Cachots

81 0 2
                                    

Kayta

Il fait noir et froid, je déteste le froid, surtout celui là, le froid qui circule dans mes os est un froid humide, un froid de cachots. Je suis dans un cachot ! Les hommes du château sont stupides! Comme la plupart des hommes, comme cette petite boule noire au plafond de mon répugnant cachot que je fixe depuis déjà dix heures. Mais c'est quoi ? Sûrement un autre bidule des Anciens. Je lança une boule de feu sur celle ci mais rien! Et en plus d'être vieux je ne peut m'en débarrasser.

- Voilà la confirmation que tu es belle et bien Kayta, fille du Feu, me lança une voix dans le couloir.

Je me détourna de la fatiguante boule noire pour braquer mon regard dans la noirceur du couloir, jusqu'à distinguer la silhouette d'un géant qui me servait de garde devant ma porte.

- Tu as tuée pendant longtemps, maintenant tu es enfermée et cela pour très longtemps, me relança-t-il d'un ton grave et sur de lui.

Je ne répondit rien et devant mon profond silence il éclata de rire , d'un rire dément.

Il m'avait insulté et il allait regretter.

-C'est se que tu crois ? Dit-je en m'approchant de la porte de mon cachot.

J'empoigna les barreaux et m'enflamma. Le garde fit un bon par derrière avec un couinement aigu, effrayé.

- Qu'est que tu fais! Hurla-t-il, surprit

- Je sors répondi-je en enjambant les barreaux fondus, pleine de confiance.

- Garde...gard...ga...g. Murmura-t-il, devenue minuscule, avant de s'évanouir.

J'enjamba son corps et lui pris la clé des cellules, tout en me disant mentalement ce que j'avais lu sur une page que j'avais trouvé dans les ruines d'une grande bâtisse: Aime ton prochain. Je déverrouilla les cellules et ainsi redonna la liberté aux prisonniers, pas par pitié mais parce que les hommes du château seront frustrés. En remontant les escaliers du château, je décida de bifurquer par les cuisines.

Les cuisinières étaient très occupées, donc ce fut facile pour moi de subtiliser une miche de pain et une roue de fromage. Tout en mangeant je marcha vers la grande porte.

Je croisa plusieurs gardes sur mon chemin et devant mon meilleur sourire et un petit jeu de hanche, aucun ne me posa de questions. Arrivé à la porte principale les deux gardes me saluèrent et ma laissèrent passer. Je détaillant vers la forêt la plus proche, fière de mon coup.

Flamme (modification en cours )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant