Est-ce que je suis en vie ?

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Je viens de me réveiller. Encore aujourd'hui j'essaye de comprendre ce qui est arrivée, pourquoi je suis ici et ou est passé ma famille enfin si tout de fois j'en ai une. Enfermée pendant je pense être le cinquième jour dans cette chambre, sans fenêtre, je pense à ma vie. J'ai bizarrement aucun souvenir de ma vie avant de me retrouvée ici. Cette pièce de 12m carré est la seule chose à laquelle je me souviens. Cette petite pièce, que je connais par cœur maintenant comporte à un petit bureau en bois avec des carnets de dessin, des feutres, des crayons de couleur, une lampe et une chaise en bois. Près du bureau se trouver un petit armoire ou il y avait quelque vêtement, une paire de pantoufle et un pyjama. Au milieu de la pièce il y'a un lit simple avec des draps fleurie, une couverture et un oreiller. Près de la porte, il y avait un lavabo, des toilette un gant de toilette et un verre. La porte qui était le seul élément qui me relié à l'extérieur était en métal lourd enfin c'était mon impression. Cette porte qui ressemblais étrangement au porte qu'on retrouvais dans les prisons, avec juste une ouverture au milieu pour passer la nourriture avait l'air assez rouiller, elle était sans doute ancienne. Cette pièce bien que remplis, ne possédée pas de miroir. Je ne me rappelai pas de mon visage, à quoi je ressemblais. Je savais pas quel était la couleur de mes yeux, la forme de mon nez, ni celle de ma bouche. Je touchais mon visage à chaque fois pour avoir un aperçue mais ça ne me suffisait pas. Je voulais me voir.

Pourquoi je suis ici? Qui m'y a emmenée? Et pourquoi? Sont les questions qui me trotté dans la tête tout les jours. Je pense qu'aujourd'hui c'est le cinquième jour ou je suis enfermée, ou c'est juste l'impression que j'ai. On m'a sans doute enfermée ici depuis beaucoup plus longtemps mais je ne m'en souvenais pas. Il n'y a pas d'horloge et pas de fenêtre ici, je n'ai alors aucun moyens de savoir quand il fait jour ou quand il est nuit ou même quel heure il est. Initialement, je me suis demandé si j'était pas une détenue enfermée pour un crime que j'aurais sans doute commis. Le fait d'être enfermer et d'avoir cette porte mon mis des doutes. Mais, je n'avais pas de tenue de détenue, j'ai jamais vue un gardien donc je me suis dit que c'est peut-être pas ça.

Tout les jours, je recevait des repas par l'ouverture de ma porte, mais je voyais jamais qui l'a déposer et je savais jamais quand ont aller me servir. Les repas était bons, ce qui m'a étonner vue que j'était enfermée, je m'attendais la première fois à manger un plats immonde mais non. Dans le plateau qu'on me déposé, j'avais un repas, un grande bouteille d'eau, du savon pour me lavais dans levier et un petit tube de dentifrice qu'on à renouveler deux fois.

La première fois que je me suis réveillé ici, j'ai crié de toutes mes forces pour qu'on vienne m'ouvrir, mais personne n'est venue. J'ai fait peut-être une centaine de fois le tour de la pièce pour dénicher des caméras, une clé, ou quelque chose qui m'aurait permis de sortir. J'ai essayé d'enfoncer la porte plusieurs fois en fonçant dessus, mais à part mon épaule qui s'est déplacer rien n'a bouger. Après 15 minutes à essayer bec et ongles d'ouvrir la porte, je me suis assise sur les pieds du lit, abattue. Suite à 3 tentatives difficiles, j'ai pu remettre mon épaule en place, sans l'aide de personne. Suite à 3 tentatives difficiles, j'ai pu remettre mon épaule en place, sans l'aide de personne. Je m'habiller avec le peu de vêtement qui était dans l'armoire et je m'assieds sur mon bureau pour manger mon repas qui est déjà présent à la porte à mon réveil. Quand je finissais, je re déposer le plateau sur l'ouverture de la porte et je retourner dans mon lit. La journée était difficile beaucoup plus que la nuit. J'étais éveillé, et je me rendais compte de ma solitude, de ma peine et de ma détresse. J'en suis même venue à me demander si j'étais en vie.

Je voulais avoir des interactions avec quelqu'un, peu importe qui ça serait, mais je voulais juste ne plus pensais, ni réfléchir. Je voulais m'évader même si c'était mentalement, mais j'y arrivais jamais. À midi, je crois, on me servait le déjeuner, que je récupéré avec un petit "Merci" dans le vide. Je mangeais, retourné mon plateau et je m'allonger à nouveau. Quelques fois, je fessais un peu de sports, ou je dessiner, mais généralement, je restais allongé sur mon lit à penser à ce qu'était ma vie. Je recevais plus tard dans la journée, mon dîner que je mangeais tout doucement jusqu'à la fin et je déposais une nouvelle fois mon plateau à la porte, je me lavais les dents, mettais mon pyjama et je m'allonger pour dormir cette fois. Après qu'on a récupéré mon plateau, la lumière au plafond s'éteignait pour me faire comprendre que c'était l'heure de dormir. Je n'avais jamais de mal à dormir, dés que les lumières s'éteignait, j'entrai dans un sommeil profond. Tous les jours se ressemblaient et j'avais même l'impression qu'elle s'allongeait.

Au bout du septième jour, je me suis rendu compte que j'avais toujours le même dessert, un yaourt nature sucré. Étonnée, j'ai mis mes doigts dans le yaourt et j'ai vu que c'était des médicaments. Étonnée, j'ai mis mes doigts dans le yaourt et j'ai vu que c'était des médicaments. J'ai pris le yaourt, je l'ai versé dans l'évier, j'ai remis le plateau à la porte et je suis allé m'allonger. Quelques minutes après, on est venue récupérer mon plateau, éteint la lumière et un silence se fit. J'en étais sûr maintenant, je ne suis pas seule. Quelques heures, plus tard, j'entendis pour la première fois après une semaine, une voix masculine dire "Je m'occupe de la 105". J'en étais sûr maintenant, je ne suis pas seule. Je savais maintenant que je ne mangerais plus le yaourt et que j'allais tout faire pour partir.

La nuit suivant, je savais que je n'allais pas dormir. Il fallait que je comprenne pourquoi j'étais ici et qui me garder enfermée. De retour sur le lit, après le dîner quelques minutes ou plutôt quelques heures, je suppose, après l'extinction des feux. La porte s'ouvrir et une forte lumière s'est alors emparée de la pièce qui était alors là sombre. Une présence remplit alors la pièce. C'est la première fois que je voyais une autre présence humaine dans cet endroit depuis que j'étais arrivée. Les yeux mi-clos, j'arrivais à percevoir une grande silhouette, avec des épaules assez larges, habillé tout en noir. C'est sans doute un homme. Debout devant la porte, je sentais qu'il me regarder, peut-être pour vérifier que je sois bien endormie. Après quelques minutes à m'observer, il referma la porte, s'avança près de mon lit et me toucha le front. Je me suis redit, c'est la première fois depuis longtemps que je vois et que je sens la présence de quelqu'un, et le fait qu'il me touche m'a immédiatement réconforter dans l'idée que je suis en vie et que je suis bien enfermée.

Sa respiration est douce, on dirait qu'il ne veut pas respirer trop fort pour ne pas me réveiller. Il laissa sa main sur mon front de longue minute, avant de dégager les quelques cheveux rebelles que j'avais sur mon front. Il enleva sa main de mon front, alluma la lampe sur mon bureau, tira la chaise et il s'asseyait devant moi. Il sentait bons, comme l'odeur des champs de lavande en été. Assis devant moi, avec un calepin et un stylo, j'avais soudainement envie d'ouvrir mes yeux entièrement. J'avais envie de voir son visage, voir à quoi, il ressemblait, l'envie me gagner et je n'allais sûrement pas résister longtemps. Toute la journée j'ai pensé à mon plan d'évasion, et la maintenant que la chance se présente, je ne sais pas quoi faire.

EmptinessWhere stories live. Discover now