CE QUE FEMME VEUT - FIN - PART 61 - LE SYNDROME DE CENDRILLON

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" Aurais-je dû lutter et te bouger ? Te forcer à m'épouser ? Aurais-je dû ?"

16 août 2022

" Coucou les filles ! J'ai décidé de faire cette vidéo plus pour jouer les grandes sœurs et inciter les jeunes femmes qui me suivent depuis près de deux ans à ne pas désespérer et à se dire que dans la vie tout a un sens.
Il y a deux ans, presque jour pour jour, j'ai vécu un drame sentimental. J'étais folle amoureuse d'un homme, bien sous tous rapport, il incarnait à quelques détails près mon idéal masculin et pourtant il est à ce jour ma plus grande cicatrice. Il faut savoir que j'ai été mariée une première fois et que ça s'est très mal fini, juste après ce divorce que j'ai vécu comme un véritable échec car dans mon imaginaire le mariage était pour la vie, j'ai eu la chance de rencontrer quelques mois plus tard un homme très ouvert d'esprit qui était le collègue de ma meilleure amie, Karima, que vous avait pu voir dans la vidéo « ma meilleure amie me maquille » si c'est pas le cas je vous invite à cliquer sur le petit i, juste ici et à nous découvrir. Donc, bien échaudée par ma récente débâcle amoureuse, ce fameux idéal, je l'ai pas mal testé, j'ai repoussé ses avances à plusieurs reprises, j'ai vraiment eu l'attitude de la petite meuf de 26 ans qui ne croit plus aux belles promesses et qui soupçonne le cadeau empoisonné. J'insiste sur le fait qu'autant physiquement qu'intellectuellement il me plaisait vraiment. Il faut que je re-contextualise afin que vous compreniez bien à quel point j'étais en extase sur ce mec. Comme beaucoup le savent j'ai fait peu d'études, j'ai toujours été une jeune femme peu confiante en mes capacités intellectuelles, on ne m'a jamais poussé à faire beaucoup d'études parce qu'on me faisait bien comprendre que le mariage, un bon mariage, avait plus d'importance que cinq ans d'études après le bac. Puis il faut dire que j'étais pas contre cette idée d'aller au plus simple parce qu'à 20 ans je voulais avoir ma thune, passer mon permis et quitter le domicile familial. Je ne vous fait pas de dessin, on sait toutes que les jeunes femmes sages qui veulent vivre un peu, dans beaucoup de communautés elles doivent passer par la case mariage pour accéder à une certaine liberté. Après en ce qui concerne les études, je ne vais pas me plaindre car je reste convaincue qu'on n'est pas tous faits pour les longues études et personnellement, le maquillage a toujours été ma passion et je savais que je vivrais de ça. Alors j'ai fait de courtes études qui m'ont permis de devenir vendeuse dans le domaine des cosmétiques mais c'était pas mon rêve de piétiner 7 heures par jour dans un magasin, les narines flinguées par du Chanel n°7 sauf que je me suis mariée et que dans mon couple, il n'y avait pas de place pour les rattrapages. Et c'est sur ces points de détails que je veux attirer votre attention. Vous devez faire attention au type de personne que vous épousez parce que parfois vous signez pour une vie de frustration et de regrets. Grâce à Dieu j'étais très amoureuse de mon mari et très naïve à l'époque, du coup, son refus que je fasse une formation plus poussée dans le maquillage ça m'a soulé quelques jours puis je suis passée à autre chose, mais dans le fond, ce qu'il a fait c'est me priver d'une chose qui allait me rendre heureuse et c'est la preuve d'un manque d'amour. Je ne dis pas que tous les mecs devraient laisser leur épouse ou copine repartir pour 5 ans d'études mais si c'est le choix de la personne qu'ils aiment, ça devrait être important pour eux aussi ! Mon ex-mari partait du principe que deux salaires valaient mieux qu'un et qu'il ne pouvait pas gérer seul les frais d'un ménage, sans enfant je précise, pendant six ou huit mois. Avec le recul que j'ai maintenant, je peux vous assurer que c'était un acte