Prologue

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//Salut! Ceci est mon premier livre. N'hésitez pas à donner des commentaires constructifs ou de pointer des erreurs. Commentez comment vous en pensez! Merci!!//

L'Ile était silencieuse comme d'habitude. Malgré que ce n'avait rien de naturel. Les oiseaux, percés sur les branches retenaient leur souffle, observant d'un œil attentif les alentours. Au pied des arbres, des lapins, avec leur fourrure blanche malgré le soleil chaud, tournaient leurs oreilles pour capter un bruit qui déstabiliserait l'étrange paix de l'île.

Des yeux noirs fixaient les vagues roulant sur le sable brulant. Un grondement sonore résonna du fond de sa gorge, et il leva le nez pour humer l'air. Sentant une odeur inconnue, il retroussa les lèvres pour dévoiler de longues crocs jaunes et affilées. Bien qu'il aurait pu passer pour un des prédateurs dangereux sur cette place maudite, il déguerpit en peur lorsqu'une branche craqua soudainement derrière lui. L'ours polaire doré refusa de regarder en arrière de lui alors que de lourds pas martela la terre dans un lent tempos.

Les oiseaux, épeurés, partirent en volant à l'arrivée de la créature étrange dans un nuage de plumes de toutes couleurs, du plus vif rouge au brun facile à camoufler. Un troupeau de chevaux et de gazelles bondirent au grand galop, les loups suivant à leurs chevilles.

La créature hurla un cri épouvantable, comme si pour assurer sa dominance et le control des bêtes aux alentours. Elle continua son chemin, aucun souci dans l'esprit. Se dirigeant vers la mer, elle plongea dans l'eau froide et profonde, disparaissant à l'horizon.

***

Les rayons de soleil chaleureux caressaient ma joue et la fenêtre ouverte laissait entrer une brise légère d'été. Je clignai les yeux, grognant et bourra mon visage endolori dans mon oreiller. Les oiseaux du matin persistaient à mon réveil, refusant de se taire. Furieuse, je poussai les couverts à coté de mon corps et me glissa hors du lit jusqu'à ce que mes pieds effleurent le plancher de bois. Regardant hors de la fenêtre, mon regard perdu observa les feuilles des arbres danser dans le vent de l'été. Je restai ainsi pour plusieurs minutes paisibles, essayant de me réveiller un peu à la fois. Quelqu'un cogna à ma porte, brisant le moment paisible du matin.

                ''Sacha, réveille-toi ! C'est ta grande journée aujourd'hui !''

La voix douce de mon père résonna dans ma chambre. Je tournai la tête et lui donna un sourire endormis de ma part. Il le retourna à grandes dents et sorti tranquillement de ma chambre. L'excitation et l'anticipation vibrèrent dans mon corps. Mon ventre se tordit. Ce n'était pas à cause de la nervosité, mais plutôt une grande joie intense. Je bondi hors de mon lit et me changeai rapidement dans des vêtements pour dehors. Brossant mes longs cheveux dorés, je sautillai sur place et tout le long en descendant les escaliers.

Ma graduation ! Finalement, je pourra partir de cette ville bruyante pourrie, et vivre la vie de mon choix. Peut-être de même visiter le monde.

Je passai à côté du réfrigérateur et y vit le billet d'avion collé par des aimants. Deux jours ! Seulement deux jours avant mon voyage ! Ce voyage tant anticipé. Mon premier pas hors de ma ville monotone. Il ne semblait pas comme grand-chose, mais à mes yeux, il signifiait ma liberté. Cela valait tout l'or au monde à mes yeux.

Je jetai rapidement un coup d'œil a mon cellulaire. Un message manqué de Ben. Je le répondis et contactai Jason et Damien pour partager mon enthousiasme avec eux. Ces jours-ci, Ben avait de plus en plus besoin de ce voyage, et je le dirai avec toute honnêteté, probablement plus que moi. Il avait de plus en plus de misère avec ses parents, son frère Jason le suivant comme un petit chien. Il était sûr qu'ils allaient le rendre fou.

Pognant une pomme verte, je sorti de la maison, disant au revoir à mon père, et sauta rapidement dans la voiture stationnée dehors. Le Tim Horton du block débutait seulement à avoir de la clientèle avec une couple de voitures stationnées. Damien me salua de la fenêtre et me pressa à me dépêcher. Je froncis les sourcils lorsque je remarquai un beigne, un sandwich lourd de fromage et un gros café en avant de Damien. Étant un peu plus épais que le reste de nous, il nous avait promis de surveiller ce qu'il mangeait. Il était évidant que sa promesse n'avait pas tenue longtemps. Je soupirai et le laissa passer sous mon nez cette fois.

L'Île de Forêts ON HOLDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant