10.

312 26 9
                                    

Les jours passèrent, et j'attendais le retour de Jacob. L'école était encore pitoyable , et le vendredi arriva, samedi, dimanche... Il ne revint pas.
Je me sentais si triste. On aurait dit que des démons me hantait, je voulais mourir, je voulais me couper continuellement. Papa avait remarqué mon humeur et je le rassura en disant que j'étais fatiguée. La marihuana me manquait, même si je n'avait fumé qu'une fois cette chose.

En revenant de l'école, j'alla voir Catherine chez elle et lui demanda si elle pouvait ce procurer de l'herbe pour moi. J'allais la payer, l'important c'est que j'en aille.
- Je devrais avoir un sac d'herbe pour mercredi, sa te dirais? Donne moi 15 dollars ce devrait être suffisant.
J'acceptai et nous nous donnèrent rendez-vous mercredi prochain chez elle, pour avoir ce qui me fallait.

Je revint chez moi et allai dans ma chambre. Mes cuisses était remplies d'entailles ensanglantées, et je voulais me couper encore mais, je n'avais plus de place. Donc je décidai de couper mes hanches. Je prit ma lame, la pressa sur ma peau et la passa le long de ma hanche. Attendant que le sang coule, je déposai la lame et alla chercher un cachet de médicaments dans le tirroir de ma table de chevet. C'était des comprimés pour aider a dormir.

Et si je les prenait au complet que je m'endormirait pour toujours? Ce serait plaisant, non?
Je n'avais pas assez de courage, reposant le cachet ou il était.
Je repris ma lame et me fit des coupures plus profondes, la rage se dessinant sur mon visage. Heureuse du résultat, j'essuyai les perles de sang sur mon ventre, le colorant d'une teinte pourpre et d'une odeur que j'aimais.

Pourquoi Jacob c'était débarrassé de moi? Il me manquait et m'avait dit qu'il reviendrais, et c'était faux. Toutes les choses qu'il m'avait dit, les mots doux que l'homme m'avait soufflé dans l'oreille étaient finis.
Mon bonheur était terminé, ma vie allait être finie. A l'école je ne voyais que du noir, je ne voyais que Jacob s'habillant le matin qu'il est parti.

Revenant de l'école je tournais en rond, le pot de somnifères dans mes mains.

Le mercredi vint, et j'alla voir Catherine avec mon sac a dos vide.
Je lui rendis son 15 dollars, elle me donna le sac. La mari avait l'air si bonne. Je la remerciais et rentrais chez nous. J'avertis mon père que je voulais la paix pour la soirée, et il acceptai.

Je fermai la porte et m'écroula par terre. Oh-mon-dieu! J'avais ma mari, je pouvais me geler autant que je voulais grâce a ce sac!
Je me roula un joint, alla chercher un briquet et l'alluma. Le gout amer de l'herbe passait dans ma gorge pour se rendre a mes poumons. Je pris une bouffée du joint et me demanda si Jacob n'était que parti quelques temps.
J'avais le coeur fendu, je voulais mourir mais est-ce qu'il allait vraiment revenir? Ma vie ne serait pareille avec lui. Une fois terminé je déposa le magot dans une petite boite vide sous mon lit. Ce fut le début d'une soirée mouvementée en pensées philosophes, en questionnements, mélangé a la musique psychédélique de Pink Floyd.

✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️✖️
Salut a touus! (C'est a dire pas grand monde)
Je me demandais si vous aimiez ma fiction, j'ai comme un petit relâchement, "le syndrome de la page blanche" si vous voulez. Bref, enjoy

SadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant