Le professeur.

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Je ne sourcillais pas lorsque je fermai la porte de la chambre d'hôtel après l'avoir invité à y entrer. Ni lorsqu'il m'embrasse passionnément, ni lorsqu'il s'assit sur le rebord du lit, ses longues jambes tenues nonchalamment, sa tête tournée vers le haut, avec un demi-sourire plein de sens. Je me sentis cependant fébrile lorsqu'il posa ses mains autour de mes côtés et qu'il les glissa lentement le long de ma taille, en emboîtant parfaitement chaque courbe de ma silhouette, jusqu'au bas de mes hanches. Je ressentis un frisson, de l'excitation mêlée à de l'intimidation. Ce n'étais pas la 1ère fois que je vivais une telle chose, mais il faut se le dire: une telle situation avec son professeur de lycée, c'est très rare.

21:47, Upper East Side, NY.
Je rentrais dans le bar de mon hôtel duquel ma présence n'était déjà plus une surprise. À vrai dire, j'habitais à 2 rues de cette hôtel, et j'avais le rituel d'y passer mes soirées tous les vendredis soirs, seule ou accompagnée, après une longue semaine de cours. L'élite New-Yorkaise n'était pas un mythe, cette vie que vous rêvez d'avoir s'avérait tout de même épuisante. Je me sentais téméraire. J'avais cette double vie, et j'aimais ça. Ce soir là j'y suis allée seule, vêtue d'une robe bleue en satin très moulante, dos-nu avec de nombreuses ficelles qui m'ont pris plusieurs minutes à nouer et une paire de talons blancs. J'avais une pochette noir en Cuir YSL, ainsi que des pendentifs et des boucles d'oreille or. Je sais pas pourquoi ce soir j'avais mis tant d'effort à m'habiller mais cela faisait longtemps que mon rituel avait dû être annulé pour de nombreuses raisons. Aujourd'hui je voulais le reprendre, et mettre le paquet.

22:04
Je sirote déjà mon 2e monaco. Je suis bien. Une petite musique de fond joue dans le bar de la réception. C'est classe, calme, mais je commence un peu à me faire chier, je l'avoue. J'ouvre instagram et je teste tous sortes de filtres avant de défiler mon fil d'actualité. Quand la clochette de la porte signifiant l'arrivée d'une personne dans l'hôtel se met à tinter, je ne me retourne pas, je ne calcule pas, un homme s'assoit à côté de moi. Je suis toujours sur mon téléphone, un peu gênée de la présence d'une tierce personne, mais je ne réagis pas jusqu'à que je l'entende commander.
- un Martini s'il vous plaît.
Je reconnaissais cette voix entre mille. C'était mon professeur d'histoire au lycée! Qu'est ce qu'il faisait ici? Est ce qu'il m'avait reconnu? J'ai 2 verrés vides devant moi, je suis habillée de manière sexy, la situation est plus que gênante, d'autant plus que...j'ai un énorme crush sur lui, et ce depuis longtemps. C'était peut être ridicule, mais ses yeux saphir m'envoûtaient, ainsi que son sourire. Il avait un corps mince et svelte, il était très grand et classe, toujours bien habillé, digne de défiler sur les podiums des plus grandes Fashion Week du monde. Et sa culture me charmait. C'était définitivement cela qui faisait pencher la balance.
Je décide de rester calme. Après tout ce n'est pas mon père, on est en dehors de l'école, et ce qui se passe en dehors de l'école est de l'ordre du privé, n'est-ce pas? Et puis c'est quelqu'un de cool. Je crois.
- Bonsoir madm.... Lindsay??
Il s'était retourné vers moi. Il m'a cramé. Merde. J'ai peur. Je veux disparaître, mais trop tard. Faut que j'assume.
- Monsieur White. Bonsoir...
- je ne m'attendais pas à te voir là, qu'est ce qu'une jeune adolescente fait ici?

Il m'aida a traverser les couloirs de l'hôtel sans tomber, étant donné que je titubais et que mes talons ne m'aident pas trop. Heureusement que j'avais réservé ma fameuse chambre fétiche. Je réserve toujours une chambre dans cette hôtel quand je sais que j'y fais un tour, car c'est pratique après les soirées trop arrosées avec les amis ou seule. C'était un peu mon repère. Un repère à 768$ la nuit. Arrivés à la porte de chambre 206, je passe ma carte, ouvre la porte, et dans un élan d'audace pas très lucide, je l'invite à rentrer. Je n'aurais jamais pensé faire une chose pareille, mais la discussion que nous avions eu toute à l'heure mélangé à l'alcool que j'avais dans le sang ont décuplé l'attirance que j'avais pour lui, ainsi que ma témérité. Je déposai toutes mes craintes au seuil de l'entrée.
Il ferma la porte de l'entrée. Je restai dos à cette dernière et il sapprocha dangereusement de moi. Nous nous regardons longuement dans les yeux, il a le regard peu sobre mais empli d'envie, qui signifie « sommes nous prêts à tout risquer comme ça? », avant de m'embrasser passionnément. La pièce était silencieuse. On pouvait entendre le son de nos baisers. Sentir sa langue danser avec la mienne était électrifiant. Il avait sa main autour de ma taille tandis que les miennes étaient autour de son cou. Nous nous détachons et marchons jusqu'au lit. J'enlève mes talons. Il est assis sur son rebord. Il est incroyablement attirant. Son sourire me rend nue, me déstabilise, son regard me déshabille. Ses mains parcourent mes courbes et il m'invite à me tenir plus proche de lui. D'une main il défait la ficelle de ma robe tandis son autre main maintient ma hanche en place, comme s'il avait peur que je m'échappe. Une fois la robe déficellée, il la fait doucement glisser le long de mon corps jusqu'à que je me retrouve en petite culotte, seins nus devant lui. Je me sens intimidée, mais euphorique à la fois. Il était là, assis, la tête vers le haut, il me désirait. Il me touchait avec délicatesse, et je me sentais précieuse à travers son regard. La lumière tamisée de la chambre rendait l'ambiance très érotique.
- tu es... à couper le souffle lindsay.
Cette phrase me trenscende. Je grimpe au dessus de lui et l'embrasse avec passion, comme si c'était la dernière fois que j'embrasserais quelqu'un. Nous tombons sur cet énorme lit et nous nous embrassons comme si nos vies en dépendaient. Le désir monte, nous sommes bouillonnants. Je commence à couvrir son cou de baisers, et je peux entendre sa respiration se saccader au fur et à mesure que je déboutonne sa chemise et que je descends sur son torse. Mon cœur battait à la chamade. Je ne pouvais pas m'empêcher de penser que ce que nous nous apprêtions à faire était grave - et ça l'était - et que les retombées seraient lourdes. Mais cela ne m'arrêtait point. Autant y aller jusqu'au bout. De plus, l'alcool embrumait mes pensées. Est ce que la tentation en vaudrait le coup? C'était un pari risqué, mais la seule manière de connaître la réponse à cette question était de continuer ce que nous entreprenions alors je ne tremblais pas lorsque je défis sa braguette et que je rabattai mes cheveux en arrière. Il se redressa lorsque je caressai son boxer, sentant au passage son membre déjà raide. Je peux sentir un râle émaner de sa bouche.
- Lindsay... gémit-il.
Je pris son membre en bouche. Et je m'appliquais à lui procurer le plus de plaisir possible. Je pouvais sentir son corps se tendre et se crisper. d'une main il tenait fermement le drap du lit et d'une autre il tenait mes cheveux, et ses halètements se font de plus en plus fort. L'entendre gémir m'excitait encore plus, alors plus il gémissait, plus j'allais vite, plus je titillais, plus j'aspirais, je léchais, je suçais. Je n'hésitais pas à le regarder dans les yeux. Je me sentais audacieuse, j'avais du contrôle sur une autorité après tout. Je sentais qu'il était sur le point de craquer.
- Je vais... jouir, qu'il émettait dans un souffle rauque
Alors je m'arrêtai. Il émit un dernier râle de frustration afin de reprendre ses esprits et sa respiration. Alors il me prit agressivement par le bassin et me plaqua contre le lit. Il se mit subitement à couvrir mon cou de baisers et s'attarda sur ma poitrine, dont il suça et titilla les tétons, m'arrachant au passage quelques gémissements. Au fur et à mesure qu'il descendait je pouvais sentir mon bas ventre se crisper d'excitation. J'étais déjà humide.
Lorsqu'il retire ma dernière pièce de vêtement, je me sens vulnérable. C'est alors qu'il écarta mes jambes et cala sa tête entre ces dernières. Je pouvais sentir qu'il n'en était pas à son coup d'essai, comme il arrivait à me faire jouir tantôt avec sa langue, tantôt avec ses doigts. J'étais trempée et essoufflée. Mes jambes tremblaient. Il était doué. Il manageait aussi à me regarder dans les yeux pendant qu'il titillait mon bouton d'amour avec sa langue, qu'il tournoyait sa langue dans ma source chaude, me provocant des spasmes qu'il maîtrisait en me maintenant fermement les cuisses, ce qui me suffisait à déclencher une réaction chez moi digne des chutes du Niagara.
Lorsque j'en eu assez et que je le suppliais littéralement d'entrer en moi, monsieur se décida à se redresser. Il me retourne, me cambre et me pénètre subitement, ce qui eu le don de me faire pousser un long gémissement. Ses coups de reins étaient violents mais maîtrisés. Je n'en pouvais plus. A chaque coup de rein je pouvais sentir son membre s'enfoncer toujours plus loin en moi. La main placée le long de mon dos, comme pour me maintenir plaquée, il savait quand ralentir la cadence et quand accélérer. Il me rendait folle. Même en changeant de position, il savait faire mouche. Alors que je suis au dessus de lui et que je contrôle mes mouvements de bassins, lui aussi s'applique aussi bien que l'on aurait dit une danse endiablée dans laquelle nous nous engagions. Ma poitrine contre son torse, ma main dans ses cheveux, la tête penchée en arrière, je me sens plus que désirable, tandis que lui couvre mon cou
de baisers enflammés. En tous cas, inutile de vous décrire comment il me prit contre le mur de la chambre, ni comment nous nous retrouvons tête-bêche, ni comment il s'active en missionnaire. Ce que je peux vous dire ce que nous avons joui une multitude fois, et qu'à la fin nous étions exténués, courbaturés et choqués du moment que nous venions de vivre.

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 29, 2021 ⏰

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