Une part de moi

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Je ne sais pas si
J'écris parce que je t'aime
Ou si je le fais parce qu'en réalité
Tu es un manque.
Si j'écris encore sur toi,
C'est pour me rappeler
Que toi au loin, tu es en vie
Si seulement tu étais en vie
Auprès de moi.

Tes mots sont indescriptibles
Mais pourtant si simples
Et si importants pour moi.
Ta présence est imbattable
Mais malheureusement si lointaine.
Ta respiration, j'aurais aimé
Qu'elle puisse être le vent de mes cheveux
Ou alors un souffle de baiser.

Je tenais à te dire que lorsque j'étais à tes côtés
Je me sentais comme un arbre à papillon avec tout ceux qui habitaient dans mon ventre à chaque fois que tu étais là.

Il m'arrive de recroiser ton prénom
Sur des images ou dans la rue
Mais pas posé sur toi,
Parce que toi tu n'es plus là.
Du moins, nous nous sommes perdus.
J'ai l'impression lorsque je regarde un garçon
Tu es son ombre, c'est toi dans tous ces garçons que je vois.
Dans tous ses regards qui ne sont pas tiens cela entre dans ton territoire
Tu arrives à prendre tout d'un coup le contrôle.
Ou alors c'est mon obsession pour toi
Qui s'amuse à me prendre pour sa marionnette.

C'est étrange, mais c'est comme si
Je le sais que vas revenir
Peut-être pas pour me draguer
Peut-être pas pour m'aimer
Ou même venir me dire que tu me déteste
Mais revenir parce que
Je te manque ?

J'ai peur qu'à force de penser à toi
Toi tu te cesses de parler de moi.
Que ces mots d'adolescents
Pour moi continue encore de vibrer
Vibrer, vivre, courir partout sur moi
Encore et toujours j'ai des restes
De toi adolescent
Alors que toi tu es adulte et mûri et surtout différent
Mais hélas toujours aussi aimant et intéressant

C'est dingue à quel point tes mots, ta présence TOUT de toi
Vivent encore alors que je devrais faire comme toi, passer au dessus et laisser le présent m'apprendre que c'est fini,
Mais je sens tellement de choses qui me disent que rien n'est fini.

Il m'arrive de me faire des idées de toi
Savoir comment tu te portes
Savoir comment tu rigoles
Si tu aimes ou si tu n'aimes pas

Je m'imagine te regarder sans fin
Et voir au fond de toi
Dans ton jardin secret
Une étendue d'eau salée de tristesse

Mais qui me dit que tu es triste, peut-être qu'au fond tu vas mieux, que tu guéris
Je ne sais pas, je n'en sais trop rien

Parler de toi c'est comme si
Je parlais d'un tableau incompris
Tu es mon musée préféré.
Plus je marche et plus
Je te découvre petit à petit
Dans cet endroit immense qui est tien

Je pense que si j'écris encore sur toi
C'est parce que tu me manque
Et que j'aimerais ne jamais cesser de t'aimer.

Une part de moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant