Chapitre 28

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- Alors, ça vous a plu ?, nous demande Jules tandis qu'on est sur le chemin qui nous ramène à nos tentes.

- Oui !, on crie, en même temps, ce qui nous fait rire tous les trois.

Je n'avais jamais fais de balade comme ça, mais c'est génial. Le bateau allait quand même assez vite, et on avait le vent en pleine face. Ça ramenait nos cheveux en arrière... Et la tête d'Enzo valait le détour. J'ai passé la moitié du trajet à rigoler.

Après la balade, on a rapidement mangé des sandwichs, puis on est allé pêcher. Enzo était tout content, parce qu'il a réussit à attraper un petit poisson. Il l'a même rebaptisé Bubulle. Pour rire, Jules a dit qu'on allait le manger, et ça a fait paniquer mon petit copain, qui a rejeté le poisson dans l'eau en criant "Sauve toi, Bubulle !". C'était hilarant.

- Bon, reprend Jules, ce soir, j'ai prévu qu'on mange des sandwichs ! Ça vous va ?

- Encore ?

- Eh, c'est ça, le camping !

- On a pas trop le choix, râle mon petit ami, de toute façon.

- C'est pas grave, j'interviens, au moins on rigole bien. Merci de m'avoir amené avec vous...

- Bah c'est normal ! T'es le mec de mon frère, donc t'es aussi un peu mon mec, d'une certaine façon !

- Non, pas touche, dit Enzo en fronçant les sourcils et en s'accrochant à ma taille.

- C'est pas la peine de vous battre pour moi, je pouffe.

Une fois qu'on arrive à nos tentes, on se met à manger. Jules se dépêche de finir, puis s'en va en nous disant qu'il nous a préparé quelque chose.

- C'est quoi ?

- Je vous le dirais pas, ricane-t-il, mais vous allez aimer, ça je peux vous l'assurer !

Il part en trottinant, et nous laisse seul. Ça fait un peu peur, quand même, ici. On est au bord d'un lac, à côté d'une forêt, seuls, la nuit...

- Zozo, je commence, j'ai peur...

- T'as peur, me dit-il en haussant les sourcils.

- Oui...

- Je t'avoue que moi aussi... Enfin, juste un peu.

- Tu veux bien me faire un câlin ?

Il sourit, et hoche la tête tout en écartant les bras. Je m'y réfugie, et me blottis contre lui. Je le serre fort contre moi, parce que j'ai trop peur qu'il disparaisse. On ne sait jamais.

- Au fait, reprend-il, tu voulais me dire quoi ce matin ?

- Hein ?

- Bah, pendant qu'on marchait, tu voulais me dire un truc, puis tu me l'as pas dit parce que j'ai voulu te mordre...

- Ah ! En fait, je voulais te dire que...

- Que ?

- Que... Que je te le dirais plus tard.

Sourire avec le cœur [BXB]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant