Le personnage principal de cet imagine s'appelle Cora. Bonne lecture !
J'appuyais sur les touches du piano en fixant attentivement les partitions devant moi. Callie Dunne, la professeure de la seule école de La Belle, me corrigeait de temps à autres. Je finis le morceau en souriant légèrement et interrogea du regard Callie.
-C'était parfait. Tu fais de moins en moins de fautes, tu es presque prête.
Je fis un grand sourire. Tandis que je rangeais mes affaires et que Callie préparait la classe pour ses élèves, un coup de feu retentit à l'extérieur. Je me précipitai à la porte. Un homme complètement soûl se tenait devant le saloon, un pistolet en main.
Je voulu sortir mais le bras de Callie sur mon épaule m'en dissuada.
-Laisse Whitey s'en occuper Cora.
J'acquiesça à contrecœur en observant la scène de loin. L'adjoint de Bill McNue sortit de son bureau, ses propres armes en main. Il pointa l'une d'entre elles sur l'homme qui avait tiré en l'air.
-Monsieur ? dit-il.
L'homme leva les yeux vers lui. Il pleurait.
-Monsieur, que se passe-t-il ? interrogea Whitey en s'approchant lentement.
-Ma... femme. Elle m'a quitté...
L'homme éclata en sanglot et pointa son arme dans une direction au hasard. Dans ma direction. J'eus juste le temps de m'écarter avant qu'il ne tire. Furieux, Whitey tira sur l'homme qui se prit la balle pile dans l'épaule. En sang, il s'écroula.
L'adjoint ne prit pas la peine d'aller voir l'état de celui sur lequel il avait tiré, il se précipita vers moi et demanda, affolé :
-Cora, ça va ?
-Je... Oui. Je ne suis pas blessée, répondis-je, encore sonnée.
Whitey me sourit et se retourna vers l'homme qui s'était relevé. Il accouru vers lui, le prit par le col et le plaqua contre le mur le plus proche.
-Écoute-moi bien. C'est pas parce que tu as des problèmes dans ta petite vie misérable que tu dois essayer de tuer des personnes qui ne t'ont rien fait ! (Il claqua la tête de l'homme contre le mur, le faisant gémir de douleur.) Compris ?!
L'homme marmonna quelque chose d'incompréhensible et Whitey le menotta pour l'emmener dans une cellule du commissariat.
-Eh bien, quelle matinée ! s'exclama Callie en se remettant à la tâche.
***
Il devait sans doute être plus de minuit quand je sortis de chez moi. J'entrai dans l'école qui n'était heureusement pas fermée et m'installai au piano. À mon plus grand bonheur, les partitions que j'avais utilisées dans la journée étaient toujours à leur place et je pus les prendre pour m'entraîner.
Je commençai à jouer mais un cri me stoppa net :
-Mettez les mains en l'air ou je tire !
Je me retournai vivement, la terreur dans les yeux. Whitey baissa son arme dès qu'il croisa mon regard.
-Cora ? Mais enfin, qu'est-ce que tu fiches ici ?! J'ai cru que quelqu'un volait le piano...
En voyant que j'étais toujours apeurée, il s'approcha doucement. Il me prit dans ses bras.
-Hey, c'est juste moi...
-Je sais... C'est juste que... Tu m'as fais peur.
Il me caressait doucement les cheveux. Il se recula en fronçant les sourcils.
-L'homme de tout à l'heure va être exécuté.
-Juste parce qu'il a voulu me tirer dessus ?
-Non. Et puis, de toute manière, ce n'est pas "juste" parce qu'il t'a tiré dessus ; si tu ne t'étais pas reculée tu serais morte !
-Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demandai-je en ignorant sa remarque. C'est quoi le truc avec sa femme ?
-Elle l'a quitté parce qu'elle l'avait surpris en train de frapper sa fille. C'est une des raisons qui ne jouent pas en sa faveur concernant son exécution.
Je hochai la tête. Whitey me prit la main et m'entraîna dehors.
-Allez mademoiselle, le piano c'est fini pour aujourd'hui.
Je souris et me stoppai. Il fut tiré en arrière et me lança un regard malicieux.
-Tu veux vraiment jouer à ça ?
J'acquiesçai en souriant de plus belle. Il revint vers moi. Whitey posa ses mains sur mes hanches et me souleva pour me balancer sur son épaule, telle un sac de pommes de terre.
-Whitey ! Lâche-moi ! WHITEY !
J'éclatai de rire tandis qu'il m'emmenait je-ne-sais-où. Il me porta pendant deux longues minutes avant de me lâcher dans une rivière. Je criai :
-Whitey ! Je suis trempée maintenant...
Mes vêtements collaient à ma peau et mes cheveux bouclés étaient trempés. Heureusement pour moi, il n'y avait pas de courant et je pus sortir de l'eau sans problèmes. Je me jetai sur l'adjoint du shérif et il riposta vivement :
-Non ! Cora, s'il te plaît...
Il reposa ses mains sur mes hanches mais pour me tenir éloignée cette fois. Ses yeux sombres parcoururent mon visage quelques instants. La Lune les faisaient briller intensément. Il sourit.
Tout à coup, il me rapprocha à nouveau de lui, me faisant rire nerveusement.
-Tu vas être trempé ! dis-je en riant de plus belle lorsqu'il me colla contre son torse.
Je levai la tête vers lui. Je me rendis soudain compte que nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je pouvais sentir son souffle chaud dans mon cou et mes joues s'enflammèrent. Whitey sourit doucement. Il remit une mèche de mes cheveux mouillés derrière mon oreille.
Ce fut moi qui rompit l'espace entre nos lèvres en l'embrassant délicatement. Il me rendit mon baiser avec fougue, me faisant sourire contre sa bouche. Ses mains qui caressaient mon dos me faisaient frémir, et je me demandais comment j'avais fais pour résister autant à la tentation de poser mes lèvres sur les siennes.
Nous dûmes nous écarter pour reprendre notre souffle. Je souris.
-Comment est-ce que j'ai fais ? murmura-t-il. Comment est-ce que j'ai fais pour ne pas t'embrasser avant ?
Je le taquinai :
-Certaines personnes mettent plus de temps que d'autres.
Ce fut son tour de sourire.
-Je t'aime Cora.
-Non, c'est moi qui t'aime Whitey.
Il rit doucement et m'embrassa à nouveau.
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Imagines TBS [COMMANDES FERMÉES]
FanficVoici des imagines sur TBS (Thomas Brodie-Sangster dans la vraie vie), Newt (Thomas Brodie-Sangster dans Labyrinthe 1,2 et 3), Simon Brown (Thomas Brodie-Sangster dans Nanny McPhee), Romulus Augustus (Thomas Brodie-Sangster dans La Dernière Légion)...