Jusqu'au bout -Ereri/Riren-

Chapitre 4

Je rentre du travail. Mon patron est Erwin Smith et son assistante est une amie du collège. Je me suis du coup bien intégré pour un premier jour mais le problème c'est que cette fille... Elle est complément malade.

Carla sort de la cuisine alors que je retire mes chaussures. Elle me regarde en souriant toujours aussi chaleureusement.

-Alors ?

Comment une femme peut être autant attentionnée ?

-Ça va. Les employés sont sympathique.

Elle sourit encore plus, et m'invite à boire un thé. Elle sait que je n'apprécie pas trop le café.

-Je suis contente que tu es trouvé un travail !

Elle boit une gorgée et une question me trotte dans la tête.

-Eren il travaille ou il est encore dans les études ?

Elle s'arrête net dans son action et son regard se pose sur moi. Elle abaisse lentement sa tasse de café avec un petit sourire.

-Il est dans un supermarché. Il ne cherche pas vraiment de grand travail. Mais son travail actuel ne le dérange pas, c'est l'essentiel.

J'hoche de la tête, je bois une gorgée en prenant la tasse par le dessus. Eren a toujours eu plein de métier en tête, pourquoi il a tout abandonné ? Tant de question qui resteront sans réponse si je n'essaie pas de me rapprocher de lui. Et du coup, peut-être que c'est de ça qu'il parlait la dernière fois ? Peut-être Eren cherche à avoir une augmentation ? Enfin...

-Merci pour le thé Carla.

Elle me sourit toujours autant et elle se sert une nouvelle tasse. J'aurais aimé ouvrir une tasse de thé mais j'attends d'avoir assez d'argent pour cela.

Je vais me poser dans le canapé, je suis tout de même exténué. Ils m'ont fait courir partout. Des vrais sauvage dans ce lieu. Je vais, je pense très vite m'habituer mais... J'espère que cela ne sera pas comme ça tout le temps.

***

Je grogne légèrement. Je me frotte les yeux. J'ouvre les yeux et je me redresse. Je me suis endormi... Je regarde la pièce, mais qu'est-ce que je fais dans la chambre ? Je n'étais pas sur le canapé ?...

-Maman ! Tu as lavé mon sweat ?

Je reconnais la voix de Eren. Je me lève et je sors. Eren est déjà retourné dans sa chambre, je le vois, la porte est entre-ouverte. Il regarde son ordinateur, quand son regard se tourne pour me regarder, un frisson parcours tout mon corps. Je tourne le regard et je descends les escaliers rapidement.

J'arrive dans la cuisine et Carla me regarde.

-Oh tu es réveillé !

J'hoche de la tête et je me sers un verre d'eau.

-Eren t'as monté dans ton lit, tu étais frigorifié dans le canapé.

Je manque de peu de recracher mon eau. C'est donc Eren qui m'a mit dans le lit ?... J'étais frigorifié ?... Ouah... Niveau de chance, je suis mitigé.

-Ah d'accord, je le remercierais plus tard.

Elle sourit brièvement et elle repart je ne sais où. Je me sens légèrement rougir rien que d'imaginer ça...

Comment je peux être frigorifié en été ?

Je remonte et je regarde encore une fois Eren devant sa série. Je me demande ce qu'il regarde... J'aimerais le rejoindre mais bon...

Je passe mon chemin jusqu'à la chambre que j'occupe et j'allume mon ordinateur. Je débute des recherches d'appartements qui pourrait me plaire. J'ai l'impression de ne rien trouver. Cela va vite me gonfler. Je ne veux pas vivre au-dessus de mes moyens ou encore dans un taudis.

Je soupire, un courant d'air frais surgit de nul part. Des frissons parcours mon corps. Je me lève et je retire mon teeshirt, mon short.

-Levi tu veux quoi ce soi-

Eren qui a débarqué sans toquer ni rien, s'est figé sur moi. Son regard fixe mon corps. Je me sens rougir mais je ne dois rien laisser paraître...

-Euh... Des pâtes.

Même si mon visage exprime le contraire, je fais semblant de ne rien ressentir. Que cela est normal. Mais pourquoi il a bug ainsi ?

-D'accord...

Et sans un mot de plus, son regard se tourne et se pose sur mon ordi puis il ferme la porte. Une fois la porte bien fermée, je relâche mon souffle, et je cache mon visage mort de honte.

Comment il m'a fixé... je prends un sweat et un jogging. Je me dépêche de les enfiler et je retourne me poser sur mon lit en cherchant des appartements.

M'enfin...