Un homme devant un miroir, un homme esseulé
Un homme nostalgique, perdu et désespéré
Un homme que le passé ronge, qui ne voit plus
Le présent. Dans le reflet il a aperçu
La femme aimée, la Vénus aux longs cheveux noirs
Aux grands yeux verts et à la spectrale pâleur
Cette femme emportée très tôt dans l'au-delà
Mais elle n'est plus qu'un souvenir qui emporta
Toute la joie et la vie de l'homme.
Il songe aussi à son frère, mort pour sa patrie
Qui a laissé derrière lui tous ses amis
Lui qui aimait tant son travail de journaliste.
Les fantômes du passé nous hantent toujours
À cause d'eux nous avons des pensées très sombres
Mais il faut essayer de profiter du temps
Qui nous reste, et surtout ne pas craindre la peur
La tristesse, la douleur, la colère, émotions
Que nous ressentirons tous toute notre vie.
