Partie 7

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Aminae

Le lit sur lequel je suis n'est pas aussi confortable que celui qui se trouve chez Nicolaï, mais il n'est quand même pas mal. J'ai l'impression que tous mes nerfs se lâchent enfin.
Nicolaï est un homme extrêmement stressant. Je dormais toujours crispée chez lui. J'avais tellement peur, et je dois avouer que malgré le fait que je sois loin de lui, j'ai peur.

Je me demande ce qu'ils se disent du fait que  nous nous soyons enfuies. Ils doivent être très en colère.

Quelques heures plus tard

Je me lève, et je vais prendre ma douche.

Je n'aurais jamais pensé que malgré le fait que la maison de l'extérieur aie une apparence de maison inachevée, l'intérieur soit si agréable, convivial et propre.

Je m'essuie quand je finis , et je prends volontier la robe que Fatima a laissé pour moi. Il s'agit d'un boubou, sans plus.

J'attrape mes cheveux en un chignon, et je sors de la chambre.

Je longe le couloir et j'entends des voix.

Je vais vers ces dernières.
Je suis accueillie par Alberta, qui a un sourire aux lèvres.

Alberta : Bonjour ! As-tu bien dormi ?
—Oui. Merci encore de votre accueil.
Pedro : Ah, c'est normal tu sais. Nous nous ennuyions seuls ici.
Fatima : Assieds-toi. Viens manger.

Je m'assois juste à côté de ma soeur.
Il y a des oeufs, du nutella, et plein d'autres choses que J'aime.

Fatima : Ça tient toujours pour les billets d'avion ?
Pedro : Oui. Nous comptons partir cet après-midi.

Fatima hoche la tête.

Fatima : J'espère que vous avez scanné tous les documents.
Alberta : Oui. Ne t'inquiète pas. Nous allons en profiter pour vous acheter des téléphones portables avec des puces.
—Mais où trouverons-nous tout cet argent ?

Fatima sourit.

Fatima : L'argent que j'ai pris à Vladimir.

J'écarquille les yeux.

—Tu lui en a pris beaucoup ? Est-ce qu'il lui en reste ?

Elle se met à rire.

Fatima  : Aminae, cet homme a tellement d'argent que cette somme est insignifiante pour lui.

J'essaie d'imaginer à combien s'élève sa fortune, mais je n'y arrive pas.

Je mange calmement.

Fatima et moi faisons ensuite la vaisselle.

Fatima : On a pas le droit de sortir sous peine d'être repérées.
—Ah ! Eh bien je vais me coucher dans la chambre alors. Je suis encore fatiguée.
Fatima : D'accord.

Je me lève, et je vais dans la chambre.
Mon coeur bat à la chamade, parce que je sens des ondes vraiment négatives. J'espère que tout se passera bien.

Je ferme brièvement les yeux.

Une heure plus tard

Aminae : kidnappée par la mafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant