Chapitre 68 : Le Serpent

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"Serieusement, tu te prends pour qui ?"

- Je peux savoir ce qui vous prend ?

"Elle se fout de nous." Crache Seiji en croisant les bras tout en s'adressant spécialement à quelqu'un dans l'ombre.

La silhouette sort de l'ombre, s'approche dangereusement de moi avant de pointer un katana sous ma gorge.

- Kyoto ?

Ses yeux ne sont pas comme à son habitude, ils ressemblent bizarrement à des yeux de serpent ?

Son regard est dur, sans aucun sentiment.

Je regarde mes trois amis un à un avant d'oser poser ma main sur le bras de Kyoto en espérant éclaircir la situation.

- Je vous en pris, expliquez-moi ce qui se passe. Je m'interromps avant de reporter toute mon attention sur ses yeux. Parle-moi.

Comme seule réponse, il se contente de prendre de l'élan et de donner un coup sec.

Ma main.

Je n'ai plus de main gauche.

Je ressens soudainement une douleur atroce.

IL y a beaucoup trop de sang à mon gout et lorsque je releve la tete, ils ont tous disparus.

Qu'est-ce qui se passe ?

Une voix se fait finalement entendre.

"Sans ta main je suis sûr que tu ne te mettras pas en travers de ma route, mais je devrais peut-etre m'occuper aussi de ton autre main pour en etre entierement sûr, qu'en penses-tu ?"

"Hé, Haru tu vas bien ?" M'appelle une voix au loin, avant que je ne me leve brusquement de mon lit.

Instinctivement, je regarde ma main et pousse un long soupir.

"Haru ?" M'appelle de nouveau Karui.

- Orochimaru. Je me lève en trombe, laissant mon amie dans l'imcompréhension.

Je cours dans tous les sens, espérant trouver le Raïkage afin de pouvoir lui annoncer un potentiel danger.

- Est-ce que vous avez vu Maître Raïkage ?" Je demande, préssée.

"Haru, tout vas bien ?" Me demande Shî en arrivant derriere moi.

- Non enfin oui.

"Hé, où est passé ton calme absolu ? Respire."

- Je veux voir le Kage.

"Pour le moment c'est impossible, il est en réunion."

- Shî c'est important.

Je lui fait comprendre avec un seul regard que je ne plaisante pas et que je n'exagère surtout pas.

***

"C'était juste un cauchemar." M'assure mon tuteur.

- Un cauchemar vous dites ? Alors qu'est-ce que vous pensez de ça ?

Je lui montre l'état de mon bras gauche, j'ai remarqué que sous mon bandage j'avais quelques plaies qui pouvait faire penser à des coups de kunais ou quelque chose de semblable.

"Tu as sûrement trop forcer, comme à ton habitude."

Je tape du poing sur son bureau de travail avant de le regarder très sérieusement dans les yeux.

- Laissez-moi sortir du village avec une équipe, j'ai besoin d'en être sûre .

"Il en est hors de question, ce serai une perte de temps complètement inutile."

Le Passé d'HaruOù les histoires vivent. Découvrez maintenant