Just Dance [Slow update]

Chapitre 11

Laurie: J'y crois pas ! On va dormir dans ça ?!

Nous venons d'entrer dans la suite de notre hôtel, le "Claridge's", et on peut dire que le management ne s'est pas privé pour réserver un hôtel vraiment luxueux.

Nous sommes tous au dernier étage de l'hôtel et il y a deux suites pour les danseurs, une pour les filles et une autre pour les garçons. Megan avait sa propre suite et les techniciens n'étaient apparemment pas dans le même hôtel que nous mais je n'en savais pas plus.

Laurie était sans doute la plus excitée de nous trois puisque que quand l'employé de l'hôtel ouvrit la porte de la suite, elle ne prit pas la peine de saisir son badge d'entrée pour les prochaines fois où elle voudrait ouvrir cette porte, qu'elle couru à l'intérieur pour visiter de partout.

Cassandra et moi s'excusa du comportement de notre amie et nous primes notre carte et je me saisi de celle de Laurie pour la lui donner plus tard.

Nous refermons la porte de la chambre après avoir remercié l'employé puis nous décidèrent de défaire les valises même si Laurie ne participait pas beaucoup, toujours en train de s'émerveiller devant la suite de notre hôtel. Ce n'était que le premier, j'espérais qu'elle n'allait pas faire ça à chaque fois que l'on changeait d'hôtel.

Rosa nous avait informées, nous avions quartier libre jusqu'au lendemain matin donc nous décidâmes de tous partir, accompagnées des garçons, faire un tour dans la magnifique ville qu'est Londres. Nous partîmes en direction du "London Eye" avec 4 voies contre deux, puisque nous avions voté. Cassandra et Lucas avaient tout les deux le vertige donc ne voulaient pas monter dans la grande roue.

Ils restèrent donc au sol pendant que nous montions, après une demi-heure de file d'attente, à l'intérieur de la cabine. La vue était magnifique, nous voyions tout Londres, même la Tamise surmontée de plusieurs ponts dont le "London Bridge". Je fis de nombreuses photos, pas toutes jolies où bien cadrées mais je comptais les trier plus tard. Trop vite à mon gout, le tour se finit et nous dûmes descendre.

Après avoir fait une longue balade dans les rues de la ville, nous rentrèrent et les garçons restèrent avec nous dans notre chambre, histoire de continuer à discuter un peu. À un moment, je vis Cassandra lancer un clin d'oeil à Lucas. Au début je pensais qu'elle le draguait comme à son habitude mais quand celui-ci répéta le geste à Laurie qui le refit à Frédéric, je me demanda ce qu'ils s'étaient encore mis à comploter.

Je décidai de ne pas faire attention à ce qu'ils manigançaient encore une fois et poursuivait la discussion que je menais avec eux. Lucas partit dans sa chambre chercher un bloc-note et un stylo car il voulait apparemment démontrer ses talents de dessinateur. Laurie prit son téléphone sûrement pour regarder l'heure puis resta quelques instants dessus. L'appareil de Frédéric se mit à sonner donc il s'excusa puis sortit de la pièce. Laurie décida de partir voir ce que faisait Lucas dans sa chambre puisqu'il mettait un moment à revenir donc il ne resta plus que Cassandra, Julien et moi. Ce dernier était redevenu froid avec moi donc je préférai l'ignorer aussi. J'avais bien vu qu'il était capable de blesser autant physiquement que mentalement une personne si il ne l'aimait pas.

Cassandra: Je me demande ce qu'il foutent, si ça se trouve ils ont repris la discussion dans la chambre des garçons ! Je vais aller voir...

Moi: Je viens avec toi !

Cassandra: Non c'est bon, je reviens vite ! Vous entretuez pas, c'est tout ce que je demande.

Je croisa le regard de Julien et j'hocha la tête.

Julien: Si elle ne me provoque pas...

Moi: Si il ne me dérange pas...

Elle sourit puis sortit de la pièce. Je reçu un appel de mes parents à qui je répondis aussi tôt.

*Conversation téléphonique*

Moi: Allo ?

Eric: Salut ma chérie ! Tu es bien arrivée ?

Moi: Oui ! C'est génial ici ! Désolée de ne pas t'avoir appelé toi et maman plus tôt, je n'y ai pas pensé.

Eric: Pas grave ! Je te fais de gros bisous, je te passe ta mère car elle veut aussi te parler.

Je jetai un regard à Julien qui me fixait mais il vit que je le regardai aussi, il détourna le regard. J'entendis à l'autre bout du fil ma mère prendre le téléphone et remercier mon père.

Moi: Hey maman !

Alexandra: Salut ma chérie ! Tes vacances se passent bien ?

Et je passai quelques minutes à parler avec ma mère avant de lui dire au revoir et de raccrocher. Les autres n'étaient toujours pas revenus et cela m'intriguait. Je décidai de m'allonger sur mon lit toujours en ignorant l'abruti qui était assis par terre devant le canapé à regarder la télé. De temps en temps il me jetait un regard alors que moi je restai souvent fixée devant l'écran de mon téléphone. Au bout d'un moment, il souffla d'exaspération, éteignis la télévision puis se lever avant de venir se poster devant moi et de me tendre sa main.

Julien: Je suis désolé, faisons la paix.

On peut dire qu'il était direct, c'est clair. Je réfléchissais bien à sa proposition puis pensa que ce n'était pas une si mauvaise idée alors je me saisi de sa main et la secoua en signe de conclusion à sa proposition.

Moi: Ok, on fait la paix.

J'entendis des petits cris de joie derrière la porte d'entrée et je me levai enfin de l'ouvrir, suivie de Julien, et je vis Cassandra et Laurie qui tapaient dans leurs mains comme des hystériques tandis que Frédéric et Lucas souriaient.

Julien: Vous écoutez aux portes où c'est juste Laurie qui s'est acheté des nouvelles chaussures ?

Si je n'avais pas été aussi froide envers lui que lui envers moi, j'aurai su plus tôt qu'il aimait bien plaisanter.

Laurie: Qu'est ce que vous avez tous avec mes chaussures ?

Moi: Rien, rien... Ne t'inquiète pas !

* * *

Après avoir mangé, nous avons passé toute la soirée à parler et rigoler dans la chambre des garçons. On peut dire que j'aurai du être amie avec Julien plus tôt, il est vraiment sympa parfois ! Je gardai tout de même une légère rencoeur envers lui pour les mois plus tôt et surtout pour mon poignet mais avec sa joie et sa bonne humeur, qui étaient présentes quand il ne faisait la tronche à personne, c'était vite oublié.

Finalement, il est sympa.