PROLOGUE

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Vibrante, la course était définitivement vibrante, c'était peut être pas la meilleure et celle qui nous attendait demain aller être encore plus incroyable mais voir, toute ses voitures lancé à Grande vitesse C'était spectaculaire et il n'en fallait pas plus pour faire battre mon cœur.
Les voitures tournaient, tournaient à toute allure, alors que casque audio sur les oreilles, mes yeux étaient rivé sur les écrans de contrôles.
Il fallait être concentré un maximum pour avoir les yeux de partout et profiter de la course. A force, on apprends.
Le bruit des voitures qui s'approchent , qui passent près du Paddock et qui repartent pour un nouveau tour.
C'était vraiment un sport sous côté, pourtant c'était magnifique à voir.

" On a un problème sur la voiture 8, Anthoine, on a un soucis avec la 8, ça va taper"

Mes yeux c'était rivé sur l'écran qui enseigné l'état des autres voiture, enfin de prévenir les accidents.
En fond j'avais entendu des grissement de pneus, et des bruits de chocs. De violents chocs.
Ce n'étais pas la première fois que je vivais un accident, ça fessait parti du job. Travailler sur des circuits de Formule 1, 2 et 3, ce n'était pas de tout repos.
Pourtant des voix, des murmures, des souffle coupé m'avait fait comprendre que celui ci était plutôt violent.
J'avais entendu une voix dans mon casque.

" Anthoine, tu es ok ?"

Pas de réponse.

" Anthoine, tu m'entends ?"

Toujours pas. Mon cœur c'était serré, j'étais inquiète.

"Anthoine ? Radio check, Radio check please "

Toujours rien. Cette fois ci, autour de moi tout le monde s'agiter. Alors que moi je ne pouvais pas reagir.

" Por dios que le ayudan! Que le ayudan, estoy bien, no puedo mover las piernas, me duele pero, por dios, creo que lo he matado, que ayudan a Anthoine, joder" (Mon dieu, qu'il l'aide ! Qu'il l'aide je vais bien, je peux pas bouger mes jambes, j'ai mal, mais putain, je crois que je l'ai tué, qu'ils aident Anthoine bordel !)

Dans mon casque un radio check d'un pilote, celui de Correa l'ecuatorien. En espagnol. Langue que peu de monde comprenait. Mais moi, je la comprenais parfaitement.
Tout le monde c'était retourné vers moi. Afin de comprendre.
Mais je ne pouvais répondre, mes mains tremblait et je me voyais déjà devenir pâle.

Je m'étais assise, sous l'ordre de mes collègues et j'avais pu leur répéter le message.
Un silence de plomb, des visages inquiets.

" Charles, Pierre et Anthoine sont morts".

Je m'étais réveillé en sursaut et en sueur, encore ce putain de cauchemar qui me poursuit. Pourtant ça fessait bientôt un an maintenant

Mon Trio Magique / Charles, Pierre & CamilleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant