Chapitre 4 ❌

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Point de vue d'Aria

Je me réveille brutalement, en prenant une grande inspiration, comme si je sortais d'une longue apnée.

La lumière me pique les yeux et je les referme aussitôt.

À peine quelques secondes plus tard, j'entends une porte s'ouvrir et des bruits de pas s'approchent de moi.

J'ouvre à nouveau les yeux, plus lentement cette fois, et tombe nez à nez avec un plafond blanc.

- Aria !

C'est... la voix de mon père ?

Je tourne la tête en direction de la voix, et effectivement, il s'agit bien de lui. D'ailleurs, il a l'air complètement paniqué et fatigué, enfin, encore plus que d'habitude.

Il attrape une chaise et se dépêche de s'asseoir à côté de moi.

- Comment est-ce que tu te sens ? Tu as mal quelque part ?

En voulant lui répondre, je me mets à tousser violemment.

Shota m'aide à me redresser avant de me tendre un verre d'eau. Je le remercie du regard puis bois tout le verte d'une seule traite.

Ça fait vraiment du bien, j'avais l'impression d'avoir couru un marathon. Je prends quelques secondes avant de lui répondre.

- Je me sens fatiguée, lui répondis-je d'une voix légèrement rauque.

J'observe la pièce dans laquelle nous nous trouvons, une chambre d'hôpital, tout ce qu'il y a de plus banal.

Visiblement, quelqu'un m'a changée car je porte une blouse d'hôpital.

Je tourne la tête en direction des machines qui sont à ma droite. Je blêmis lorsque je remarque les perfusions. J'ai une phobie des aiguilles. En voir une me fait déjà paniqué mais là, elles sont carrément rentrées dans ma peau !

Je tends ma main pour les arracher mais mon père m'en empêche en attrapant mon poignet.

- Si les médecins t'ont mis des perfusions, c'est pour de bonnes raisons, m'explique-t-il de son éternel voix blasée.

Son comportement donne toujours l'impression qu'il se fout de tout mais il est différent avec moi. J'ai déjà réussi à le faire rire, même si cela peut paraître impossible. Il peut même être un véritable papa poule par moment. Et actuellement, je peux voir dans ses yeux qu'il est inquiet.

Je soupire et tourne la tête vers Eraser Head pour me concentrer sur lui. Ça me permettra peut-être d'oublier les aiguilles.

- Comment vont les autres ? lui demandais-je en faisant référence à mes camarades.
- Il n'y a eu aucun mort. Sur les quarante élèves, onze ont été blessés et treize sont indemnes. Les autres sont inconscients à cause du gaz qu'un des super-vilains a produit. Chez les Wild Wild Pussycats, les héros chez qui nous fessions le camp d'été, une des héroïnes souffre d'un sérieux traumatisme crânien et une autre a disparu. Kota et Vlad King vont bien.
- Et Katsuki a disparu...

Je sers le drap blanc qui me recouvré entre mes doigts, je n'ai rien pu faire pour empêcher les vilains de l'enlever. Et pourtant, j'ai essayé de toutes mes forces mais ça n'a pas suffit.

- Même si il a un caractère de merde, c'est mon élève et je vais tout faire pour le retrouver. Tu n'as pas à t'inquièter, d'accord ?

J'hoche doucement la tête, en signe d'affirmation. Ne pas s'inquièter, plus facile à dire qu'à faire ! Katsuki a quand même été enlevé par des vilains, qui sait ce qu'ils pourraient bien lui faire ?!

- Je vais appeller un médecin.

Il sort de la chambre et à peine une minute plus tard, il revient déjà avec un médecin.

Si il a réussi à le faire venir si vite, c'est bien parce qu'il est un super-héros. Et personne n'a envie d'avoir des ennuis avec Eraser Head, surtout quand ça à un rapport avec sa fille.

- Comment te sens-tu ? me demande le docteur, visiblement stressé à l'idée de faire une erreur devant mon père.
- Je me sens fatiguée.
- C'est tout à fait normal. Tu t'es évanouie suite à un trop gros effort et tu as désormais besoin de récupérer. Tu n'as aucune blessure mais il faut tout de même que tu évites de te surmener. Repose-toi et tu seras sur pied en un rien de temps. Tu as des questions ?
- Quand est-ce que je pourrais rentrer chez moi ?
- En fin de journée, ton père a encore quelques documents à remplir.
- D'accord, merci.

Le médecin se dépêche de sortir de la salle. Il n'a pas envie de rester près de mon père plus longtemps que nécessaire apparemment.

- Qu'est ce que tu lui as fait pour qu'il est autant peur de toi, papa ?
- Je lui ai simplement dit qu'à la moindre erreur médicale de sa part, il finirait nu et accroché à un des arbres devant l'hôpital, grâce aux bandelettes de mon écharpe, me répond-il sur un ton sérieux.

J'éclate de rire, rien que le fait d'imaginer cette scène me tue de rire. Pauvre médecin ! Je penses que je vais faire en sorte de finir le moins possible à l'hôpital, pour le bien du personnel.

Je peux apercevoir un léger sourire sur le visage de mon père. Il doit être rassuré de me voir rire après ce qu'il s'est passé.

Une fois mon fou rire passé, il sort quelque chose de sa poche. Mon téléphone !

Il me le donne et je vérifie qu'il n'a rien. Il n'y a pas de fissures et il fonctionne toujours. J'ai eu de la chance sur ce coup là.

- Il est bientôt midi, je vais aller nous chercher de quoi manger. Tu veux quelque chose en particulier ?
- Pizza ?
- Va pour de la pizza.

Ce n'est peut-être pas super bon pour la santé mais en manger de temps en temps ne va pas me faire de mal. Et puis, j'ai survécu à une attaque de super-vilains, j'estime avoir droit à une récompense !

Eraser Head sort donc de la pièce pour aller chercher mon précieux.

À peine quelques secondes plus tard, des coups sont donnés à la porte. C'est impossible que mon père soit déjà revenu, et puis, il serait rentré sans toquer.

- Entrez.

La tête d'Eijiro apparait dans l'entrebâillement de la porte.

- C'est bon, on ne sait pas trompé de chambre, dit-il avant d'entrer.

Comment ça ''on'' ? Il n'est pas venu seul ? En effet, il est accompagné de Shoto.

- Salut Aria, comment ça va ? Me demande le jeune homme aux cheveux rouges.
- Un peu fatiguée mais sinon, ça va. Et vous ?
- On va bien, on est venu te parler de quelque chose, m'explique Shoto.
- Momo a posé un émetteur sur un des vilains. Elle a donné un appareil aux héros, il sert à recevoir le signal de l'émetteur. Elle a accepté de nous en fabriquer un...
- Vous voulez suivre le signal et allez sauver Katsuki vous même ? leur demandais-je.
- On y va ce soir, on voulait te prévenir, me dit le bicolore.
- Tu étais là quand Katchan s'est fait enlever, est-ce que tu veux venir le chercher avec nous ?
- J'aimerais beaucoup... mais après ce qu'il s'est passé avec les super-vilains, ça m'étonnerait que mon père me laisse sortir de sitôt...
- C'est vrai que ton père, c'est Monsieur Aizawa, remarque Eijiro.
- On va te laisser te reposer, toute la classe te souhaite un bon rétablissement.
- Merci, ne vous mettez pas en danger inutilement, faites attention à vous surtout.
- C'est promis, me répondirent-ils en coeur avant de quitter ma chambre.

Je suis de tout coeur avec vous les gars. Allez sauver Katsuki et revenez en un seul morceau !

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Bonjour à tous,

J'espère que votre rentrée s'est bien passée.

J'ai essayé de rester fidèle au caractère de chaque personnage. N'hésitez pas à me dire si c'est réussi ou pas.

J'espère que ce chapitre vous aura plus.

Passez une bonne journée.

Les contraires s'attirent ( ancienne version ) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant