Larme écarlate (EN RÉÉCRITURE)

La grange

Coucou, c'est le deuxième chapitre que je présente alors n'hésitez pas à me donner votre avis, bise <3
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Cela fait maintenant une semaine que tu marches sur la route, sans savoir ou aller.

Ton objectif est de quitter le pays et de faire des petits boulots pour avoir un peu d'argents et pouvoir voyager dans le monde. C'est ce dont tu as toujours rêvé, voir le monde, enfin être libre, ne plus te soucier de la misère qui anime ton quotidien, ne plus sentir la faim et le dégoût de ce pays.

[t:p] : je ne suis plus chez moi, c'est ce dont j'ai toujours rêvé ! Tu continues de te répéter cette phrase en boucle afin de retrouver la motivation et pourtant... tu regrettes de ne pas avoir pu dire au revoir à ta famille, tu as juste envie de retourner auprès d'eux et de serrer tes imbéciles de frères dans tes bras. C'est le comble, toi qui voulais vivre une vie sans te soucier de la misère, te voilà dans la rue à dormir dans des stations de gare ou dans des parcs publiques sur les bancs. En ce qui concerne la nourriture, tu avait quelques reserves que tes parents t'ont mis dans le sac, mais au bout d'une semaine tu les a toutes épuisées, alors te voilà maintenant entrain de voler tout ce que tu trouves pour survivre.

Tu détestes devoir faire ça, voler aux autres et surtout, voler aux pauvres qui peuple ce pays car tu sais qu'eux aussi ont en besoin de cette nourriture. Bref tu n'y penses pas vraiment car sinon tu crois que tu sauterais d'un pont pour ne plus déranger personne.

L'heure de chercher à manger était enfin venue, ne pensant pas aux mal que tu fesais mais en étant uniquement animée par la faim, tu te retrouves à espionner un homme d'une soixantaine d'années qui était entré dans une petite boutique ou il y vendent des fruits, comme tout ici, ils sont de très mauvaises qualités, voir même, à moitié pourris. Mais ça à l'avantage de ne pas être cher alors ça te conforte dans le fait que ton vol ne sera pas une grande perte pour l'acheteur.

[t:p] : *ça fais au moin 10 minutes qu'il est entré chercher son plat, il devrais bientôt resortir avec et je le lui volerais*

L'homme que tu attendais ressors enfin avec un petit panier remplis d'environ 5 à 6 fruits. Et part rejoindre une rue assez isolée pour tu suppose, rejoindre sa maison.

Le suivant discrètement dans la ruelle tu arrives à bousculer l'homme qui s'effondre par terre ainsi que le panier qu'il tenait, les fruits roulent un peu partout, se dispersant dans la ruelle.

[t:p]: Oh non ! Je suis tellement désolée monsieur laissez-moi vous aider. En prononçant ces phrases t'accroupis, ramassant les fruits et les remettant dans le panier.

L'homme: Ce n'est rien, je n'ai rien de grave mais fais plus attention lorsque tu marches et merci pour ton aide jeune fille. Dit-il en se redressant et en ramassant son panier que tu avais déjà remplis. Il te fis un grand sourire, peut-être était-ce un sourire d'espoir, l'espoir qu'il existe encore des gens bons et serviables ou un sourire de gratitude pour ton aide. Tout ce que tu sais c'est que c'est un sourire chaleureux, celui qui te fais sentir mieux, celui qui fais sentir une personne importante. le genre de sourire que les gens ne font pas souvent et qui ne laisse pas indifférent.

D'une voix tremblante tu t'efforces à lui répondre en lui faisant à ton tour, un sourire. Malheureusement celui-ci était forcé.

[t:p] : De.. de rien monsieur et pardon encore. Tu te sens tellement coupable et tu as tellement peur qu'il remarques que tu l'a volé, non pas car ça ferais une mauvaise image de toi, mais parce que tu n'as pas envie de voir ce sourire disparaître par ta faute. Malheureusement, n'ayant pas le choix tu lui ment ouvertement.

L'inconnu continue sa route avec son panier, tu t'empresses d'aller dans la direction opposée à celle qu'il a prise pour découvrir le butin que tu as habilement volé. En sortant la pomme de ta poche tu hésites à aller la rendre, tu culpabilises, pas d'avoir volé une simple pomme mais tu imagines la réaction de se pauvre monsieur lorsqu'il va découvrir que celle qui l'a « aidé » est finalement rien de plus qu'une sale petite voleuse.