Imagines TBS [COMMANDES FERMÉES]

Imagine Thomas Brodie-Sangster

Le personnage principal de cet imagine s'appelle Valentini. Bonne lecture !

Tu t'avançais vers la porte qui te mènerait vers l'autel. Devant lequel t'attendait un homme que tu n'aimais pas et que tu n'aimerais jamais.

Ton père était riche, mais la richesse offrait parfois aux riches des cadeaux empoisonnées. C'était exactement ce qui était en train de t'arriver. Ton père avait arnaqué un homme, et il devait en payer le prix.

Toi. C'était toi qu'il avait décidé de sacrifier. Parmis toutes tes sœurs, c'était toi qui avait été choisie. Et ce salopard de quarante-cinq ans n'avait pas refusé, bien entendu !

Tu étais dégoûtée. Ta mère était morte à l'accouchement de ta sœur cadette, tu n'avais donc plus son soutien. Elle qui était toujours la seule à prendre ta défense, elle ne pouvait désormais plus rien pour toi.

Ta robe était trop serrée à la poitrine, ou alors c'était la boule que tu avais dans la gorge qui t'empêchait de respirer correctement. Dans tous les cas, tu avais envie de vomir. Tes tantes insupportables te disaient que c'était le stress.

Tu savais que ce n'était pas le cas. C'était le dégoût, encore cet affreux sentiment. Il te coulait dans les veines, te dévorait les entrailles. Il te donnait des vertiges. Il fallait que tu sortes. Immédiatement.

-Allez-y, ouvrez la cérémonie, dis-tu à tes tantes pour les distraire.

Elles ne se firent pas prier deux fois. Une à la fois, elles sortirent dans leurs robes roses fushia, une couleur que la mère de ton futur mari avait choisie, pour ton plus grand malheur. Heureusement pour toi, elle avait déclaré qu'il ne fallait pas briser la tradition et t'avait autorisée à garder ta robe blanche.

Une fois que tu fus seule, tu te précipitas à la porte. Tu courus. Encore et encore. Au bout de ce qui t'avait semblé être une demi-heure de course, tu t'arrêtas. Tu déchiras le bas de ta robe, histoire que les gens ne remarques pas tout de suite que tu étais une mariée en fuite, malgré que cela semble évident.

La pluie commença à tomber, te trempant de la tête au pied. Ton maquillage fushia coulait, tes cheveux noirs dégoulinaient. Tu avais l'impression de sombrer au fond d'un gouffre de malheurs sans fin. Mais la pluie sembla s'arrêter. Au-dessus de toi en tout cas.

Tu levas les yeux vers le ciel. Un parapluie semblait être apparu comme par enchantement au-dessus de ta tête. Tu te retournas pour tomber nez-à-nez avec un inconnu. "Pas désagréable à regarder" fut ta première pensée.

Le fait qu'il t'ait mis son parapluie au-dessus de la tête pour te protéger de l'orage faisait qu'il était trempé lui aussi.

-Bonjour, dis-tu avec la sensation d'être ridicule.

-Bonjour. Que fais une mariée égarée seule sous la pluie ?

Tu baissas les yeux vers ta robe. Même tachée et déchirée, elle était reconnaissable.

-Une mariée préfère parfois être égarée et trempée que se marier avec un homme qu'elle ne désire pas épouser, répliquas-tu tristement.

Il te sourit en retour.

-Et puis-je vous aider à vous cacher, mademoiselle... ?

-Valentini. Non, malheureusement, les gens me retrouveront toujours.

Le garçon haussa un sourcil.

-Tout le monde peut se cacher sans risqué d'être trouvé Valentini. Il suffit juste d'être avec les bons alliés.

Il commençait à être vraiment trempés, il allait finir par être malade.

-Vous devriez récupérer votre parapluie... ?

-Thomas.

-Vous devriez récupérer votre parapluie Thomas. Je ne tiens pas à ce que vous soyez malade.

-Mais si vous n'avez plus d'abris, c'est vous qui tomberez malade Valentini. Venez, je connais un endroit où nous pourrons tous les deux être à l'abris du froid et de la pluie.

Tu acceptas volontiers de le suivre. Vous traversâtes quelques ruelles avant d'arriver à un bar.

-Entrez, dit-il en t'ouvrant la porte.

Tu pénétras dans le bar, qui était en réalité beaucoup plus chaleureux à l'intérieur qu'à l'extérieur. Une femme accouru vers vous, deux serviettes dans les bras.

-Thomas, mon chéri ! Vous allez tomber malades, enfin !

-Maman, voici Valentini.

-Enchantée ma chère. Tenez, prenez ça. Ava ?

Une fille arriva, les sourcils haussés.

-Oui ?

-Pourrais-tu prêter des vêtements secs à cette jeune fille ? Thomas, toi, je n'ai pas besoin de te dire où aller.

Le concerné hocha la tête en souriant et disparu derrière une porte, sa serviette autour du cou, en compagnie de la dénommée Ava, qui semblait  être sa sœur.

Tu sèchas tes cheveux et finis par t'envelopper dans la serviette bien chaude, quoique légèrement humide.

-Tiens, dis une voix dans ton dos.

Tu te retournas et souris à Ava qui te tendait des vêtements secs. Elle t'emmena dans une salle de bain et te laissa t'habiller en toute intimité. Elle t'avait prêté un jean noir, ainsi qu'une chemise à carreaux rouge et de simples baskets noires.

Tu brossas tes cheveux avec un peigne trouvé dans un tiroir. Finalement, tu tressas tes longs cheveux noirs et sortis dans le couloir. Tournant ta tête de chaque côté, tu ne savais plus où aller. Une porte claqua, dévoilant Thomas, vêtu d'habits propres et secs.

-Tu es perdue ? demanda-t-il en souriant.

-Un peu, répondis-tu en souriant à ton tour.

Il te prit timidement la main et te guida dans les couloirs afin de vous mener au bar où vous étiez arrivés.

-Et voilà. (Il te dévisagea un long moment avant de dire :) Vous êtes très belle.

-Merci. Mais ce ne sont pas mes vêtements vous savez.

-Peu importe. Je crois que tous les vêtements du monde vous iraient.

Tu ris nerveusement.

-Je n'en suis pas sûre Thomas.

-Moi si.

Tu rougis comme une pivoine. Personne ne t'avais jamais fais de compliments, alors en recevoir autant d'un coup... Ça peut faire tourner la tête !

La mère de Thomas, Tasha, annonça qu'elle allait chanter une chanson. Son fils la rejoignît, une basse à la main. Sur scène, il te sourit. Assise sur un tabouret du bar, sirotant un jus de fruit offert par Ava, tu écoutais avec attention.

Il était bon. Sa musique t'enchantait, t'enmmenait dans un autre monde, où personne ne te connaissait et où tu pouvais danser comme bon te semblait. Tu avais envie d'avoir cette musique enchanteresse dans les oreilles pour toujours...

(La suite dans le prochain chapitre !)