The White Snake: Woody T3

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- Charlie.

- Maman.

Je suis choquée. La voir là depuis tant d'années. Ses yeux verts parcourt mon corps.

- Qu'est-ce que tu fais là?

- J'ai appris pour ton père, je suis désolée.

- Ça t'intéresse maintenant?

- Charlie, je suis désolée.

- Woody est-ce qu'on peut rentrer?Demandé-je à mon petit ami.

- Bien sûr chérie.

Woody passe devant moi, je me mets à le suivre, mais ma mère m'attrape la main.

- Tu es enceinte.

- Oui, mais tu ne seras jamais la grand-mère de mon bébé. Maintenant, lâche-moi.

Ce qu'elle fait. Je suis Woody jusqu'à la voiture. Le chemin se fait en silence. Mais je sens son regard sur moi.

- Tout va bien, dis-je.

- Tu es sûre?

- Oui, ça ne te dérange pas qu'on remette notre après-midi shopping à demain? Je suis fatiguée.

- Non, du tout.

- Merci.

Une fois à la maison, je me dirige vers notre chambre et m'allonge sur notre lit.

Woody

Je me retrouve seul dans la cuisine. Sans un mot, elle a regagné notre chambre. Putain, fait chier! Qu'est-ce qu'elle vient foutre ici?! Je m'empare de mon casque et retourne au bar. Bien sûr cette femme se trouve toujours là. Je me plante devant elle.

- Qu'est-ce que vous venez faire là?

- Voir ma fille et lui présenter mes condoléances pour David.

- Vous vous foutez de la gueule de qui là?

- Qui êtes-vous? Me demande-t-elle.

- Je suis Jakson Woody, le président des White Snake, club de motard de la ville et le petit ami de votre fille.

- Vous n'êtes pas un peu vieux pour elle?

Je serre les poings.

- Je suis le père du bébé et vous n'avez pas intérêt à vous approcher d'eux.

- J'ai peut-être fait une erreur en l'abandonnant, mais pour le bébé qu'elle porte, je serai là.

- Qu'est-ce que vous ne comprenez pas? Elle ne veux pas de vous. Vous l'avez abandonné. Elle a dû payer les dettes de son père, puisqu'il s'était mis à picoler après votre départ. Elle a abandonné ses rêves, ne lui gâcher pas encore plus la vie que vous ne l'avez déjà fait.

- Je suis sa mère.

- Vous avez perdu ce rôle le jour où vous vous êtes barrées.

La femme dont j'ignore le nom se lève et s'approche de moi, elle pose sa main manucuré sur mon torse.

- Je suis une femme de votre âge, on pourrait s'amuser tous les deux...

- Dehors, dis-je froidement. Et retirez votre main.

Mon regard froid et sévère lui fait immédiatement retirer sa main. Elle récupère son sac et quitte mon bar. Je me retourne vers Will qui n'a rien loupé de notre échange.

- Sacrée bonne femme, dit-il.

- Il faut la surveiller. Je ne veux pas qu'elle s'approche de Charlie et de notre fils.