partie 1

138 11 5
                                    

Je soupire encore une énième fois en fixant le mot qu'il m'a envoyé.
j'en ai connu des jours meilleurs et j e n'arrive toujours à pas à y croire.
pourtant on était bien ensemble.
Jamais je n'ai songé à une éventuelle rupture bien qu'il me parler tout le temps de mariage.
je pensais pouvoir canalisé cette discordance et que c'était juste temporaire
Mais hélas le réveil fut brutal.
pourtant je l'aimais non en réalité je l'aime toujours et c'est ce qui me fait un mal de chien.
J'essaie de ne pas trop penser à lui mais impossible il est partout et ceci m'exaspère.
Jamais je n'ai eu à dépendre ainsi d'une personne, mais hélas les chemins du destin sont impénétrables.
J'ai essayé de me consoler avec un éventuel retour de sa part, mais encore faudrait-il, qu'il me parle d'amour, de notre amour.
Je refuse de croire qu'il ai pu m'oublier ainsi comme ça.
En deux actions trois mouvements tout est tombé comme un château de cartes. Mon cœur se déchire à chaque fois que je pense que c'est fini, il refuse tout simplement d'y croire.
J'ai toujours envie d'aborder le sujet, mais a quoi bon ça pourrait servir, d'une part mon ego surdimensionné qui refuse toute soumission , 'qu'il en soit ainsi s'il souhaite partir rien ne le retiens' et d'autre part ma raison qui me souffle que c'est perdu d'avance vue qu'il est déjà passé à autre chose.
Oh! combien j'ai eu mal quand il ma affirmé être dans des démarches de mariage que c'est pathétique et débile.
En plus, s'il voulait empirer ma situation alors c'était tout réussi. Pourquoi me parlé de ce qu'il fait de sa vie à présent.
Est ce une manière de me faire regretté mon comportement de nos début?
Ou seulement lié au désintéressement total dont il a eu droit depuis notre séparation.
Oui j'avoue que j'étais pas du tout concentré, je pensais que c'était juste une éclaire, un passe temps, l'histoire d'une journée, mais je m'étais lourdement trompée.
Plus je m'éloignais de lui plus ça devenait du sérieux.
Par la fin non au milieu j'ai fini par devenir complètement accro, non exagérément dépendante mais ça c'était dans ma tête damnée.
Je ne pouvais rien lui dire ou je ne voulais pas qu'il le sache, peut-être parceque je ne voulais pas qu'il se crois indispensable quoi qu'il en soit j'arrive toujours pas à titré mon silence c'était lourd c'était dur, mais par la fin il m'a réveillée me faisant ainsi comprendre que j'étais une pièce de diamant au fond de l'obscurité qui soudainement s'est rendu compte de la présence d'une lampe alors la pièce sera forcément éclairé.

Me parler de son mariage fut la goute d'eau qui a fait déborder la vase.
J'en suis devenu une étrangère à ma propre vie.
À! ce jour, cette matinée toutes mes espoirs sont tombées à l'eau et ce devant mes yeux.
Ce jour-là j'ai noté à quel point l'homme pouvait être impuissant face à ses propres soucis.
Je regardais ma vie prendre une autre tournure, mon cœur n'en parlons même pas il battait en à rompre pire même sortir de sa case thoracique,
cette douleur que je ressentais était si vive, si puissante, si présente, si vrai, si douloureuse si forte, si réelle.
J'étais entrain de sombrer vraiment dans une dépression évidente mais ma seule meilleure question était: que pouvait-il m'arriver de plus âpre que ça?
Cette question ne me plaisait pas tant que ça, n'empêche qu'il fallait y passé pour accéder au plus bas des niveaux que j'ose espérer atteindre un jour. L'espoir ma certes trahit, quand bien même je lui ai administrée une seconde chance.
Je suis obligée me dirait-on!
Oui en réalité si, je suis réellement obligée.
Cependant ironiquement le plus tendre dans l'histoire fut le fait d'être obligé de boire un vin que j'ai pas tiré, l'ironie du sort un amour imprévue, une rupture non voulu, un cœur fichue des larmes qui refusent de tarir, quoi de mieux pour dessiner ma vie à l'instant présent.

Je suis d'abord passé de l'état de choc a l'état d'acceptation.
Une acceptation hum l'idée est plutôt bonne, mais les tenaillement au niveau de mon cœur mélanger a ceux de ma raison réfutent sans négociation cette stratégie.
Encore une fois j'étais l'étrangère de ma propre vie.
J'étais malmenée par mes propres organes ma raison se disputait avec mon cœur pour défendre mon égo et mon cœur mené une guerre contre elle pour défendre mes sentiments. Comment prendre partie?
J'étais comme spectatrice devant ma vie privé au vrai sens du terme, une vie privée qui encombre des privation exorbitantes.
je menais une bataille contre mes deux organe vitaux afin de ne pas devenir parano si je ne l'étais déjà.
Mes capacités intellectuelles diminuées constamment, moi qui ne pensais qu'au études encore et encore me voilà au bort du gouffre pensant sans relâche à un être qui peut-être s'en fou vraiment de ma vie, de ma personne ou plutôt de mes ressentis.
C'est pathétique, je suis pathétique, ma vie est pathétique.
Je suis fatiguée je suis éteinte, ma vie tend vers l'anthracite.
Je me sens humilier, anéantie et détruite
Mon humanisme piétiné et pour couronner le tout trahit.

Au milieu de tout ça j'avais des gens sur qui compter.
J'avais surtout ma mère elle m'a rassuré et continue à le faire.
Elle me dit que c'est mieux ainsi, que j'aurais meilleur et moi j'y crois, mais seulement je ne veux pas le meilleur.
Je veux celui que je rendrais meilleur je veux celui que mon cœur a choisi je le veux lui.
Ah! pourquoi moi pourquoi?
Pourquoi la vie s'acharne ainsi sur ma personne?
Pourquoi suis-je obligée de passé par là? Ces picotements que je ressens au fin fond de mon être prévoient déjà les jours noirs à venir. J'ai mal je cherche un mot qui saurait qualifié mon mal-être, mais en réalité je minimise tout les mots car cette douleur-là est vive, elle ne tire ni vers l'utopie ni vers l'exagération, mais plutôt vers une rude triste et dur vérité ma vérité.

Votez et commentez

RIL

ma lumière dans les ténèbresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant