Erreurs, conséquences et regrets...
Moi c'est KAREN ETAME. Une jeune camerounaise comme toutes les autres, ou plutôt avec un avenir prometteur.
En faite, ça aurait pu l'être si je n'avais pas toujours fait les mauvais choix et n'avais pas non plus abandonné ma famille, mes amis, mes études et ma vie au nom de l'amour. Un amour dans lequel j'avais tellement cru au point de mettre ma vie en péril.
Issue d'une famille un peu louche car mes parents étaient séparés. Mon père avait refait sa vie et pareil pour ma mère. J'étais le premier enfant à ma mère et l'avant dernière ou quatrième à mon père.
J'avais eu de mauvaises fréquentations à mon entrée en terminale et n'eus le bacc que la deuxième année. Je m'étais un peu recadrée en entrant à la fac mais au second semestre je m'étais encore liée aux mauvaises personnes, et mon second semestre fut catastrophique.
J'avais ensuite changé de filière et de ville l'année suivante, pensant tout reprendre à zéro dans de meilleures conditions. Mais ce fut la plus grosse erreur de ma vie, puisque j'étais tombée amoureuse, ce qui s'avérait une bonne chose, mais alors de la mauvaise personne.
Il se prénommait Éric et je le pensait assez mature et disposé pour construire quelque chose de solide même comme je savais qu'il n'était pas dans la meilleure condition puisqu'il sortait d'une relation de deux ans et avait beaucoup souffert de cette séparation. J'étais disposée à panser ses blessures, l'aider à se relever et à commencer une nouvelle vie. Une vie que je pensais serais meilleure avec moi mais ce n'était sûrement pas de son avis.
J'avais poussé mon père à lui donner un logement à lui et à sa famille sans qu'il ne sache que c'était mon petit ami, je m'étais engagée à payer sa scolarité et à lui fournir tout ce dont il avait besoin sans jamais me soucier de moi même. Mais aujourd'hui, il avait l'audace de me dire que je n'étais qu'une croqueuse de diamants. Que je l'avais charmé et surtout que j'étais une fille facile.
Et pour couronner le tout, mon père avait tout appris sur notre relation et avait demander qu'ils s'en aillent. C'était encore une nouvelle raison pour lui de m'insulter et de me rabaisser. Et il ne s'en était pas gardé.
Pour me racheter aux yeux de mon bien-aimé, je me rendais toujours chez lui et négligeait même mon école. Mais en me rendant compte que même celà ne lui suffisait pas, je me rendis à l'évidence que je ne pouvais plus continuer avec lui.
J'avais tout perdu, vraiment tout. Ma famille, mon école, mes amis et même mon identité. Et comme si celà ne suffisait pas, j'allais bientôt me retrouver à la rue.
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Amants une nuit, adversaires pour la vie
Short StoryMon dieu, ça faisait tellement longtemps que je me concentrais sur le boulot, au point de ne plus avoir de vie privée. Même mes collègues avaient tous fait pour me sortir de ce mutisme et cette autonomie mais rien n'y faisait. J'étais quan...