chap 9

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On se mit dehors, je ne participais pas beaucoup au travail, j’étais perdue dans mes pensés. Léo était en face de moi et Raphaël était sorti sur la terrasse et me fixait du regard. Ils me surveillaient.

Une bonne heure plus tard, ils avaient fini, on alla a la piscine, je me mis en retrais, je ne voulais pas m’amuser avec eux, enfin, si on pouvait dire qu’essayer de se noyer les uns les autres était amusant...

Je ne cessais de repenser a la conversation avec ma mère. Est ce qu’il continuait de la battre ? Sûrement. Y avait-ils un moyen de la sortir de la ? Une chose était sure, tout n’était pas pardonné mais je ne la laisserais pas.

Je soupirais et sortis de la piscine. Léo me demanda ou j’allais et je ne lui répondis pas, quand je passais devant Raphaël, il me posa la même question que son copain et obtenu aussi la même chose.

Je me rhabillais en vitesse et sortis de la maison. Mon instinct me guida et j’arrivais au rebord de la falaise.

C’était un très beau endroit, pour y accéder, on devait passer par une forêt et on arrivait sur un rebord d’une falaise, c’était un endroit lumineux, on pouvait y voir de magnifique couché de soleil et passer la nuit a regarder les étoiles. C’était incroyable, la mer s’étendait a perte de vue.

Je m’approchais du bord et m’assis, les pieds dans le vide, je m’appuyais contre un rocher et mis mes écouteurs dans les oreilles.

C’est mon frère qui m’avait montré cet endroit.

Mickaël...

Il doit avoir la vingtaine aujourd’hui, ça fait treize ans que je ne l’ai pas vu. Quand j’avais trois ans, il en avait sept et du jour au lendemain, sans dire au revoir, il est parti habiter chez ma grand-mère paternel. Je ne l’ai jamais revu. De même pour ma grand-mère. Je n’ai plus aucunes nouvelles d’eux. Ma mère ne m’en a jamais donné, elle n’a plus jamais parler de lui depuis qu’il est parti.
Je n’ai qu’un seul souvenir de lui.

Mes parents n’étaient pas a la maison, mon père était parti pour une nouvelle mission et ma mère devait beaucoup travailler pour compenser la présence de mon père. Mickaël devait me garder mis il voulait aussi voir ses amis, on est donc parti au parc les rejoindre. Il m’a dit d’aller m’amuser avec d’autre enfant qui étaient la. Un moment plus tard, je suis tombé du toboggan.

« Tout va bien mon bébé ?
- Non ! J’ai mal !» lui avais-je répondu en larmes

Ses amis c’était moqué de lui a cause du surnom qu’il m’avait donné alors nous sommes parti et il m’a amener sur la falaise.
Et cette nuit la, je me suis réveillée et je suis aller dans la chambre de mon frère, j’étais monté sur son lit et l’avais écraser, il c’est réveillé en sursaut et m’avait demander si j’avais fait un cauchemar.

« Non ! J’ai rêvé de la falaise ! Tu peux me faire un plan ?
- Pourquoi mon bébé ? T’as prévu de fuguer ?
- Ça veut dire quoi «fuguer» ?
- Oubli. Pourquoi tu veux un plan ?
- Pour pouvoir retourner la bas quand tu sera pas la !
- Mais je serais toujours la.
- Ben non ! Un jour tu habitera avec ton amoureuse !» dis-je en baillant

Je me souviens qu’il avait éclater de rire.

« Viens te coucher avec moi, faut que tu fasse dodo.
- Non, dessine moi le plan !
- Si tu veux, je te le fais et toi tu dors.
- Promis ?
- Promis !» il m’avait fait un bisou sur le front

Le lendemain, je me suis réveillée tard, il était déjà parti mais j’avais trouvé le plan sur son oreiller. Il avait dessiner la route, les arbres, la mer et derrière, il avait écrit quelque chose :

« Je t’aime mon bébé.»

J’étais trop petite pour le lire mais quand j’ai compris qu’il ne reviendrait pas, j’ai très vite appris a lire pour comprendre ce qu’il avait voulu me dire.

Quelqu’un s’assit juste a côté de moi, je reconnus la personne immédiatement mais je ne tournais pas la tête vers lui.

« Je suis désolé.» dit-il

Je ne répondis rien, si il croyait qu’un simple «désolé» allait arranger les chose il va être déçu du résultat.

« Je suis vraiment et sincèrement désolé. J’ai dit des choses que je n’aurais jamais du dire ou penser, j’ai une totalement confiance en toi, j’ai juste peur. J’ai peur de te perdre. J’ai peur que tu te rapproche de Nicolas et que tu disparaisse. Je suis désolé de ne pas t’avoir cru par rapport a ton père. Je suis désolé pour tout et je m’en veux énormément. Je... Je t’aime Marina et je... J’aimerais beaucoup que tu revienne.»

Il avait la voix qui tremblait, je ne l’avais jamais vu comme ça.

Il me tendit la main :

« S’il te plaît, revient.»

Je tournais la tête vers Léo, mon grand homme fort avait les larmes aux yeux juste a l’idée que je parte. Je sentis mon cœur fondre. Je pris rapidement son visage entre mes mains et l’embrassa. Quand il se rendit compte de ce qui ce passait, il me rendit immédiatement mon baiser. Il m’attira encore plus vers lui et s’allongea sur le dos, je me mis a califourchon sur lui. Je me détachais des ses lèvres, je me relevais un peu et lui dis :

« Qu’on se mette d’accord, tout n’est pas encore pardonner.
- Je sais, on fera tout ce qui est possible de faire pour que tu nous refasse confiance et que tout redevienne comme avant.» me chuchota t-il

Il se releva et m’embrassa.

Quelques instants plus tard, la pluie commença a tomber, on se releva vite et on courus a la maison qui n’était pas très loin de la falaise. On arriva trempe de la tête au pied. Dès que l’on passa la porte d’entrée, Raphaël arriva, il était paniqué.

« Tu la retrouvée ?»

Quand il me vit, le soulagement pris place sur son visage, il soupira.

« Ne pars plus jamais comme ça ! Qu’est ce qui t’as pris ?»

Il était un peu mal a l’aise, je sentais qu’il voulait me prendre dans ses bras mais il ne savait pas si il le pouvait.

« Il y a quelqu’un d’autre ici ? chuchotais-je
- Euh non. Adrien et Jeanne sont...»

Je m’approchais de lui et l’embrassais, le coupant dans sa phrase. Il répondit tout de suite et mit ses mains autour de ma taille puis les passa sous mes fesses pour que je vienne entourer sa taille de mes jambes. Léo se mit derrière le blond et le guida dans les escaliers puis dans leurs chambres...

Les troisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant