Coincée Entre L'Enfer et Le Paradis

Chapitre 36

Estebàn :" J'ai étudié et analysé nos bilans, comptes de transactions et de profit et pertes pour l'entreprise de quincaillerie ce matin même et j'en suis venue à la conclusion que nous avons fait une perte considérable durant cette période. Comme nous en avons parlé à priori, j'ai conclus selon les documents fournis par notre comptable que cette perte est grand partie une des nombreuses conséquences du tremblement sur l'économie nationale."

Disait l'homme assit à l'autre bout de la table à l'encontre de son invité et partenaire de travail.

En fait, je me suis trompé sur la raison pour laquelle le pasteur est ici, il ne m'accordait pas même un regard depuis tout à l'heure. Apparemment, il n'est pas venue pour m'embêter mais pour parler affaires et autres charabias en rapport que nous ( moi, ma mère et Smaelle ) les autres autour de la table n'en arrivaient à comprendre un traite mot.

Abraham :" Ce que je suggère, en tant qu'un des actionaires de la compagnie, est que nous investissons mieux et plus."

Estebàn :" J'en ai aussi pensée. Bien que nous l'avions vu venir nous n'avons pas accorder l'importance capitale que ce problème méritait, maintenant pour le solutionner nous devons passé à l'action ce qui dit le besoin d'organiser une réunion avec tous les membres du conseil d'administration est à l'ordre."

Ajouta mon père avant de ramener sa fourchette vers sa bouche.

La conversation continua autour des affaires durant des longues et interminables minutes, et je commençais à m'ennuyé. J'en avais plus que marre donc je me lève de table en prétextant un mal de tête.

Nikisha :" Je vais prendre de l'air..."

Fis-je après mettre mise sur mes jambes en ajustant la chaise.

Je me dirige vers la porte de sortie de la cuisine qui donnait dans le jardin, il fait un peu noir mais, la lumière argentée reflétant de la pleine lune de ce soir filtre à travers les branches de la rangée de cocotiers sous laquelle est placé une longue chaise.

Je respire une bonne bouffée d'air frais avant d'aller m'asseoir le cœur léger,  la vie semble plus paisible et plus accueillante dans ce petit coin de la maison.

Je souris.

La brise fraîche sur mon visage délicat me donne l'impression d'être enfin à ma place et je ne réalise même pas que mon esprit vagabondait, mon imagination se retourne vers Jonathan car sans être consciente physiquement, une partie en moi désirait de savoir comment serait une nuit avec lui. Est-ce que ses caresses seront aussi agréable que la brise légère sur ma peau dorée ?

"Ah, Jonathan..." murmurai-je doucement pour moi toute seule en me rappellant de son beau visage asymétrique, ses fossettes et ses lèvres au goût de lait et de miel.

Jusqu'ici je ne me voulait pas m'admettre à quel point il me plaît, j'ai tellement perdue de temps à ressasser le passé que je n'ai pu comprendre et captiver que tout en lui respire confort et un extraordinaire sens de l'humour.

Comme il m'a proposé une relation sérieuse, à cet instant précis je peux nous voir ensemble. Mais, la seule chose que je voudrais changer est le faite qu'il plaît à tant de femmes et aussi je voudrais qu'il ait un peu plus de courage pour pouvoir affronter mon père...

"Ce n'est quand même pas trop demander, l'est-il ?" Que je me questionne en fronçant légèrement les sourcils.

La voix de quelqu'un vint m'interrompre et me tirer de mes pensées.

Je me tourne et reconnais Smaelle. Elle arrivait à pas hésitante.

Smaelle :" Nikisha ?"

Je souris en la voyant si petite et si effrayé du demi-obscurité. Elle qui m'a jurée n'avoir peur de rien !