit, là où je me suis arrêtée . 

Vous avez intérêt à avoir une bonne mémoire car je ne me répéterai pas ! 

Si vous avez décidé de me suivre c’est en votre âme et conscience. 

Dans la vie pas de retour en arrière ! 
Pour le meilleur et pour le pire... 

La maison semble vide, pas âme qui vive, seulement cette odeur de javel qui me pique les narines. Ça semble si paisible, ce silence me rappelle celui de l’église. Mais que faire à part appeler la police. 

C’est donc ce que j’ai fait, expliquant q’un événement bizarre s’était produit chez moi. Mon père avait mystérieusement disparu. 

En attendant je pénètre dans chaque pièce avec prudence. Le bureau de mon père est ouvert, son ordinateur allumé me laisse entrevoir une vidéo, je décide de cliquer sur lecture. 

Mon dieu ! 

Mon père filmait ses viols, mon viol ! 

Plus je parcours la vidéo plus je suis horrifiée, c’est une sorte de medley de tous ses ébats. Je vois ma mère attaché en train de ce faire prendre sauvagement par dèrrière. Elle semble pleurer sous cette angle. Le plus dur c’est que je suis présente, nue, assise sur la table de chevet. J’ai l’air d’avoir trois ans pas plus.