C'est qui Mahomet? (que la paix soit avec lui)

41. Le pacte d'Alhudaibia

Le pacte d'Alhudaibia est le meilleur argument contre les réclamations des scientifiques et des radicalistes. Ceux qui prétendent que le Prophète (que la paix soit avec lui) dispersa l'Islam à travers les guerres. Les radicalistes qui réclament qu'il faut faire couler le sang pour réussir, comme, selon eux, le Prophète (que la paix soit avec lui) faisait. Ce pacte est la preuve du contraire. En outre, il nous fait nous souvenir de l'importance de la paix. Les Arabes, avant l'Islam, résoudaient toutes les disputes avec des batailles. Le plus petit problème, comme la possession d'un cheval les conduisait à en arriver au sang. Ils n'étaient pas capable de résoudre les difficultés d'une manière civile et éduquée. Le Prophète (que la paix soit avec lui) leur enseigna une nouvelle façon de trouver une solution.

Le Prophète (que la paix soit avec lui) fait un rêve selon lequel il était à la Mecque, il réalisait le petit pèlerinage avec les musulmans. Le rêve d'un prophète est vrai. Donc, il demanda aux musulmans de se préparer pour l'accomplir. Il y avait 1400 musulmans : des Ansar, des immigrés, des hommes, des femmes, des enfants, des plus âgés et des animaux, notamment des chèvres et des moutons pour le sacrifice après. Ce dernier était un symbole pour démontrer qu'ils étaient venus pacifiquement pour pèleriner et pas pour les attaquer. De plus, ils ne prirent pas d'armes, hors de ce qui était habituel.

Revenons à la situation de ce moment là. Après les batailles de Badr, d'Ouhoude, et d'Al-Qandaque, Quraysh n'avait pas les moyens de se battre, même s'il le voulait. L'ambiance était tendue, et il y avait de la haine envers les musulmans. Le moment choisi par ce rêve était curieux! Peut-être cette initiative de la part du Prophète (que la paix soit avec lui) était une façon d'enterrer la hache de guerre. Quraysh était épuisé, la Mecque était devenue une ville faible, tandis que Médine avait prospéré. La logique peut nous faire penser qu'il fallait saisir l'occasion et éradiquer Quraysh une fois par toutes. Pourtant, Allah nous enseigne le contraire! C'était le moment d'imposer la paix, pas de faire la guerre. L'enseignement du véritable Islam est de ne pas frapper l'ennemi quand il est faible. Ce qui était plus représentatif de l'époque est l'histoire de Thamala, le fils d'Athal. C'était le chef d'Al-Yamama, une ville qui fournissait tous les grains à la Mecque. Thamala changea de religion et devint musulman. L'homme déclare : "Quraysh ne goûtera rien sans la permission du Prophète". Or, le Prophète (que la paix soit avec lui) dit : "C'est ma ville et c'est mon peuple, sang de mon sang, ne leur défend rien!"

Malheureusement, souvent si quelqu'un ressent de la haine et de la rancoeur envers quelqu'un d'autre et se trouve dans cette situation, il voudra se venger. Ce n'est pas la Sunna et ce n'est pas le véritable Islam. Le Prophète (que la paix soit avec lui) fait le contraire. Les radicalistes mentent quand ils disent qu'ils suivent le Prophète (que la paix soit avec lui) et qu'ils tuent les gens pour gagner comme il le faisait. C'est un mensonge! 97% de l'Islam nous inseigne la bonne manière et la culture.

Avant d'arriver, le Prophète (que la paix soit avec lui) manda Bishr le fils d'Abo-Sofian pour prendre des nouvelles. Il n'était pas musulman, mais le Prophète (que la paix soit avec lui) mettait la politesse et l'intégrité avant tout. Il annonce: "Mahomet, Quraysh sait que vous venez. Ils se préparent à vous combattre". Le Prophète (que la paix soit avec lui) interrogea:

Mes chers, je voudrais arriver à la Mecque par une route différente.

J'en connais une, mais elle est dure à traverser, répondit un des musulmans.

Nous la traverserons.

Ils marchèrent jusqu'à arriver à Alhudaibia, là d'où vient le nom du pacte. Soudainement, le chameau de Prophète (que la paix soit avec lui) s'arrêta et s'assit. Les croyants dirent :

Il est malade, il n'obéit plus.

Pas du tout. Il le défendait. C'est un bon animal! Sûrement, il y a un autre justification. Ce qui l'arrête est la même chose qui arrête l'éléphant.