Pour ne pas éveiller les soupçons je ne prends pas de douche, juste un rapide passage au lavabo. Je cherche ensuite mon short dans mes affaires mais ne le trouve pas. Je vais voir ma mère pour savoir où il est.
« Je n'ai pas fait de lessive, me dit-elle. Tu as encore besoin de ce short pour dormir avec ta copine ?
– Je vais pas dormir nue maman !
– Dors en culotte comme d'habitude. Je vois pas pourquoi tu me fais tout ce cinéma pour un short. »
Je me dis qu'au fond, elle a pas tord, en plus il n'est pas dit que je garderai le short toute la nuit donc autant ne pas en mettre. Je retourne dans ma chambre après lui avoir souhaité bonne nuit, elle me demande si je vais déjà dormir.
« Non, on va mater un film sur l'ordi avec Kamille. Peut-être même deux.
– Je vois. Ne le fais pas hurler s'il te plaît, moi je n'en regarderai qu'un, demain je me lève tôt. J'irai faire les courses de bonne heure vu que ton père vient.
– Ah ouais, dis-je maussade. Je l'avais oublié lui.
– J'espère que tu seras gentille avec lui.
– On verra ça demain. »
Je la laisse pour de bon cette fois, un peu énervée de m'avoir rappelé la mauvaise visite qui m'attend demain. Je retourne dans ma chambre toujours enroulée dans ma serviette et vois que ma copine est déjà au lit, le drap remonté jusqu'au cou, je me dis que c'est bizarre.
« Tu me cache quelque chose ?
– Bien sûr que non, répond-t-elle. Je ne te cacherai jamais rien.
– D'accord. »
Je vais dans le tiroir de la garde-robe et me prends une culotte quand ça tilte dans ma tête.
« T'es nue bébé ?
– Oui. Ça te gêne ? »
La question était un peu inutile, évidemment je suis gênée, mais dans le même temps, j'en ai marre d'être la coincée de service. Et si je faisais un truc dingue pour changer ? Pas fuir à l'autre bout de la ville comme mon frère, non, un truc dingue mais à mon échelle. Je repose la culotte là où elle était et me retourne vers le lit.
« Non, dis-je, ça ne me gêne pas. (Je prends l'ordinateur et lui tends) Trouves nous un film, j'arrive. »
Je sors et vais chercher du soda et un paquet de biscuit, j'entends ma mère dire que je vais grossir mais je sais qu'elle le dit sur le ton de la plaisanterie, je prends soin à ce qu'elle ne voit pas que je suis toujours en serviette et retourne rapidement dans ma chambre. Kamille me dit qu'elle est prête, elle a trouvé un film qu'elle n'a jamais vu, je lui donne les biscuits et pose le soda près du lit puis laisse tomber la serviette avant de rapidement me glisser sous les draps, elle me regarde toute étonnée.
« Tu vas dormir nue aussi chérie ?
– Et pourquoi pas ? Si je porte une culotte tu vas avoir envie de l'enlever non ?
– Assurément.
– Alors problème résolu. »
Elle rit et m'embrasse puis nous lançons le film que nous regardons blotties l'une contre l'autre. À la fin de la comédie elle me demande ce que l'on fait, je tends l'oreille et n'entends plus le bruit de la télé dans le salon, ma mère est partie se coucher, pour répondre à sa question, j'abaisse l'écran du PC tout en l'embrassant, il ne faut pas longtemps pour que l'appareil finisse sur le sol et les bras de ma copine autour de mon cou. Le baiser devient vite passionné, ma copine me tire sur elle, je me laisse faire et place mon bas ventre contre le sien. Le fait que nous sommes nues m'excite terriblement, je sens le moindre millimètre carré de sa peau chaude contre la mienne, ses seins se collant au miens, remuant lentement au rythme de nos caresse, ses cuisses m'entourant le bassin, ses mains parcourant mon dos. Nos langues dansent frénétiquement l'une contre l'autre, et alors que toutes ces sensations m'envahissent, je repense au message qu'elle m'avait envoyé la veille. Je sens monter en moi une nouvelle fois cette fièvre de folie, la même qui fit de moi cette fille courageuse, aventureuse mercredi après-midi, ma bouche quitte alors la sienne et descend sur sa poitrine, je prends appuie sur mes genoux, me laissant l'accès libre à son intimité où je glisse la main.