égoïste et crevard de sa part mais je ne fais pas une vidéo pour régler mes comptes. Ce que je veux souligner c'est qu'en tant que femme et surtout être humain, vous ne pouvez pas vous effacer juste pour que la personne avec laquelle vous partagez votre vie reste dans sa zone de confort. On est des êtres évolutifs, à 20 ans t'as des envies qui peut-être à 25 ans ne sont plus exactement les mêmes, tu veux mieux gagner ta vie, tu veux vivre d'une passion, tu veux te former ou tu veux changer de poste, monter en grade et tu en as le droit parce que c'est pas parce que tu es en couple que tu cesses d'être une personne, individuelle. Mon mariage a pris l'eau pour d'autres raisons mais bizarrement avec les années c'est plus ces frustrations du quotidien qui m'ont marqué. J'ai donc divorcé pour des choses assez graves et j'ai mis plusieurs mois à me mettre en couple avec mon idéal, on va l'appeler "Istanbul-boy", parce que sa famille était originaire de Turquie et ça a été des mois d'une histoire d'amour belle et tendre, c'est quelqu'un que j'ai beaucoup aimé, qui m'a fait évoluer sur certains sujets mais dès le début je sentais qu'il était « trop cher pour moi ». Je m'explique parce que j'entends déjà les féministes du net crier « Déjà tu t'es fait écraser par ton ex mari et maintenant tu dis que le mec qu'a suivi était trop cher pour toi, respecte toi un peu ! » et je maintiens mes propos. Istanbul-boy était un mec cultivé, très beau, indépendant et drôle tandis que moi j'étais la jeune divorcée sonnée, qu'a pas confiance en elle, qui n'a connu qu'un homme dans sa vie et qui comptait finir sa vie avec, malgré les humiliations et un caractère abusif, alors oui, à mes yeux il était trop bien pour moi. Et justement, j'ai envie de vous dire, n'ayez jamais cette vision là d'une personne. Parce qu'à mon sens, cette perception des choses, je l'ai gardé très longtemps dans notre relation et ça nous a causé du tort. J'attendais la moindre de ses erreurs, j'analysais le moindre de ses propos, j'étais toujours en quête du truc qui fragiliserait notre couple parce que c'était difficilement croyable qu'un mec de cette stature s'intéresse à une provinciale complexée et parano comme moi ... Dans ces deux relations je me suis beaucoup dévaluée et je sais aujourd'hui que c'est un gros tort et qu'il n'y a personne sur cette terre qui mérite cela. Certes, parfois vous êtes aux antipodes l'un de l'autre mais ça ne veut pas dire que vous valez moins juste parce que vous n'avez pas un potentiel financier ou académique aussi grand que votre partenaire. C'est un peu le complexe de Cendrillon que j'ai développé. Istanbul-boy et moi on s'est donc fréquentés, malgré mes peurs et mes blocages, pendant une année et il a commencé à me parler de mariage, après que je l'ai bien trainé sur cette voie, ça aussi c'est un truc à ne pas faire les filles, vous pouvez faire comprendre à votre copain que c'est important pour vous et que c'est le but de cette relation, mais pas lui en parler toutes les semaines, parce que ça fait très désespérée et c'est quelque chose qui doit se faire de façon fluide. On n'oblige personne à s'engager, c'est insensé. Bien lobotomie il a donc flanché sous le poids de mes appels de phare sauf qu'une personne n'a pas voulu entendre parler de cette union : sa mère.
Alors je vous épargne les coups de crasse, les messages subliminaux et ce qu'elle a fait pour bien nous achever mais elle a été très loin ... Si loin que ça nous a conduit à la rupture, Istanbul-boy a déconné et on s'est quittés. Il faut savoir qu'avant qu'il m'annonce ce qu'il avait fait, au fin fond de moi j'étais déjà sur la fin, je voyais bien que cette union n'allait pas avoir d'issue favorable et pour avoir traversé un divorce qui s'est réglé assez rapidement, je peux vous dire que je ne voulais pas en vivre un autre. J'étais un peu désespérée mais pas complètement folle !
Après notre rupture, j'ai eu un black-out. J'ai fait ce qu'on appelle une grosse déprime silencieuse. Je ne pleurais pas forcément mais je ne vivais plus, j'étais comme un robot, j'allais travailler, je rentrais chez moi, je grignotais un truc et je dormais. Je priais plus, je voyais plus autant ma meilleure amie, je ne faisais plus de vidéo, je ne me maquillais plus, j'étais anesthésiée. Ça a duré deux mois et un jour, alors que je rentrais du travail, sur le quai du métro, j'ai vu une pub pour des vacances en Turquie et c'est là que les vannes se sont ouvertes. Je m'en souviendrais toute ma vie de cette scène, je me suis mise à pleurer, mon masque sur le visage, j'avais du Diam's dans mes airpods et impossible de me contenir. A tel point que j'ai laissé passer deux, trois rames tellement j'avais peur d'effrayer les gens. En pleine seconde vague du Covid, voir une nana suffoquer ça peut faire peur.
A partir de ce jour, j'ai commencé un vrai deuil, effacer son numéro, le bloquer sur tous les réseaux, cesser de le stalker, le hair tout en l'aimant toujours.

« A l'heure qu'il est je me demande si tu repenses à mon regard ? Celui-là même qui te mangeait et te mettait en retard ... »

Je tenais le coup en me disant qu'à l'ouverture des frontières je rentrerais chez moi, enfin, chez mes parents, en Algérie, deux ou trois semaines pour me requinquer mais ça ne venait pas. En novembre, l'un de mes frères m'a invité chez lui pour l'anniversaire de mon petit-neveu et au final je suis restée deux semaines chez mon frère. Et sincèrement je crois que ce sont les deux semaines qui m'ont été le plus bénéfiques dans mon processus de deuil. J'ai pu être entourée, voir un couple fonctionner, être une sorte d'invitée de laquelle « on prend soin » et ça m'a vraiment aidé à me reconnecter à moi-même, l'Inès que j'ai toujours été et qui mérite d'être respectée et aimée. Pour que ce détail ait du sens pour vous, il faut savoir que j'ai deux frères et que depuis mon premier mariage on n'était pas proches mais genre pas du tout alors quand mon frère m'a vue déprimée, amaigrie, ça l'a forcément touché et ça nous a rapprochés. En décembre j'ai commencé à reprendre du poil de la bête, je me suis renseignée pour une formation de maquillage en accéléré, j'ai demandé un congés sans solde à mon taf, j'ai vraiment commencé à reprendre ma vie en main, j'ai publié deux vidéos, dont la storytime « MON EX M'A TROMPÉ AVEC SA PROF DE ZUMBA » qui a fait 500 000 vues et qui d'ailleurs m'a valu des menaces de mon ex et qui donc a fait décoller ma chaine. J'ai commencé 2021 avec beaucoup de force psychologique et d'envie de réussir ma vie professionnelle. Je sais que c'est commun après une rupture sentimentale de vouloir faire des thunes et s'assurer une bonne vie. J'ai déménagé en mars, je me suis rapprochée de ma meilleure amie, j'ai fait la fameuse formation que je voulais faire à 21 ans et dix jours après la fin de cette formation j'ai recroisé la sœur de mon ex, Istanbul-boy. Il faut savoir que sa sœur c'était devenu une bonne copine, on avait à peu près le même âge, le même parcours, c'était un amour, je l'aimais beaucoup. Je marche les yeux fixes, mes écouteurs dans les oreilles, on se croise dans le 8ème arrondissement, elle insiste pour qu'on boive un verre. Je ne vais pas vous mentir, la voir, ça m'a remis dans le mood du mois de novembre, en plus elle ressemble pas mal à son frère donc, c'est dur de revoir les traits d'une personne que vous essayez de zapper depuis 7 mois. On prend un café, elle me raconte sa vie et elle me révèle un truc qui foncièrement a changé ma vision des choses ; en gros son frère d'une, s'est marié, il est avec une Turque de 28 ans, architecte, de deux ils ont emménagé à Bordeaux il y a un mois, ils se sont rencontrés à des fiançailles. Dans ma tête quand elle me dit ça, j'ai envie de la gifler, elle sait que son frère c'était l'homme de ma vie, que je l'aimais comme une folle, pourquoi tu me racontes ça ? Et au final, j'apprends que c'est un genre de mariage par dépit, parce qu'il m'aime toujours et qu'il m'a fait croire quelque chose qui était faux pour me protéger de sa mère qui voulait tout faire pour nous séparer. En gros j'apprends que mon ex que je percevais comme un connard, m'aimait tellement qu'il a préféré sacrifier son bonheur plutôt que je souffre d'une belle-mère tarée et là, c'est le deuxième plus gros chagrin de ma vie, parce que pendant sept mois, moi je le haissais et ça m'arrangeait de croire que c'était un vrai bâtard mais là je découvre qu'il a fait un truc de ouf et je me dis qu'il faut que je l'entende de sa bouche alors je le débloque sur tous les réseaux et je lui demande si à défaut de se voir on peut échanger par facetime. Il accepte, grands battements de cœur quand je vois son visage s'afficher sur l'écran, montée de larmes, lui non plus n'est pas bien et là il me confirme tout ce que sa sœur a dit une semaine plus tôt. On discute une demi-heure, il y a beaucoup de silence, beaucoup de gêne et à la fin il me dit « j'ai fait des choix, je les assume, sois heureuse. » et euh ... Excusez-moi. C'est un truc que je souhaite à personne, même pas à ma pire ennemie, de se dire qu'on a rien compris et qu'on a laissé passer une grande histoire d'amour. Après avoir raccroché avec lui, j'étais dix fois plus mal que le soir devant l'affiche publicitaire du voyage en Turquie dans le métro à la station Champs Élysées. C'est juste une déchirure qu'est inexplicable. Je pense que si j'avais pas eu la foi, savoir tout ça, ça aurait pu me pousser à des choses pas très catholiques, pas très musulmanes même, parce que j'étais anéantie, impuissante, rancunière et triste. Alors oui, il y a le mektoub auquel je crois, mais on est humains et on aimerait tous, parfois, avoir la main sur notre destinée à ce niveau. Je vous épargne les larmes, les gémissements, mes prières ...
J'arrive au mois de juin, encore un peu sonnée, Dieu merci, mes vidéos marchent de mieux en mieux, je suis célibataire, en congés sans solde pendant encore quelques mois, je fais beaucoup de make-up pour des mariages, des fiançailles, des grands évènements, je participe à des events de youtubeuses qui fonctionnent, je me lie d'amitié avec Samira de la chaine « LookbookSam», je la maquille pour ses 25 ans, elle me taggue sur Insta, le lendemain j'ai 5K de nouveaux abonnés, une machine de guerre la meuf. On rigole bien, je la vois un peu comme une petite sœur qui fait de super bonnes vidéos et qui m'en apprend sur le métier de youtubeuse – influenceuse et au bout de, deux trois évènements ensemble, elle se met à me parler de son grand frère Nadji, divorcé depuis un an et demi, qui a une entreprise de climatiseurs, qui vit à Courbevoie, qui m'a vue sur son Insta et qui a kiffé et dès qu'elle commence à me vanter ses mérites, je l'interromps :
- Ma chérie laisse-tomber, je ne suis pas du tout intéresser. Je passe mon tour. Les hommes, les mariages, les relations, les divorces, je ne veux plus entendre parler de ça.
Je suis extrêmement sincère, tellement, que Samira n'ose pas revenir sur le sujet. Je lui ai parlé de ma dernière histoire, elle sait que c'est encore un sujet sensible alors elle cesse tout de suite de jouer les entremetteuses. En Octobre de la même année, elle se marie, elle épouse Fred, son mec depuis deux ans, et j'y vais avec Karima, mon plus un habituel, on s'amuse bien, c'est un mariage mixte, Fred est franco-espagnol, c'est bon délire. Je rencontre toute la famille de Sam, elle me présente même à sa grand-mère. Elle est d'origine Algérienne comme moi, alors autant dire que je me sens chez moi. Nadji est là, joli garçon, il ne fait pas ses 32 ans, on discute brièvement mais en tout bien tout honneur. Deux semaines passent, Samira revient de sa lune de miel et me balance : « Mon frère t'a vraiment kiffé au mariage, il veut te rencontrer, si tu me dis encore non, je l'accepterais mais sache que tu passerais à côté d'un mec vraiment super. » On s'appelle, on en rigole et elle m'explique que son ex-femme et lui se sont quittés pour une question de distance, parce qu'il taffait beaucoup et qu'elle était plus attirée par une vie Instagrammable : Santorini, restos, vacances en Corse et que son côté terre à terre à lui, avait fini par la lasser.
- Elle voulait que mon frère soit comme les footballeurs, genre, qu'il dilapide son argent durement gagné dans des voyages avec elle ... Le pire c'est que sa société a un an, elle aurait un peu attendu, elle jouirait des fruits de son labeur ... Enfin bref.

Je deviens curieuse et je veux entendre sa version à lui alors j'accepte un rendez-vous pour rien. Dès le début je lui explique que je ne suis pas prête à me mettre en couple. On discute, il me raconte sa version qui ressemble vraiment à celle de Samira et il reconnait qu'il n'a pas été un mari très attentionné. Bien propre dans sa chemise blanche et son pantalon pince on échange nos expériences autour d'un plat de pâtes dans un resto de la capitale. Il me raccompagne chez moi sans me mettre aucune pression à base de « j'espère qu'on se reverra ».
On se calcule pas pendant deux semaines et c'est moi qui le recontacte pour lui proposer une sortie. On se voit sans qu'il ne se passe quoi que ce soit pendant un mois et en août 2021 on se met officiellement ensemble. Aujourd'hui vous l'avez entrevu sur mon profil Insta ou dans la vidéo « Husband TAG » , on s'est mariés en avril dernier. Mes parents l'adorent et les siens sont super gentils avec moi. Il s'entend très bien avec mes frères, ce qui est assez étonnant parce que mes frères n'ont jamais aimé mes compagnons.
Pour être honnête si j'avais pas traversé l'enfer que j'ai traversé dans mes deux précédentes relations, ça n'aurait pas pu marcher avec Nadji. Tout simplement parce que j'aurais trouvé l'histoire trop banale. Je pense que beaucoup de femmes sont comme moi, rêvent secrètement de l'histoire d'amour « chroniquable » qui fait autant de bien qu'elle fait de mal. On a été biberonnées aux séries télé qui nous ont fait croire que souffrir c'était ça l'amour. Alors que c'est faux. Il y a des histoires, toutes mignonnes qui sont écrites par deux êtres un peu cabossés qui veulent juste vivre en paix, gagner leur pain et être heureux. Nadji est un homme vraiment gentil, pas compliqué, posé et qui veut juste une petite famille et une vie sans chichis. On communique beaucoup tous les deux, on se soutient beaucoup, même si on évolue dans deux mondes différents, il a deux entreprises, moi je suis autoentrepreneuse maintenant, j'ai lâché mon job au début du printemps et clairement la paniquée que je suis à toujours peur du lendemain même si je suis mariée à un homme stable et qu'on partage beaucoup de choses, c'est important pour moi, peut-être du fait de tout ce que j'ai vécu, d'être assez indépendante et de vivre de ce que j'aime et ce que je sais faire.
Aujourd'hui grâce à ma chaine, à ma famille et à mon mari, je peux dire que je mène la vie que j'ai toujours voulu mener mais j'ai conscience que c'est un travail quotidien, que je dois être plus douce avec moi-même, moins exigeante, moins stressée.
J'ai pas encore d'enfant, je gagne assez bien ma vie mais c'est encore aléatoire, je ne suis pas au sommet de la montagne.
C'est pas simple d'être une femme de près de 30 ans qui mène la vie qu'elle veut dans cette société. Il y a toujours des choses ou des gens qui essaient se mettre au travers de notre chemin. Ce que je voulais transmettre comme message au travers de cette vidéo c'est que votre vie est précieuse, votre santé mentale et émotionnelle vous devez en prendre soin et surtout la vie n'est pas une course, chacun fait avec ce qu'il a, à son rythme, oui je suis heureuse d'être mariée à un homme que j'aime mais si j'avais dû rester encore célibataire ben c'est pas grave, parce que le mariage, la vie de couple c'est cool mais c'est pas le saint-graal pour tous. Il faut apprendre à aller chercher votre bonheur là où il est. Il est parfois dans un autre job, un autre appart, une autre relation, une absence de relation, mais ne vous laissez pas bouffer par les rites de passage, la vision de la vie des autres et le désespoir. Le bonheur je pense que c'est ce qu'on veut tous. Je pense que c'est ce qu'une femme veut. Mais on n'a pas toutes la même formule et ça nous rend pas moins femme ou humaine qu'une autre. Soyez heureuses. Vraiment. »

Ce que femme veutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant