Chapitre 16 : Pardon

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Le reste de la journée défila à toute allure pour Spica. Une centaine de questions se bousculaient dans sa tête.
Pouquois Samuel avait il été abandonné ?
Qu'allait il devenir ? ( il n'y avait pas de bébé dans l'orphelinat)
Pourquois elle avait elle aussi été abandonné ?
Qu'avait il dans son dossier qu'elle n'avait toujours pas lu ?
Pourquoi...
Pourquoi...
Et encore pourquoi...
Beaucoup trop de questions sans réponses au goût de la jeune fille qui fini par sans ouvrir à ses amies lors d'une récréation. Mais leurs réactions ne furent pas celle qu'elle attendais :

"- Et en quoi cela te concerne ? Mademoiselle je veux tous savoir sur tous, lui rétorqua Mathilde.

- Je ne sais pas mais c'était juste une question comme une autre, bafouilla Spica dépassée.

- Occupe toi de tes affaires, mademoiselle je sais tout, avant de s'occuper de celle des autres et encore plus de celles de la directrice, lui déclara t'elle d'une voix pleine de dégoût avant de faire demi-tour et de partir directement suivie par ces amies laissant Spica avec encore plus de questions que toute à l'heure. "

Ce fut Paolo qui la sortie de sa torpeur.

"- Ça va ?

- Oui... répondit elle d'une petite voix. Je peux te poser quelques questions ?

- Eh oui bien sûr.

- Ils vont où les bébés qui sont abandonnés ?

- Ah, ils sont placés dans des familles d'accueil.

- Et ils y sont bien traités ?

- Oui...Bien mieux qu'ici, murmura t'il

- Tu sais pourquoi Mathilde à réagi comme ça ?

- C'est qui Mathilde ?

- La grande brune de dos las bas dans le coins de la cour.

- Ah oui maintenant que tu le dis je comprend mieux.

- Pourquoi ?

- Si elle a réagit comme ça c'est qu'elle a été abandonné alors qu'elle n'était qu'un bébé. Elle a ensuite été placée chez une nourrice et son mari qui avaient toujours rêvé d'avoir un enfant. Elle y est restée 7 ans et a failli y rester.

- Comment ça ?

- Ils avaient décidé de l'adopter mais... ma mère a refusé et l'a retiré de la famille.

- La pauvre. Je l'a plains. Il faut que j'aille m'excuser.

- Elle risque de t'envoyer boulet...la prévint Paolo

- Je sais mais il faut que au moins j'essaye."

Le soir même au réfectoire, Spica s'assit à sa place habituelle avec les filles sans prêter attention à leurs regards noirs. Gwladys lui dit d'une façon particulièrement amicale :

"- Dégage !

- Excuse moi, Mathilde. Je ne voulait vraiment pas dire du mal de toi. Je ne le savais pas...lui dit t'elle sans prêter attention

- Laisse moi tranquille Spica, ronchonna celle-ci.

- Pardonne moi...

- Mademoiselle veuillez vous taire, lui cria une surveillante du bout de la table.

- S'il te plaît. Recommença t elle sans y prêter attention après un très bref silence. Je suis la pire des amies mais pardonne moi

- Tu te considère comme une de nos amies ? Rétorqua Isabelle. Pour moi, tu n'en n'a jamais été une.

-Et au faite qui te l'a dit ? C'est Paolo, ton petit ami ? questionna Béatrix.

- Oui c'est lui mais se n'est pas mon petit ami, répondit Spica un peu trop fort.

- Mademoiselle,  ça fait de fois, vous êtes privé de dessert et que je ne vous y reprenne plus.

- Bien Madame, puis se tournant vers Mathilde une fois qu'elle fut partie. Je t'en supplie pardonne moi, je n'ai été qu'une pauvre cruche. S'il te plaît...

- Je ne veux plus te parler. Part !

- Mais...

- Bon maintenant c'en ai trop. Vous êtes privé de repas  Sortez de table et allez dans votre dortoir."

Spica se leva  et la tête haute . Elle sortie du réfectoire. Une fois dans les couloirs, elle sourit : au moins faute d'avoir obtenu le pardon de Mathilde elle allait pouvoir lire son dossier sans être déranger. Et s'est avec cette idée réconfortante en tête qu'elle prit la direction de son lit en tâtant le fond de sa poche.

Spica EnquêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant