Laisse moi te le dire (Yamcha X Tenshinhan)

III.

Le réveil à était rude.
À passé le temps à cogiter dans mon lit. 
À chercher le sommeil sans succès.

À rester à me morfondre sur moi-même.
Ce que j'avais pu être pitoyable l'autre jour.

Un vrai idiot.

Me voilà seul avec toi.
Pour prendre le déjeuner.

Boîte de thé.

Je suis vraiment au fond du gouffre ? À parler avec cette boite.

Je n'ai pas besoin de toi.

J'ai fixé la boite de thé avant de la jeter au bout du salon.

Elle me regardait de travers, à me narguer.

Mais qu'es-ce que je fais ?

J'ai miré le fond de mon mug.
À observer mon reflet dans le liquide flavescent.

Je ne sais plus quoi penser.
Quoi que je fasse ça revient toujours au même.

Je n'arrive pas à te le dire.
Je reste bloqué.

À avoir peur. De me confronter à la vérité si tu venais à ne pas m'aimer.

Je ne veux pas le vivre une nouvelle fois. Je ne veux pas avoir le cœur brisé une nouvelle fois.

Tu as étais le premier à le voir, les blessures, le chagrin.

Tu le sais bien comment cela pouvait être dur. Quand je débarquais chez toi sans réfléchir à pas d'heure ivre ou non pour te parler.

Tu m'as vue suffisamment brisé.

Le thé avait commencé à refroidir.
Et Puerh était revenus avec ses petits sacs de course à la main.

"Bonjour, Yamcha comment, c'est passé votre visite chez Tien hier ?

- j'ai une liste de thé si tu veux."

Ne me regarde pas comme ça. Je sais bien que j'ai encore foiré. Je le sais.

"Vous êtes sûr que vous allez bien ? Vous avez vraiment une sale mine aujourd'hui. Vous voulez que je vous prépare quelque chose ?

- non ça ira, merci Puerh"

Je n'ai besoin de rien. Juste arrêter de penser à ce salopard de grue.

"Vous ne lui avez rien dit pas vrai ?

- de ? Ah oui ça, non je ne lui ai pas dit. C'est stupide que je pense encore qu'il puisse se passer quelque chose entre nous.

- ne vous découragez pas, il sera vous comprendre si vous lui en parlez.

- ces peines perdues Puerh"

C'est plutôt optimisme de ta part de penser ça.
J'aimerais aussi imaginer que ça se passerai aussi bien.

J'aimerais l'imaginer...

"J'ai fais les courses, vous n'avez qu'à l'inviter diner ce soir ?

- A.. Attend tu ne penses quand même pas que je vais l'inviter"

Non, je ne peux pas faire ça.
Je ne peux pas l'inviter.

Déjà parce que l'appart n'est pas présentable.
Et puis je n'ai pas envie de me retrouver seul avec lui.

Je ne veux pas être confronté à mes sentiments. Je ne veux pas l'inviter.

"Ça sonne, invitez le maintenant"

J'ai dit que je ne voulais pas le faire pourquoi tu me tends le téléphone ?

Ne décroche pas, ne décroche pas.

"Allô, Yamcha il y a un problème ?

Pourquoi dois tu rendre les choses si difficiles ?

- pourquoi il aurait un problème ?

- parce que tu m'appelles rarement et que la plupart du temps quelque chose ne vas pas donc tu vas bien ?

Pourrais-tu arrêté de toujours t'inquiéter pour moi.

- oui, c'est juste que j'ai heu... Commencer à cuisiner et que j'en ai fait pour un régiment, je voulais savoir si tu voulais passer manger à la maison ce soir ?"

Mon cœur à commencé à battre plus vite que mon cerveau avait besoin.

J'étais sûr de ne pas pouvoir entendre ta réponse tellement il raisonné dans le creux de mes tempes.

" Je ne vois pas le souci, je viendrais seul Chaozu ne veux pas venir, il dit qu'il n'aime pas ta cuisine, pas assez épicé pour lui.

- donc tu viens ?

- je serais là pour 20 h ça te vas ?

- oui oui, il y a aucun problème à tout à l'heure.

- à tout à l'heure"

J'ai tenu le téléphone contre ma poitrine. Soulagé.

Soulagé et heureux.
Le sourire béant sur les lèvres.

" Tu as plutôt intérêt à m'aider pour cuisiner maintenant.

- vous avez déjà une idée de ce que vous voulez faire pour votre dîner ?"

Moi qui avais penser passer la journée à flâner sur le canapé.

Je ne sais pas si je dois te remercier ou te détester Puerh.

Je ne sais pas si je dois être heureux ou te détester que tu es accepté ce dîner.

Parce que mon cœur commence à devenir impatient de te voir. Et j'ai peur de te voir.

J'ai peur de moi et mes sentiments.

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