Affrontement final

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La commissaire sortit de la maison, arrivée à sa voiture, elle prit appuie sur celle-ci et réfléchit. Ses collègues la rejoignirent. Dans un premier temps, ils ne dirent rien, il fallait un temps pour digérer la situation.

- Commissaire. Vous ne devriez pas venir. Commença Pascal.

- Pardon ? Vous n'allez pas vous y mettre Roche. C'est pas un mandat qui va m'empêcher de faire mon boulot.

- Vous ne m'avez pas compris. J'ai dit que VOUS ne devriez pas venir. On ne va pas laisser notre seule chance de les arrêtez nous filer entre les doigts. Mais je n'oublie ce que vous a dit Jules. Vous êtes en danger. Laissez nous y aller.

- Pascal, Jules a dit qu'ils m'utiliseraient comme diversion. Vous pensez vraiment que si je ne suis pas là, ils vont abandonner l'idée. Ils vont juste utilisé autre chose ou quelqu'un d'autre.

- Si vous faites ça pour nous protégé...

- Je ne protège personne, je ne veux pas jouer à l'héroïne, un séjour à l'hosto m'a suffit. Je veux juste aller au bout de cette affaire, faire mon boulot correctement. Maintenant si personne n'a d'autres remarques, il serait temps d'y aller.

Ils acquiescèrent et entrèrent dans la voiture. En arrivant près de l'aéroport, la voiture se gara derrière un bâtiment. L'équipe avait une vue imprenable sur l'avion en question. Pascal sortit des jumelles de la boîte à gant et observa.

- Bonne nouvelle, ils n'ont pas embarqué.

- Est-ce que tout le monde est là ?

- Affirmatif, même notre ami le procureur. Regardez.

- Effectivement. Il est encore là lui ?

- Qui ?

- Celui grâce à qui j'ai vécue l'expérience de traverser une vitre. Dont je me serai bien passée soit dit en passant. Il est increvable ce mec. Son acolyte est là. Et tous les autres. Donc eux plus le proc' ça fait cinq plus le pilote, ils sont au moins six.

- Le pilote ? Demanda Sisi.

- Ils ont dû faire appel à un passeur, se serai trop risqué de le faire eux-même, sauf si l'un d'eux a un brevet, mais si c'est le cas, ce n'est pas référé dans leurs dossiers. Il doit toucher un petit pourcentage pour le transport. Expliqua Marchand.

- Comment on procède ?

- On bluff. On est cinq, ils doivent croire qu'on est cinq fois plus.

- Et comment on fait ça ?

- On les encercle, on couvre toutes les sorties, le reste je m'en occupe.

- Qu'est-ce qu'on fait s'ils se rendent pas ?

- Vous tirez. Ils sont considérés comme armés et dangereux, ils sont accusés de meurtre au premier degré, trafic et j'en passe. S'ils ne se rendent pas après les somations, nous devons les arrêter, s'ils ouvrent le feu, vous ripostez.

- Dans le but de désarmer ou de neutraliser ?

- Je les veux vivants.

Ils restèrent un moment a observer, au moment d'y aller, Sisi s'interrogea.

- Commissaire ? A votre avis, c'est quoi leur diversion ?

- J'en ai aucune idée major. Tâchons de ne pas leur laisser le temps de nous montrer. Assez parlé, on y va.

Nicky, Jean-Paul et Sisi partirent se placer. Pascal lui retint la commissaire par le bras.

- Qu'es- ce que vous faites ? On a pas beaucoup de temps.

Cassandre : Jusqu'au bout malgré toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant