Tandis que mon corps ne repondait plus à ma volonté qui peu à peu me quittait aussi, je ressenti une dernière fois les émotions qui me rendaient vivant jusqu'à cet instant formant un imbroglio émotionnel dans ce vide sensationnel qui m'enlaçait. N'etais je devenu qu'une pensée libérée de corps? Acceptant ce sort je fus libéré des mes souffrances, de mes points d'ancrages qui me retenaient à mon humanité. C'est alors que je vis ce qu'aucun concept de mon vivant n'aurait su definir. Je passait devant les bribes de mon existence, irrémédiablement attiré vers cette lueur obscure qui me delestait de ma conscience aussi naturellement que l'on passe une porte ou fait un pas en avant. Je devins nous ou bien eux, n'étant alors plus une personne mais une entité, un tout formé de rien aussi bien qu'un rien formé de tout, delaissant Je comme un vestige de l'humain qu'il etait, un cadavre qui lui aussi à sa propre facon formait un tout et un rien.
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réflexions nocturnes
Randomseries d'essais plutot courts, pas forcément joyeux, pas forcements sobres.