8 - Douleurs & Solution

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Le lendemain, je me suis réveillée chez mon meilleur ami

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Le lendemain, je me suis réveillée chez mon meilleur ami.

Cliché mais ce fut les faits...

En me souvenant que Mingi m'ait ramené dans notre endroit favoris pour décompresser me fit sourire. Combien de fois nous sommes-nous rendus dans ce parc assez caché de tous, pour y boire du soju?

Beaucoup plus de fois que ce dont je me souviens.

Mingi et moi sommes assez différent sur le point suivant d'ailleurs : se rencontrer.

Je joue beaucoup sur les mots, en prenant la peine de réfléchir aux bon mots, alors que celui-ci préfère adopter les gestes. Je lui en suis reconnaissant de ne pas avoir re amené le sujet de mon père hier soir, cela aurait sûrement plombé l'ambiance, mais il le savait.

Son matelas moelleux aspire mon corps, je me sens comme sur un nuage ; soudainement, je ressentie une vague de chaleur me submerger, et en me retournant, je tombe nez à nez avec le propriétaire de ce lit si confortable. Serré contre ce dernier, j'arrête de gigoter et me mets à regarder son visage d'ange endormi.

Et, lorsque l'envie me prit soudainement, je pose ma main contre sa joue aussi délicatement que je le peux ; celle-ci est toute chaude et douce. Je l'envie encore...

Ma peau n'est pas aussi lisse et parfaite que la sienne, et malgré qui m'ait répété mainte et mainte fois les mêmes propos au lycée, et aujourd'hui encore, je ne peux quengier ce que je n'ai pas, et ce que les autres — dont lui — ont.

« Nous sommes des êtres humains non conçu pour être parfait », me répétait t'il.

Mon cœur reprit sa course dans ma cage thoracique alors que je me surpris à sourire tels une idiote.

Je me repris rapidement, mais mes doigts glissèrent dans ses cheveux bruns soyeux. Est-ce que j'aurais aimé que l'on me touche ainsi alors que je dors?

Sûrement pas.

Bon, peut-être que je n'y verrais pas d'inconvénients si la personne est mon meilleur ami.

Lentement, je repasse tout les traits de son visage, sans même prendre la peine de ciller des yeux, trop fascinée.

Puis, je sentis mon mal de ventre s'intensifier : l'impression que l'on me poignarde plusieurs fois me fis fermer les yeux aussi fort que je le peux. Je replie mes jambes près de mon ventre, en retenant mon souffle. En apnée, l'idée de mourir à cause des douleurs des règles parcourt mon esprit.

Un souffle quitta mes lèvres, les yeux toujours fermés, comme ci j'avais peur de tomber face à la mort si je les ouvrais.

Réveiller Mingi n'est pas vraiment sur ma liste des choses à faire, alors, je décide finalement de quitter le lit ; mais, en ouvrant les yeux, je sentis mon cœur rater un battement en voyant mon meilleur ami me regarder de son regard hypnotisant.

❝𝐇𝐚𝐤𝐮𝐧𝐚 𝐌𝐚𝐭𝐚𝐭𝐚❞ || 𝑴𝒊𝒏𝒈𝒊Où les histoires vivent. Découvrez maintenant