Coincée Entre L'Enfer et Le Paradis

Chapitre 31

Je ne regrette absolument pas m'être laissé entraîner dans le soit disant rencard avec Jonathan et j'espère que cela reste ainsi.

Son studio de travail pourrait passer pour un gallery d'art, Il y a tellement de photo de belles personnes -peut-être des mannequins - de toutes diversités sur les murs que je devais m'arrêter pour les regarder alors que Jonathan me demandais de venir faire la connaissance des autres photographer qui sont dans une piece à côté.

Nikisha :" J'aime celle-ci..."

Que je lui disais à chaque fois que mes yeux tombent sur une nouvelle model, et là il les regarde de près et m'informe sur la personne et le photographer qui l'a prise mais cette fois il regarde le cliché d'un air pensif avant de secoue la tête.

Jonathan :" Je ne sais pas qui c'est, sûrement une des modèles de Fritzgérald. Il était en République Dominicaine pour une campagne de mode et fashion."

Nikisha :" Ah, c'est beau."

Que je lui dis sans quitter la mannequin des yeux.

Ok ! J'avoue que je me fais juste parce que je suis peut-être un peu envieuse ! Comment ne pas l'être devant des personnes si jolies ? Comment une seule personne peut avoir une aisance si exceptionnelle, un corps si parfait et sûrement elle voyage un peu plus que nous autres... leurs beaux sourires séduisant semblent ne pas avoir de fin, cela explique au moins pourquoi Jonathan aime les modèles photos.

"Ne se faisait-il pas embrassé par une qu'il ne connaissait même pas personnellement ?"

:" Yoo, Jo ? C'est toi ?"

Fit une voix grave depuis la pièce jointe au hall d'entrée où Jonathan essayait de m'attirer depuis notre arrivée pour me présenter à ses amis.

Je lui envoie un regard inquiet ne sachant pas si ses amis me trouveront de trop sur leur lieu de travail, il me rassure en plaçant son bras autour de mes épaules

La personne n'attend pas qu'il réponde et pointe sa tête dans l'embrasure de la porte. Son visage ne me semble pas être inconnue...

:" Hé, t'es accompagné... qui est-ce ? Oh, attends ne me le dis pas ! N'est-elle pas ta COUSINE du soir quand on était chez Mackenson ?"

Je reconnais un des hommes avec qui Jonathan était assis à faire la conversation alors que j'étais perdue dans les rues de la capitale quelques mois de celà.

Il se retourne et appelle les autres pour qu'ils viennent me voir comme si j'étais d'un tout autre univers.

En un rien de temps, je fus entourée par les amis et collègues de Théo qui étaient en pause déjeuner et après m'avoir entraîner dans une conversation de toute formalité et quelques questions sur mon bosse, ils m'ont littéralement forcé à aller m'asseoir avec eux dans un restaurant à quelques pâtés de maisons.

Nous nous asseyons sur une table jointe sur des booths et la serveuse leur apporte de quoi manger sans prendre le temps de leur demander ce qu'ils voulaient, je présume qu'ils sont des habitués ici.

Ils sont 5, 3 hommes et deux femmes - l'une d'elles est la réceptionniste, Aïsha - je n'ai pas bien retenue leur noms mais je crois qu'ils sont : Mackenson, Kevin,  Rachel, Aïsha et Fritzgérald... oh, je suis au moins sûre qu'il y a vraiment un Fritzgérald parmis eux car il est le type que personne n'oublie.
Il vient du côté Nord du pays, Cap-haïtien, et sa façon de prononcer ses mots quand il parle créole me fait rire. Beaucoup trop.

Il est noir, presque trop court de taille et il est un sorte de Rastafarian, même si je n'ai jamais été si près d'une personne qui porte des dreadlocks avant aujourd'hui - car, pour des raison que j'ignorent, ils ne me font pas bonne impression d'habitude - mais ce Fritzgerald est different, il est presqu'un enfant alors je ne pense pas qu'il pourrait faire de mal. Même pas à moi.