« Oh, bébé, murmure-t-elle, n'arrête surtout pas.
– J'y compte pas mon cœur. »
Je m'aperçois que même dans mes paroles cette témérité nouvelle se fait sentir. Je me fais plus rapide dans mes caresses, je sens sa respiration suivre le rythme, mes lèvres titillent le bout de l'un de ses seins, puis l'autre, puis je me surprend à descendre le long de son ventre, passer ma langue le tour de son nombril, elle frissonne et se cambre en même temps en me soufflant un mot doux et qu'elle aime. Cela me motive comme jamais je ne l'avais été de ma vie, la descente se poursuit, je suis curieuse de savoir quelle sensation aura son sexe contre ma bouche, je me traite de cochonne mais ça ne calme pas ma curiosité, de plus j'ai envie de lui faire plaisir, de changer cette image de fille vierge coincée. Elle me bloque le visage de ses mains quand je quitte son nombril.
« Bébé t'es sûre de le vouloir ?
– Je pense que jamais je n'ai été aussi certaine de quelque chose. Dis moi simplement si c'est bien ou pas.
– Oh mon cœur, ça sera forcément bon ! »
Son enthousiasme me booste, je sens que je pourrais faire des choses folles si elle me le demandait. En attendant j'approche de la zone que je vise depuis le début, j'embrasse la peau épilée de son bas-ventre, elle soupire, se tortille, se cambre légèrement, et me murmure d'y aller, que je la rend folle, que je suis si douce qu'elle pourrait exploser, qu'elle m'aime... J'écoute et me délecte de ses paroles, je fais glisser le revers de mes doigts sur ses lèvres, je commence à avoir l'odeur de son intimité, pas tellement différente de celle qui se trouvait sur mes doigts se matin, je me dis qu'au goût ça doit être assez amer mais cela ne m'effraie pas, bien au contraire, ma curiosité est à son paroxysme et lorsque le bout ma langue la touche, elle se met à trembler. Elle se saisit de ma tête en douceur et l'applique contre elle, je n'ai qu'à laisser la langue sortie, elle fait le reste d'elle-même. J'en suis un peu déçue mais la laisse faire un moment pour enfin finir par me dégager et aller à mon propre rythme. Ses cuisses entourant ma tête vibrent plus ou moins selon les zones que je taquine, je comprends vite son fonctionnement et m'applique là où les tressautements se font les plus puissants. Elle écarte ses lèvres en me disant où poser ma bouche, je m'exécute, immédiatement, elle se met à gémir. Ravie de voir l'effet que je lui procure j'accélère mes succions.
« Doucement bébé, c'est meilleur doucement.
– Tu kiffes tellement pourtant cœur.
– Oui, c'est trop bon ! Je suis étonnée que tu sois venue de toi même, tu fais ça bien bébé. Si tu veux tu peux jouer avec tes doigts mais ça va me rendre vraiment dingue.
– Tant que tu fais pas trop de bruit. »
Je replace ma bouche où elle était et fais glisser mes doigts juste en dessous, elle me laisse faire un moment.
« Dedans bébé, mets les dedans ! »
Elle parle un peu fort mais ne relève pas, je cherche à comprendre ce qu'elle me dit puis comprends. Pour la première fois de ma vie je pénètre une fille et elle semble apprécier. Elle guide mes geste en remuant le bassin, ses gémissement se font de plus en plus roque, j'espère que l'on ne nous entend pas. Elle me dit d'aller plus vite avec ma main, plus fort, j'obéis. Elle finit par se cambrer et rester comme ça un petit moment, je comprends qu'elle vient. Lorsque son dos touche à nouveau le matelas, elle se redresse, me tire contre sa bouche et m'embrasse ardemment.
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Mes chroniques de lycée- épisode 2- Ma première fois
RomanceÀ la vue du titre ça ne va pas parler de glace alors les pucelles frigides et les coincées du fion... nextez. pour les autres, ceci est la suite de la vie de Titi et Kamille.